Attribuée, dans le cadre de son Argus des communes, par le site "Contribuables Associés" à la cité Bugatti, au vu du niveau de ses dépenses/habitant en 2013 (*) :

(Cliquer pour agrandir)
-> Méthodologie

(*) Pour mémoire comparative = notation 2012

A noter pour le fun que le mouvement participatif "Vigie Citoyenne" s'était montré en 2014 un tantinet plus généreux en attribuant à Molsheim la note de 8/20, au vu des dépenses courantes 2013 de la commune évaluées par ses soins à 1 027 € par habitant.
Cherchez l'erreur (d'appréciation)...
Bref, d'une évaluation l'autre, on ne sait plus trop où on habite, et plus précisément à quel prix ! (-_-)

Dans quelle santé financière se trouvent les communes françaises en général et notre bonne ville de Molsheim en particulier ? Pour le savoir, le mouvement participatif Nous citoyens, présidé par Jean-Marie Cavada, ex-UDI, lance un site "vigie", qui décortique la santé et la gestion de chaque commune de France, sauf Paris (trop compliqué, sans doute).

Les données principalement issues du portail des collectivités locales du ministère de l'Economie, sont à utilisation ouverte.
Objectif : donner la possibilité à chaque citoyen d'avoir accès aux données de sa propre ville, sans parti pris politique ni analyse.

Dès lors, S'Molshemer blog aurait tort de ne point s'y précipiter pour ausculter les reins et le coeur de la Principauté tels que radiographiés par le site en question, et y discerner de facto une bonne et une mauvaise nouvelle. 

Une fois n'est pas coutume, commençons par la bonne... -> la santé financière de la commune est indéniablement excellente (20/20) selon chacun des indicateurs schématisés ci-dessous :
Le Hanns Trapp est donc prié de passer son chemin et de céder la place au Christkindel, lequel se chargera de sanctifier comme il se doit le Timonier, ses 28 apôtres et toute l'arborescence municipale.
Dont acte et Grâce (gestionnaire) leur soit rendue !

La mauvaise nouvelle à présent : les dépenses courantes de la commune s'élevant à 1 027 € par habitant, la commune affiche une performance moyenne en la matière en décrochant la note de 8/20 par rapport aux communes comparables :
Transmis au Rübelz pour les admonestations d'usage, suivies des recommandations qui suivent... --> pour que la cité Bugatti se maintienne dans les clous de l'excellence financière, il convient de :
- ne pas augmenter les impôts,
- augmenter les investissements (y compris par un financement en dette - Passage à niveau ?) en cas de sous-investissement durable sur l'entretien des actifs municipaux.
- réduire les dépenses courantes (frais de bouche ?)...

--> En savoir plus et davantage : G'sundheit ! 

Personne en fait dans près de 2 millions de logements vacants (*) recensés en France. Inoccupés donc, alors que 3,5 millions de personnes galèrent dans le mal-logement.

Une situation paradoxale précisément illustrée, commune par commune, par une carte interactive en ligne sur le website Rue 89.

Cet outil, nourri des données 2010 de l’Insee, affiche une moyenne de 7 % de logements dits vacants en France, taux évidemment variable au fil des 36 705 communes "auscultées". Ainsi, le taux de vacance immobilière dans notre bonne ville de Molsheim s'avère supérieur à la moyenne nationale :

Molsheim (67)

Etonnant, non ?

(*) Un logement vacant, dixit l'Insee, est un logement inoccupé se trouvant dans l'une des situations suivantes : « proposé à la vente, à la location ; déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation ; en attente de règlement de succession ; conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ; gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire. ». L'objectivité oblige à rajouter que parmi ces logements, tous ne sont pas habitables. Certains sont délabrés ou non conformes aux normes. 

(Source : cartographie Rue89 et données Insee 2010).

Élaboré par le Compas, en partenariat avec la Gazette des communes et l’Observatoire des inégalités, l'application online Comparateur des territoires (*) offre une photographie détaillée de la distribution des revenus à l’échelle des communes françaises répertoriées. Après sélection de la commune souhaitée, l’application indique le revenu des 10 % les plus pauvres, le revenu médian, celui des 10 % les plus riches et le niveau des inégalités. Pour la commune, son département et la France entière. 

D'autres applications de ce type devraient être lancées dans les prochains mois.

L’application a vocation à permettre à l’ensemble des acteurs de la vie communale, des techniciens en passant par les élus, mais aussi tous les citoyens de disposer d’un instrument de mesure pratique et simple. Elle doit alimenter le débat sur les politiques sociales à mettre en œuvre au niveau communal, notamment dans le cadre des élections municipales qui se profilent dans quelques mois.

Et à Obernai, histoire de comparer ?  (cliquer sur l'infographie pour l'agrandir)

(*) En savoir plus sur l'outil : -> comparateur 

Sonnez hautbois, résonnez musettes et bourdonnez vuvuzelas, la nouvelle (que l'on savait imminente) est tombée hier dans nos boîtes aux lettres aux aguets : lessivée, torchée, essorée, la dette est épongée !

De tonalité gaullienne, la missive municipale diligentée dans toute la Principauté est à cet égard formelle : l'ardoise molshémienne est bel et bien vierge, apurée, récurée. 

Vertige, stupeur et tremblements : et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? La bamboula ? Fichtre non, car au vu des turbulences environnantes, ce n'est assurément pas le moment de perdre la boule.

Investir dans l'avenir oui, mais en bon père de famille vigilant. Conforté mais arcbouté sur ses réserves foncières, le Grand Hamster Argentier de la cité assure ainsi aux masses contribuables, la main sur le portefeuille, vouloir poursuivre l'effort d'investissement tout en maintenant "stable" la fiscalité locale, quoiqu'il en coûte.

Car achtung bicyclette, cela va continuer à coûter natürlich, faut pas rêver, la notion de stabilité s'interprétant ici dans un sens un tantinet plus dynamique que statique. Ascensionnel, même. Epousant ainsi la pensée d'un grand spécialiste du genre qui édicta un jour fort doctement  que « Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques, un cycliste n'est stable sur sa bicyclette qu'en avançant. » (Jacques Chirac in "La France pour tous", théoricien par ailleurs du très scientifique concept "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre").

Ascensionnel donc, disions-nous, a fortiori au vu du graphique reproduit ci-dessous (source Proxiti), en illustration parfaite du crapahut fiscal des contribuables molshémiens de l'an 2000 au millésime 2011 :

(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Une ascension linéaire en dents de scie, certes, mais à l'évidence globalement ascensionnelle, le fardeau fiscal local passant de 548 € par tête de lard citoyen imposé en 2000 à 791 € en 2011. Soit une augmentation de 44,34 % sur la période concernée. Une évolution inférieure à la moyenne (60,9 %) des communes similaires (bravo !) mais positionnant cependant en 2011 la fiscalité locale molshémienne par habitant à un niveau supérieur de 30,74 % à celle des susdites communes similaires.

Sur ce constat, nous abondons donc pleinement et sans réserve (foncière ni financière) dans le sens de la conclusion épistolaire du magistrat signataire : "Ce résultat est celui de tous les habitants de notre commune, il est aussi (fiscalement parlant, ndlr) le vôtre".