... et détricote
C'était annoncé puis différé, mais c'est désormais acté : depuis ce lundi matin, Osram navigue en toute indépendance sous le pavillon "OSR" dans la jungle boursière (bourses de Francfort et Munich).
Désormais "libérée" (mieux vaut le dire ainsi) de son ancienne maison mère Siemens (qui conserve 19,5 % du capital, en guise de fragile cordon ombilical), la société Osram voit pour l'heure son titre osciller aux alentours des 23 euros (source "Gruppe Deutsche Börse").
Voilà pour l'avant-scène boursière...
Quant à ce qui se passe en coulisses, pas grand-chose ne transpire de la restructuration en cours de ce groupe mondial de l'éclairage, lequel emploie 39 000 salariés dont 4 700 pourraient bien, dit-on, se retrouver arbeitslos d'ici fin 2014.
Aber wo ? 11 sites passeraient à la trappe, sur les 43 actuellement en activité.
En clair : quid de l'usine de Molsheim ?
En mai 2012, la CGT faisait apparaître, dans une liste remise au Premier ministre, les quelque 650 emplois molshémiens parmi les 45 000 à son sens menacés de disparition.
Motif avancé : "mise en vente du site…"
On croise les doigts et on brûle un cierge halogène (-> vidéo) pour qu'il n'en soit rien, et pour conjurer dans un avenir proche ou lointain toute issue socialement fracassante :