Côté Stierkopf à Molsheim, on se souvient de la récente irruption, sans crier gare, de tronçonneurs illico affairés à l'élagage d'un tilleul jusqu'alors majestueux.
Un élagage jusqu'à l'os, réduisant celui-ci à l'état "d'architecture-moignons". Une pratique héritée du 19e siècle visant à limiter le volume des arbres ainsi taillés puis hérissés de tristounettes "têtes de chat".
Soucieux de redonner ses droits à la nature en n'entravant point à l'excès l'harmonieux déploiement des platanes et autres tilleuls jalonnant son territoire, le service "espaces verts" de la ville de Genève a décidé d'abandonner progressivement cette procédure radicale pour la convertir en une démarche moins drastique et plus judicieusement sélective, dite "semi-libre".
Objectif : augmenter la couverture arborée, booster la canopée, les zones d'ombrage et lutter ainsi contre les îlots de chaleur, la pollution, le bruit... mais également, last but not least, favoriser et préserver la biodiversité dans les arbres.
Les associations "Nature et Vie" (fédérée à Alsace Nature), "Sauvegarde du massif du Mont Sainte-Odile" (SAMMSO) et le collectif "Le Chaudron des Alternatives" lancent une pétition demandant l'abandon du projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile*, et la mise en place de solutions alternatives, notamment un accès par navettes à l’ensemble du massif.
* A noter en marge de cette initiative que le site des carrières d'Ottrott/Saint-Nabor (base de départ/retour envisagé des télécabines) est protégé depuis 2018 par un arrêté de protection du biotope des anciennes carrières de Saint-Nabor (APB) qui en interdit toute fréquentation publique et tout survol.
Selon l'association SAMMSO, le PETR du Piémont des Vosges et la commune de Saint-Nabor ont attaqué cet arrêté pour vice de forme et comptent obtenir son annulation. La communauté des communes des Portes de Rosheim et la commune d’Ottrott se sont associées à ce recours.
Enregistrée au greffe du tribunal administratif de Strasbourg, l’affaire est en cours d’instruction. La date de l’audience qui va en débattre n’est pas encore fixée. SAMMSO est intervenante dans ce dossier, au côté de la préfète, pour assurer le maintien de l’arrêté.
Dans le cadre du challenge "Mai à vélo" initié par le Ministère de la Transition écologique et le Ministère des sports, le Collectif Citoyen des Portes de Rosheim, en partenariat avec la Ville de Rosheim, s'associe à ce mouvement national et vous propose de participer à son événement "Portes Bonheur, le chemin des carrières à vélo" le samedi 8 mai 2021 (à partir de 14h).
Partez à la découverte des Portes Bonheur, chemins des carrières sur un circuit de 11 km, à l'emplacement de l'ancienne voie ferrée reliant Rosheim à Saint Nabor. De nombreux points de vue s'offriront à vous tout au long du parcours jusqu'au belvédère de Saint-Nabor et sa vue sur la plaine d'Alsace.
Le départ aura lieu à partir de 14h rue du Neuland, en face du gymnase à Rosheim. Accueil jusqu'à 17h.
Ce parcours libre est ouvert à tous, y compris aux personnes à mobilité réduite. Vous aurez la possibilité de quitter la voie verte à tout moment, le but étant la découverte et non le challenge sportif.
-> Inscription conseillée mais non obligatoire à l'adresse suivante : collectif.citoyen-rosheim@outlook.com
Infos pratiques :
La Voie verte est équipée d'une borne de réparation et d'une pompe à vélo à 2 endroits du parcours : du côté de l'ancienne gare à Ottrott, ou du côté de la porte du Lion à Rosheim.
Merci de prévoir de ne pas jeter de déchets sur la voie lors de votre passage et de respecter les autres usagers. Sans oublier les gestes barrières...
N'hésitez pas à faire des photos de votre participation pour le diaporama. Vos photos sont à envoyer à la messagerie de la gazette des 9 : https://www.facebook.com/lagazettedes9
Mai à vélo est une démarche fédératrice et festive qui a vocation à rassembler autour du vélo, d’une part les initiatives existantes, notamment celles organisées au mois de mai, mais également d’inciter les organisations publiques et privées à proposer de nouveaux événements cyclables. Mai à vélo, qui a été initié par le Ministère de la Transition écologique et le Ministère des Sports en mai dernier, regroupe au sein de sa coordination nationale, 10 institutions nationales du monde du vélo. Toutes se sont ralliées afin de donner une résonance et un impact fort à cette fête, qui durera un mois pour que le vélo soit utilisé et adopté partout en France, par toutes et tous, le reste de l’année.
L'association Réserve du Bishnoï* organise une foire aux plantes le samedi 8 mai (9h à 17h) à Ernolsheim-sur-Bruche. Plants potagers et d'intérieur, fleurs, déco végétale, tisanes, herbes médicinales, ... mais aussi de nombreuses variétés de tomates anciennes et reproductibles, y seront proposés.
*Née de l'opposition au projet de "Grand Contournement Ouest - GCO", l'association Réserve du Bishnoï propose et accompagne des initiatives permettant d'économiser les ressources de notre environnement. Contact tél. : 03.69.57.59.08.
Manifestation organisée dans le respect des consignes sanitaires : gestes barrières et port du masque.
Jamais à court d'initiatives "innovantes", nos aménageurs locaux n'ont de cesse d'expérimenter des concepts parfois décoiffants : dans l'attente du dispendieuxavènement de la "poulerie" molshémienne aux oeufs d'or, voici venir ainsi le "greenwashing inversé".
En l'occurrence une insolite noria reliant la vertueuse coulée verte en gestation (chantier du futur parc-poumon de la Commanderie) au prédateur ruban de bitume (GCO) en voie d'achèvement : -> "Depuis début avril, d’importants travaux de terrassement mobilisent des engins d’extraction et plusieurs tracteurs pour transporter la terre prélevée (sur le site de la Commanderie, ndlr) vers le chantier du GCO où elle servira au remblai de la future autoroute" (Extrait DNA).
Alliance en quelque sorte de la carpe verte et du lapin carboné ? Un cas d'école assurément dichotomique en tout cas, (pré)décodé en son temps par un certain Diderot comme suit : « un bien présent peut être dans l’avenir la source d’un grand mal ; un mal, la source d’un grand bien ».
Alors, un bien pour un mal ou un mal pour un bien, ou les deux à la fois, l'un annulant l'autre et inversement ? Libre à tout un chacun de tenter d'y répondre, si éco-affinités… (-_-)
- "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" -
La Direction Générale de la Santé (DGS) du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé et l’Institut national de prévention et de l’éducation pour la santé (Inpes) ont publié de concert un Guide pratique pour la réalisation de cartes de temps de parcours à pied et/ou à vélo.
Objectif : privilégier les « mobilités actives et douces » comme autant d'alternatives aux modes de transport motorisés pour les trajets de courte distance, sans générer d’émissions polluantes dans l’air ni de bruit et tout en favorisant la pratique d’une activité physique. Et tant qu'à bien faire, désamorcer ainsi le trop systématique "réflexe voiture" en incitant les collectivités à développer des actions encourageant la pratique des transports sains et actifs au quotidien.
Outil d'accompagnement : l’élaboration de cartes de temps de parcours à pied et/ou à vélo permettant de prendre conscience que nombre de trajets au sein d’une commune peuvent être réalisés à pied ou à vélo, sans être plus longs en temps et/ou en distance et en étant souvent plus agréables. Voire bucoliques...
Alors qu'à quelques (faibles) encablures de la zone d'activités de Duppigheim, le florissant groupe pharmaceutique Merck (Molsheim) annonce la création prochaine de 300 emplois, les 261 salariés de l'usine Knorr toute proche se voient à contrario promis à un "dispositif de transition professionnelle renforcé".
Et ce pour cause de fermeture définitive, brutale et sans appel de cet outil agroalimentaire, parmi d'autres, de la société-mère multinationale Unilever.
-> La faute au "fait maison" qui siphonnerait à grandes louchées, dit-on, le segment industriel concerné.
Bref, s'il n'est scientifiquement pas établi que la soupe fait grandir, dans la configuration Knorr elle fait assurément maigrir (et même tarir)… les effectifs. En clair, la soupe industrielle boit le bouillon.
Mais pourquoi diable cette défiance croissante des mangeurs de soupe ? -> Eclairage-vidéo ci-après (La soupe, que mangeons-nous vraiment ?), extrait de la série "On n'est plus des pigeons !" (France 4) : ▼
Synopsis : La soupe fait partie des indémodables de nos repas. C'est aussi un bestseller pour les industriels. Mais savons-nous vraiment ce qu'il se trouve dans nos briques de soupe achetées au supermarché ?
Ceci posé ci-dessus et "cuisiné" en 20 minutes et 38 secondes, il reste à souhaiter solidairement bon courage à chacun des 261 salariés Knorr concernés, et surtout une "transition professionnelle" appropriée et ajustée au mieux à leurs situations personnelles, familiales et géographiques.
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