Ainsi donc, la Ville de Molsheim se voit à son tour frappée d'alsachouillardise, ce virus régionaliste essaimant actuellement en Alsace, et dont l'un des symptômes est l'apparition sauvage, sur les panneaux signalisant l'entrée des communes, d'un bandeau noir adhésif du plus mauvais effet (cf photo).
Présentant ainsi une image faussement consensuelle de la population concernée, ainsi "endeuillée" (mort de l'Alsace ? mdr...) à l'insu de son plein gré.
Mais qu'attend pour réagir à cet égard la police municipale, d'habitude si prompte à traquer les affichages associatifs et autres sur le territoire communal, hors les zones d'expression autorisées ?
A fortiori sachant que, légalement, toute autorité publique dont le mobilier urbain subit ce type de "décoration" publicitaire et/ou d'opinion peut porter plainte pour dégradations légères suivant (notamment) l'article R635-1 du Code Pénal (entre autres dispositions règlementaires) qui établit des contraventions de 5e classe (1 500 €, 3 000 € en cas de récidive). Moyennant constat de cette infraction (procès-verbal) par les agents de la force publique, avant remise aux normes du support impacté (aux frais éventuels de l'afficheur).
Dès lors, Monsieur le Maire de la cité Bugatti, quid de la politique municipale dans ce cas particulier, imputable à certains défenseurs d'une "Alsace unie", illusoirement autonome et repliée sur elle-même ?
Tolérance laxiste, traitement différencié (deux poids, deux mesures) voire adhésion (on n'ose l'imaginer) à cette démarche, limite incivique ?
A quand le drapeau "Rot un Wiss" au fronton de l'Hôtel de Ville ?