Le train de primeurs qui relie Perpignan au marché de Rungis pourrait disparaître, entraînant ainsi le transbordement du rail vers la route de 400.000 tonnes de fruits et légumes, et ce contrairement à d'autres pays européens qui pratiquent juste l'inverse, avec succès et perspectives d'interconnexions. Allez comprendre*...
Bref, en l'absence de tout accord franco-français écartant cette toxique hypothèse, une noria de 25 000 camions/an se jettera avec une énergivore délectation sur cette manne inespérée, l'essentiel (greenwashing...) étant de nous fournir, quoi qu'il en éco-coûte, nos précieux "5 fruits et légumes par jour" :▼
Plus de 100 000 personnes
réclament de nouveaux trains de nuit !
Le mouvement « Oui au train de nuit » prend de l’ampleur. Une pétition réclamant un réseau plus ambitieux d’Intercités de nuit compte d’ores et déjà près de 120 000 signatures. Et sollicite la vôtre.
Objectifs : promouvoir le désenclavement des territoires ruraux et des villes moyennes, et sauver le service public des trains de nuit pour qu’il reprenne toute sa place dans l’offre des mobilités.
Mais encore ?▼
- Il permet de relier les territoires périphériques et les régions éloignées les unes des autres, et d’arriver à destination tôt le matin sans (demi)journée perdue dans les transports.
- Alternative moins énergivore aux transports aériens et routiers, le train de nuit est compatible avec la transition écologique.
- Dotés d'une forte capacité (jusqu’à 800 places), les trains de nuit affichent de bons taux de remplissage, la "baisse de fréquentation" n'étant que prétexte au démantèlement, sachant que celle-ci provient d’abord d’une diminution drastique du nombre de trains.
- L’Autriche relance en Europe centrale les trains de nuit, lesquels y ont démontré leur capacité à s’autofinancer. Le "déficit supposé" des trains de nuit en France provient en premier lieu des nombreux dysfonctionnements constatés (absence de promotion commerciale, trains invisibles à la vente, fréquentes annulations...).
Il est donc souhaitable dès aujourd’hui qu’un bilan moins caricatural des trains de nuit soit publié et que le service public des trains de nuit soit relancé pour qu’il reprenne toute sa place dans l’offre des mobilités.
En tribu, en famille, en solo… Avec ou sans vélo : bienvenue à bord de Slow Train, un livre de voyage sur rail édité chez Arthaud, signé Juliette Labaronne et pensé pour celles et ceux qui entendent sillonner l’Hexagone à leur rythme, sans plomber leur bilan carbone et leur budget, ni s’arracher les cheveux dans les embouteillages.
Présentation par l'éditeur :
"Vive les petites lignes ferroviaires pour découvrir la France loin des autoroutes aseptisées et de la cadence infernale du TGV !
Partant du principe que « le but n’est pas seulement le but, mais le chemin qui y conduit », Slow Train propose trente échappées ferroviaires pour clochards célestes contemporains. À l’heure où les changements climatiques pèsent déjà sur notre quotidien, où l’on commence à pointer les ravages du tourisme de masse, découvrir la France à rythme ralenti nous offre plus de dépaysement que de sauter dans un avion ou un train supersonique.
Entre guide et manifeste, ce livre donne une furieuse envie de larguer les amarres, et de composter son billet dans un état d’esprit slow travel, l’œil en éventail, l’envie de déconnexion et de dépaysement en bandoulière."
L'association "Molsheim Ville à Pied et à Vélo" (MVPV) organise sa traditionnelle Bourse aux vélos le dimanche 7 avril 2019 dans la cour de l’école des Tilleuls, place de la Liberté à Molsheim, à proximité de l’Hôtel de la Monnaie (plan d'accès).
A noter que l'association "Les Amis de Marie" (soutien aux personnes atteintes de la Maladie de Charcot et à leurs proches) s'associera à son organisation (copartage des bénéfices).
Victimes parmi d'autres du "syndrome du gaspillage" inhérent à notre société de consommation débridée, de nombreux vélos sont purement et simplement jetés alors qu’ils pourraient connaître une seconde vie moyennant un passage salvateur dans les ateliers d’autoréparation.
Pour lutter contre ce fléau destructeur et tirer les cycles à la dérive de ce fatal mauvais pas, les ateliers associatifs Bretz’Selle et L’Heureux Cyclage organisent une manifestation à vélo conviviale et festive le 23 mars 2019 à 17h00, place de l'Etoile à Strasbourg.
Thème (déguisement ad hoc recommandé) : Les Pirates !
L’objectif ? Demander à l’Etat de faciliter la récupération de vélos en déchèteries.
Cet événement se tient à Strasbourg certes, mais sa portée est nationale. Les associations organisatrices seront en effet rejointes par 200 cyclistes en provenance de tous les ateliers d’autoréparation de France.
A noter également dans vos agendas : la 10ème Bourse aux Vélos de Molsheim, organisée par l'association MVPV, aura lieu le dimanche 7 avril 2019. Plus d'infos ->ici...
L’Eurométropole de Strasbourg, la Région Grand Est et l’Etat ont décidé de réaliser entre le 26 février et le 25 mai 2019, une enquête sur les déplacements effectués quotidiennement par les résidents de l’aire métropolitaine strasbourgeoise, élargie au département du Bas-Rhin et à quelques communes limitrophes.
Objectifs : affiner la connaissance des pratiques de déplacements des habitants et en mesurer les évolutions depuis la dernière enquête du même type (en 2009). Cette connaissance permet aux autorités compétentes de disposer des données nécessaires pour étudier les améliorations à apporter aux différentes offres de transport : transports collectifs, réseau routier, trajets à vélo et à pied, etc.
Modalités : cette enquête s’effectuera par téléphone, du 26 février au 25 mai 2019, auprès d’environ 5 000 ménages tirés au sort. Les enquêteurs de la société ALYCE contacteront les ménages concernés à leur domicile et, si ceux-ci acceptent de participer, réaliseront l’enquête directement ou conviendront d’un rendez-vous téléphonique ultérieur.
En savoir davantage : - dans les grandes lignes ->ici... - et plus en détail ->là…
Sur le site du Grand Débat National, nombre de contributeurs proposent de rendre les transports publics gratuits, via des messages formulés en ce sens au fil des thématiques “Transition écologique” et “Organisation de l’État et des services publics”.
Les contributions préconisant la “gratuité des transports publics”, les “bus gratuits” et autres “transports en communs gratuits pour tous” s'y singularisent en effet pour inciter notamment les citoyens, espèrent-ils (c'est pas gagné), à laisser plus souvent leur voiture au "repos" et rendre ainsi les déplacements plus “verts”, moins polluants.
Une mesure qui pourrait en partie répondre vertueusement à l'enjeu du pouvoir d’achat lié, entre autres causalités, à l'effet yo-yo du prix de l’essence, facteur-starter du surgissement éruptif des “gilets jaunes”.
Mais qui pourrait paradoxalement coûter cher selon certains contributeurs, d'autres appelant à s'inspirer en conséquence de certaines expériences de gratuité type "Dunkerque".
Bref, autant de contributions partagées en ligne et à dénicher au sein des rubriques précitées (mots-clés : transports publics gratuits), voire à enrichir -> ici…
« Laissée à elle-même, la bagnole finit par se détruire. Le temps que sa rapidité nous donne, elle nous le prend aussitôt pour nous expédier ailleurs. Comme le téléphone ou l'avion, pour une corvée qu'elle nous supprime, elle nous en invente mille. Elle nous mène à la campagne, mais bientôt, l'auto aidant, nous ne trouverons plus à cent kilomètres de voiture la baignade ou la verdure qui nous attendaient à cinq minutes de marche. La bagnole, c'est la liberté de mouvement, individuelle ou familiale; mais quand cent mille libertés motorisées se ruent au même endroit, c'est le bouchon. La démocratie occidentale prétend cumuler la liberté et la fabrication en série d'une masse toujours accrue d'hommes et de bagnoles : elle devra choisir. » (p. 123-124 - Edition 1967).
Présentation par l'éditeur :
« Paris n'est plus, ce n'est pas Hitler mais Citroën qui l'a détruit », constatait Bernard Charbonneau, militant écologiste avant l'heure, dans les années 60.
Avec une verve débridée, mâtinée d'ironie mordante, L'Hommauto, essai visionnaire rédigé en 1967, décrit les ravages de l'automobile sur les sociétés modernes. Paysages dévastés, atmosphère irrespirable, hécatombes sur les routes : la religion de l'automobile se fonde d'abord, selon l'auteur, sur un immense sacrifice humain. Comble de l'absurde, des véhicules conçus pour faire du 250 km/h finissent par ralentir et s'immobiliser. Le culte de la vitesse aboutit à la sclérose et à l'asphyxie.
Avec une lucidité digne d'un Orwell de la civilisation automobile, Bernard Charbonneau annonce l'avènement du totalitarisme routier qui est aujourd'hui le nôtre. Paru il y a plus de 50 ans, ce chef-d'œuvre est encore et toujours rageusement d'actualité."
A lire à pied, à cheval voire à bécane, mais assurément sans bagnole…
Extraits - Paru aux Editions Denoël en 1967, puis réédité en 2003 - Collection Médiations - 144 pages - Prix : 13,20 €.
Pour Marcel Robert, auteur du livre "Transports publics urbains - Textes sur la gratuité", il convient d'opérer sans tarder une révolution complète du système de transport, du même ordre que celle du début des années 1980.
Il faut en conséquence tout remettre à plat pour envisager un système intégré dans lequel les transports en commun seraient le moteur principal de la mobilité, les autres modes (voiture, vélo, marche, etc.) étant les modes complémentaires.
Ce qui nécessite une inversion totale du système de transport actuel en faisant tomber la voiture de son piédestal pour la mettre à sa juste place de véhicule d’appoint, en particulier en tant que voiture partagée.
Et le seul élément majeur permettant d’envisager cette nécessaire révolution du système de transport urbain (et bientôt rurbain ?) tient en un mot : gratuité.
La gratuité des transports en commun, une schnapsidee ? Nullement selon un élu de l'Eurométropole strasbourgeoise, qui appelle à une mobilisation locale en ce sens (voir texte joint en fin de post), et organise à cet effet une rencontre-citoyenne ce mardi 9 octobre (18h30) à "la Perestroïka" (2 rue Thiergarten à Strasbourg).
Thématique débattue : la gratuité des transports publics est une idée qui compte ses adeptes et ses détracteurs mais néanmoins trace sa route, 107 agglomérations pratiquant d'ores et déjà cette avancée sociale et écologique en France (ex. récent parmi d'autres : Dunkerque) et dans le monde (en Estonie notamment).
Pourquoi cela ne serait-il pas possible à Strasbourg et son agglomération ?
Cette rencontre-citoyenne sera l’occasion d'en discuter collectivement et d'envisager des perspectives d’actions concrètes en vue d'une étude de faisabilité, et rendre incontournable la question de la gratuité des transports dans le débat public.
► Appel d'Antoine Splet, conseiller à l'Eurométropole de Strasbourg : ▼