Ça se passe dans le département des Hauts de Seine, mais on pourrait fort bien imaginer une telle (excellente) initiative un jour en Alsace.
Il "suffit" d'une impulsion départementale focalisant urbanistes, associations et/ou établissements scolaires sur un projet de découverte d'une ville par la réalisation d'un court dessin animé. Et permettre ainsi aux plus jeunes d'approcher différemment, via l'outil numérique (et ludique), les nombreuses facettes d'un territoire.
Concrètement et avec l’aide d'intervenants-architectes, « les élèves conçoivent et réalisent un court-métrage qui présente leurs lieux de vie.
En s’appuyant sur la trame narrative de la collection vidéo Carto(o)n-Villes, ils imaginent une histoire où sont confrontées différentes représentations de leurs villes : - la description géographique du territoire éclairée par des pratiques de mobilité,
- l’histoire du développement de la ville scandée par les aventures de personnages historiques,
-la présentation des édifices remarquables et des typologies architecturales animée par des témoignages de pratiques et d’activités.
Les enfants créent les personnages et les paysages de leur histoire en personnalisant des formes génériques en papier et carton. Puis les animent et les filment en stop-motion pour produire un dessin animé d’env. 5mn.
En réalisant un court-métrage Carto(o)n-Villes, les enfants approfondissent leur connaissance de leur environnement et de ses ressources culturelles. Ils se l’approprient et s’y projettent, offrant en contrepoint du développement métropolitain, un panorama inédit de leur environnement et modes de vie au quotidien ».
-> Coup d'œil vidéo du côté de Sceaux : ▼
Durant l’année scolaire 2018-2019, les élèves de CM1 et CM2 qui composent le conseil d’enfants ont réalisé un projet de court métrage d’animation sur l’histoire et le développement de la ville de Sceaux.
On imaginerait volontiers la réalisation d'un tel clip en bord de Bruche, illustrant la riche histoire passée, présente et à venir de Molsheim, vue et animée par les enfants de la cité Bugatti. Isn't it ?
A l’occasion de la Quinzième Semaine "Pour les Alternatives aux Pesticides", l'association Générations Futures, la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE) et la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs (website) proposent aux écoles primaires ainsi qu'aux centres périscolaires de participer au concours « À VOS COQUELICOTS ».
Le but ? Confectionner, dessiner, peindre, modeler le plus beau des coquelicots. Toutes les techniques possibles sont autorisées (crayons, feutres, peinture, collage, modelage, mosaïque…)...
Dédié à la vie des habitants d'un village démocratique, autonome, responsable et libre, ce documentaire d'Alex Ferrini sur le "laboratoire" expérimental de Pourgues (Ariège) sortira en salle le 2 octobre prochain. Cet éco-village, dont les habitants vivent dans le respect mutuel et de la nature, est fondé sur les principes de la permaculture et de la gouvernance Sudbury.
Synopsis :
Il fut un temps où nous séparions les hommes et les femmes, les noirs et les blancs. Aujourd’hui nous sommes habitués à vivre séparés les uns des autres en fonction de notre âge, de notre classe sociale, de nos métiers et de nos modes de pensées. Et si nous faisions de la différence et de la diversité notre principale force ? Le village de Pourgues est un laboratoire qui prouve comment nous pouvons cultiver le futur en retrouvant notre place sur Terre et notre humanité. Agriculture, éducation, économie, gouvernance, consommation, santé … dans chacune de ces activités essentielles pour sa survie, l'être humain se doit de se transformer.
A l'affiche du cinéma Adalric (Espace Athic à Obernai) ce samedi 30 mars à 20h, un documentaire irlandais/espagnol (VOST), réalisé par Neasa Ní Chianáin et David Rane. Projection et débat en présence de Bénédicte Vallet D'Osia.
Synopsis : En Irlande, l’internat de Headfort semble tout droit sorti des livres d’Harry Potter. Excentriques et passionnés, John et Amanda Leyden y forment depuis plus de 40 ans un duo d’enseignants à l’humour so british. Leur mot d’ordre : littérature, mathématiques et rock’n roll ! Ici, on apprend à aimer l’école et à partager autre chose que des résultats scolaires. Mais il est bientôt temps pour le couple vedette de partir à la retraite, peut-être la leçon la plus difficile à apprendre. Un documentaire inspirant.
Mardi 15 janvier prochain (20h),Nature et Vie(association de protection de l'environnement du Piémont de Barr, en Alsace) vous invite à débattre, après projection, du film "L'autre connexion", en présence de la réalisatrice Cécile Faulhaber.
Synopsis :"Ce film présente un modèle d'éducation basé sur les cultures indigènes, par une immersion totale dans la nature sauvage. L'école Wolf, sujet du film, se situe au Canada, en Colombie Britannique sur l'ile de Salt Spring. Les enfants y explorent 3 jours par semaine, quelle que soit la météo, la connexion profonde à la nature, aux autres et à eux-mêmes. Le reste de la semaine ils étudient les matières classiques. Modèle ancien mais combien innovant pour nous, il répond au besoin d'une connexion profonde, indispensable à notre équilibre. Et nous rappelle que tout est lié, que la joie véritable réside dans le fait de réaliser son potentiel, au service de sa communauté et de la nature.
Découvrez l’histoire d’une quête de connexion, à travers le regard de la réalisatrice, des éducateurs, des parents et des enfants."
"De plus en plus se répand l’idée que, pour lutter contre le sexisme et la domination masculine, il faut introduire partout l’écriture inclusive, c’est-à-dire écrire les noms et les adjectifs au pluriel avec les marques grammaticales conjointes du masculin et du féminin". Tel est le constat de la philosophe belge Annick Stevens, introduisant un récent article publié par le “bulletin de critique bibliographique” A Contretemps.
"Agacée par la vitesse de diffusion de l’écriture inclusive dans les milieux « bien-pensants »", elle s'y livre à une dissection réfléchie et raisonnée de cette graphie « dégenrée » et s'applique, par ce biais, à faire circuler quelques arguments qui en montrent les effets pervers, pour les mettre à la libre disposition de toutes les personnes "qui n’osent plus se dérober à ce procédé par crainte d’être considérées comme réactionnaires, conservatrices, cramponnées à leur privilège pour les hommes et à leur sujétion pour les femmes."
Avis aux amateurs peu friands du genre "dégenré", qui trouveront ci-dessous matière à nourrir et argumenter leur aversion au "point médian":
Version pdf du texte -> ici… et version html -> là…
Les rentrées scolaires se suivent et peu ou prou se ressemblent, relatées dans la presse locale et nationale via des articles plus ou moins "marronniers".
C'est la loi du genre, illustrée ce jour dans les pages locales DNA-Molsheim par un "papier" encensant l'ouverture à Duppigheim d'une nouvelle et rutilante école maternelle.
Extraits : "…les parents étaient tout aussi impressionnés par la splendeur du bâtiment qui ouvrait ses portes pour la première fois à leurs chérubins". « L'école est magnifique, si lumineuse, ça laisse rêveur » (…) "…certains parents ne pouvaient retenir leur étonnement devant la beauté et la fonctionnalité du bâtiment. « On a une pensée pour nos élus, ceux qui ont décidé de construire cette école. Vraiment, nos enfants ont une grande chance ».
Une chance ? A certains égards oui... Mais une question (iconoclaste ?) néanmoins nous taraude : -> n'est-ce pas là le "service", parmi d'autres, que sont en droit d'attendre de leurs édiles les administrés et largement contribuables citoyens, électeurs de surcroît ?
La réponse nous est apportée, une fois de plus sur sa page Facebook, par un élu fréquemment cité dans le présent blog (et pour cause…), en l'occurrence Joseph Spiegel, maire de Kingersheim (cliquer pour agrandir▼) :
Quatre millions d’enfants réfugiés dans le monde (soit un sur deux) n'ont pas accès à l'éducation. C'est ce qu'indique le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, dans un rapport publié fin août sous l'intitulé ‘’Inverser la tendance : l’éducation des réfugiés en situation de crise’’, et démontrant que leur scolarisation ne parvient pas à suivre la croissance rapide des déplacements à travers le monde.