Quotidiennement transitent dans nos boîtes mails des écrits en tous genres et de tous gabarits. La plupart, de nature éminemment mortifère, connaissent un classement illico vertical. Mais il en est qui résistent à l'examen et connaissent un meilleur sort. Fût-il éphémère.

Tel celui échoué dans une BAL électronique à flanc de Stierkopf après des années de pérégrination sur la Toile, et qui tombe à pic en ce paresseux lundi matin (panne de stylo). La "Fable du bénévolat" retranscrite ci-dessous pointe ironiquement le fossé qui ne cesse de se creuser entre le "petit peuple" et ceux qui sont censés le représenter à l'échelon national :

"Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour une coupe au cordeau. Ceci accompli et alors qu'il s'apprêtait à régler sa note, le coiffeur le stoppa net dans son élan : « C’est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine ». Le fleuriste s’en alla ravi. Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciement et une douzaine de roses.

Plus tard, c’est la boulangère qui vint solliciter sa permanente semestrielle. Sitôt les bigoudis retirés et son porte-monnaie exhumé, le coiffeur lui annonça : « Je ne peux accepter d’argent, cette semaine, je fais du bénévolat ». La boulangère, pimpante et fort satisfaite, s'en alla rejoindre son homme au fournil. Le lendemain, elle déposa à la porte du salon une demi-douzaine de croissants, avec un mot de remerciement.

Puis ce fut au tour du député local de s'aventurer sous les ciseaux du capilliculteur. Parvenu sain et sauf au terme de la prestation et disposé à payer rubis sur l'ongle (hors frais de mandat), le coiffeur lui répondit : « Mais non, cette semaine c’est gratuit, je fais mon bénévolat ! »  Le parlementaire s'abstint de parlementer, trop heureux de l'aubaine. Le lendemain, à l'ouverture, une douzaine de députés et de sénateurs faisaient la queue pour se faire tondre gratuitement… Et il paraît que dans la file, il y avait même… des chauves."

A chacun de tirer la morale (qu'il voudra) de cette histoire dans l'air du temps…

C'était notre blagounette populiste du lundi.

Comme programmé, le nouveau magasin Lidl de Molsheim vient d'ouvrir ses portes  (10 route Ecospace) derrière le bâtiment-siège de la com'com (cf notre post annonciateur : "Poussée de croissance").

Sans nouvelles de notre envoyé spécial, sans doute embolisé sur l'une ou l'autre voie d'accès engorgée, il est cependant hautement vraisemblable que cet évènement majeur se soit déroulé comme suit :

Mesurant d'emblée la tension palpable au sein de la foule fébrilement agglutinée aux portes du supermarché, et soucieuse d'éviter une ruée dévastatrice, la direction aurait décidé ex abrupto d'accueillir les clients au compte-gouttes, chacun d'eux ne disposant guère que d'une minute chrono pour faire ses emplettes... gratuitement (bonus exceptionnel en ce jour d'ouverture). Histoire d'écouler efficacement, en la fluidifiant, la navigation consumériste des chalands canalisés.

Un concept localement innovant dans un cadre aéré et une ambiance cosy, certes improvisé mais d'ores et déjà largement éprouvé ailleurs en Europe et au-delà (Lidl est partout...) : -> Top départ !  _▼

Un peu partout en Europe, et notamment en France, émergent (ou se confirment) des courants autonomistes régionaux : en Catalogne, en Flandre, en Écosse, en Italie du Nord, au Pays Basque espagnol ou encore… en Corse, souvent prise en exemple par certains régionalistes alsaciens.

Bref les germes de la tentation séparatiste progressent, dépassant le plus souvent et plus ou moins ouvertement la seule reconnaissance d’une personnalité culturelle et/ou touristique spécifique.

D'aucuns perçoivent en effet ces aspirations autonomistes comme autant de potentiels "nationalismes régionaux" en embuscade, morcelant la souveraineté nationale voire remettant en cause, à l'occasion qui fait le larron, la légitimité des États dont ils dépendent, n'en déplaise à certaines "ambitions" sous-jacentes.

Le tout assorti du risque inhérent d'émiettement et de dilution, si ce n'est de dissolution nationale que l'on est en droit de redouter. Et ce au profit d’entités identitairement réduites et d'une viabilité économique limitée, sources d’instabilité et de confusion, notamment au plan linguistique…

Fin de l'exposé "académique" et coup d'oeil plus détendu sur l'effet éventuellement "Babel" d'une telle évolution, via l'illustration-fiction Hexagonale sympathiquement (et judicieusement) décalée ci-après :

Morale de l'histoire : à chacun de l'assaisonner à la sauce de ses convictions, ou pas. Les commentaires-défouloirs mais néanmoins courtois sont autorisés via le plot "Commenter cet article" accessible en bas de page.

Frappés de phobie administrative, vous "oubliez" régulièrement de régler vos factures d'électricité, au point d'amener votre fournisseur d'énergie (excédé) à vous couper le courant ?

Rien de plus simple à solutionner : il suffit en effet, pour y remédier, de vous équiper d'un groupe électrogène hautement performant, en l'occurrence une Bugatti Chiron (le modèle de base suffira), d'installer dans votre garage le dynamomètre spécifiquement conçu et adapté à ses 1 500 chevaux et 1 600 Nm (puissance de couple) pour tester ses performances, de l'y brancher et de l'y faire "tourner" 3 petites heures durant. Le temps d'une soirée téloche par exemple.

Sachant que notre bolide molshémien peut produire durant cette opération jusqu'à 1 200 ampères d'électricité, les 180 minutes de roulage en question permettront d'alimenter en énergie électrique votre home sweet home familial pendant 2 semaines pleines, pas moins ! Il vous suffira ensuite d'enchaîner 3 nouvelles heures pour boucler le mois entier, et ainsi de suite…

Ne nous demandez pas de décortiquer ici le raisonnement mathématique ayant abouti à mesurer ce phénomène générateur de puissance, des journalistes du site Jalopnik s'y étant volontiers aventurés avant nous.

Sachez simplement et sans davantage vous torturer les neurones que "P (kW) = PF × I (A) × V (V) / 1000" et que "0,95 x 1 200 x 230/1 000 = 262,2 kWh", tout ménage français moyen qui se respecte consommant pour sa part 122 kWh par semaine…

No capito ? Dans ce cas et pour en décrypter plus, c'est -> par là, en anglais (Résumé succinct en français).

Cela étant et pour conclure positivement sur un conseil fermement amical : surmontez enfin vos phobies en réglant une bonne fois pour toutes vos factures, nom d'une soupape ! Et faites ainsi d'une pierre 2 coups : économiser 2,4 millions d'euros et nous épargner à l'avenir tout effort rédactionnel (en temps et donc en énergie) dans le genre de celui ci-dessus.

Vous pouvez à présent débrancher et reprendre vos activités normales... (-_-)

...ou les vœux machistes de l'An Neuf

Les fouineurs patentés et autres chercheurs de poux dans la tête n'auront pas manqué de passer au scanner la carte de vœux 2018 du député et maire honoraire Laurent Furst, récemment diligentée et ventilée aux quatre coins et recoins de la circonscription.

Especially la docte pensée qui l'accompagne, signée Thucydide et retranscrite comme suit : « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes. »

Une queue de citation qui appelle illico presto un martial (et républicain) rectificatif via le dévoilement de sa version originelle, certifiée authentique par l'Union Nationale des Parachutistes (source Médiapart !) et formulée comme suit : « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens. » Femmes incluses en déduit-on, l'écriture dite "inclusive" n'étant point encore usitée plus de 400 ans avant Jésus-Christ...

Rompez les rangs !