Very sexy, pour ne pas dire chaud bouillant, le traditionnel calendrier des pompiers bientôt en vente jusqu'à nos portes ? "Rassurez-vous" (à moins que vous ne soyez déçu(e)s), celui illustré ci-dessus est à vrai dire l'almanach dévoilant, comme chaque année, la plastique impeccable despompiers australiens.
Celui (millésimé 2022) de l'Amicale des Sapeurs-Pompiers de Molsheim, affiché ci-après (et prochainement distribué), s'annonce un rien plus chaste mais non moins flamboyant, et assurément plus technique qu'anatomique. On s'en satisfera... : ▼
La Chanson de Craonne appartient à ces chansons souterraines qui font leur apparition en 1917, écrites par des soldats harassés par la longue guerre. Sur une musique de Bonsoir M'amour (1911), elle est composée en avril 1917, sur le meurtrier plateau de Craonne. Son succès sur les fronts est tel que le haut commandement offre, en vain, une prime et la démobilisation à qui dénoncera l'auteur, définitivement anonyme...
La Chanson de Craonne restera interdite en France jusqu'en 1974, date à laquelle Valéry Giscard d'Estaing, en état de grâce (fraîchement élu), en autorise la diffusion sur les ondes.
Refrain : Adieu la vie, adieu l’amour, Adieu toutes les femmes. C’est bien fini, c’est pour toujours, De cette guerre infâme. C’est à Craonne, sur le plateau, Qu’on doit laisser sa peau Car nous sommes tous condamnés, Nous sommes les sacrifiés !
Texte intégral reproduit après la vidéo ci-dessous :
Quand au bout d’huit jours, le repos terminé, On va rejoindre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile. Mais c’est bien fini, on en a assez, Personn’ ne veut plus marcher, Et le cœur bien gros, comm’ dans un sanglot On dit adieu aux civelots. Même sans tambour, même sans trompette, On s’en va là haut en baissant la tête…
Refrain : Adieu la vie, adieu l’amour, Adieu toutes les femmes. C’est bien fini, c’est pour toujours, De cette guerre infâme. C’est à Craonne, sur le plateau, Qu’on doit laisser sa peau Car nous sommes tous condamnés, C'est nous les sacrifiés !
Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance, Pourtant on a l’espérance Que ce soir viendra la r'lève Que nous attendons sans trêve. Soudain, dans la nuit et dans le silence, On voit quelqu’un qui s’avance, C’est un officier de chasseurs à pied, Qui vient pour nous remplacer. Doucement dans l’ombre, sous la pluie qui tombe, Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes… (au refrain)
C’est malheureux d’voir sur les grands boul’vards Tous ces gros qui font leur foire ; Si pour eux la vie est rose, Pour nous c’est pas la mêm’ chose. Au lieu de s’cacher, tous ces embusqués, F’raient mieux d’monter aux tranchées Pour défendr’ leurs biens, car nous n’avons rien, Nous autr’s, les pauvr’s purotins. Tous les camarades sont enterrés là, Pour défendr’ les biens de ces messieurs-là. (au refrain)
Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là r’viendront, Car c’est pour eux qu’on crève. Mais c’est fini, car les troufions Vont tous se mettre en grève. Ce s’ra votre tour, messieurs les gros, De monter sur l’plateau, Car si vous voulez faire la guerre, Payez-la de votre peau !
Le récent ralliementde Laurent Furst à la liste Rottner pour les (très) prochaines Régionales (20 et 27 juin) aura sans nul doute généré suffisamment de réactions alsaco-tsunamiques et autres ruades identitaires pour inciter ce dernier à se livrer au délicat exercice ci-dessous, limite grand écart... -> le plaidoyer pro domo : ▼
Madame, Monsieur, Chers Amis,
Je suis parfois interrogé sur ce qui m’a poussé à m’investir aux côtés de Jean Rottner pour ces élections régionales. Je le fais alors que par deux fois j’avais refusé d’être candidat à ces élections. Je le fais alors que je me suis toujours battu pour le conseil d’Alsace qui était et reste mon horizon. Je le fais alors qu’après avoir quitté volontairement l’assemblée nationale cette perspective n’était ni dans mes projets ni dans mes priorités.
6 raisons m'ont poussé à répondre favorablement à la sollicitation de Jean Rottner... -> lire la suite...
Ceci précautionneusement disserté, outre les retombées internes à venir, tumultes périphériques et autres révulsions d'autonomistes pure choucroute, l'Alsace finira bien par reconnaître (ou pas ?) les siens…
Reste à tout un chacun d'activer sa boussole, quoi qu'il en coûte, pour débroussailler un bessele ce contexte fort touffu, et tracer son chemin sans s'y perdre jusqu'à l'urne (avec ou sans parapluie, mais néanmoins sous bénédiction).
Dimanche prochain, ne confondez pas isoloir et confessionnal, mais votez !
Un ciel souhaité sans entrave, ni câble ou pylônes par un mouvement naissant d'opposition au projet d'accès "aérien" (téléphérique/télécabine) au Mont Sainte-Odile.
Un ciel souhaité vierge, limpide et dégagé donc, surplombant un massif préservé de tout coup de canif paysager et autres nuisances connexes.
Tel est, ainsi résumé, le sens de la démarche des candidats écologistes aux prochaines élections départementales (cantons d’Obernai, Molsheim et Mutzig), de l’association Nature et Vie de Barr, du collectif Le Chaudron des alternatives et de l’association Sammso (Sauvegarde du massif du Mont Sainte-Odile), appelant à une « marche de protestation contre le projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile et contre l’aménagement prévu au sommet » ce dimanche 12 juin à 9h au départ des carrières d'Ottrott-Saint-Nabor (cf tract ci-dessous).
Une "randonnée" militante, limite votive en ce haut-lieu de pèlerinage, mais dont on imagine volontiers qu'on n'y processionnera pas à genoux.
Dans la perspective des prochaines élections régionales (20 et 27 juin), l'association L214 - Ethique et Animaux invite les candidats têtes de liste à s'engager sur les 25 mesures concrètes déclinées en 8 thématiques par la charte « Une région pour les animaux ».
Les compétences régionales permettent en effet d'actionner nombre de leviers permettant d'améliorer le sort des animaux : - en incitant à l’exclusion des produits issus des pires méthodes d’élevage et d'abattage de la commande publique,
- en incitant la restauration collective à augmenter son offre de menus végétariens ou/et vegans,
- en cessant de subventionner l’élevage intensif, la corrida et la chasse,
- en améliorant l’accès aux soins vétérinaires,
- en finançant des alternatives à l’expérimentation animale...
Plus de 20 candidats se sont d'ores et déjà engagés en ce sens, parmi lesquels notamment dans le Grand Est, Aurélie Filippetti (L'Appel inédit) qui a validé 22 des 25 mesures de la charte (voir -> ici...).
N'ont pas (encore) réagi à cette démarche : Jean Rottner, Brigitte Klinkert, Laurent Jacobelli, Louise Fève et Adil Tyane. Il est dès à présent possible à tout un chacun de les interpeller via les outils mis en place sur le site Politique & Animaux (mail, facebook ou twitter).
Vidéo :"Omer est juif, Rami est arabe. Ils sont amis depuis l’enfance et ont grandi à Neve Shalom Wahat as-Salam en Israël, un village fondé en 1970 pour accueillir des familles de toutes les confessions. Comment être amis quand les deux peuples auxquels on appartient sont ennemis ?" (Réalisateur : Igal Kohen). ▼
Etabli par l'association Villes et Villages où il fait bon vivre, le palmarès 2021 (2e édition) des communes où l'on vit le mieux en France vient d'être dévoilé.
Ce classement évalue les 34 837 communes de France métropolitaine en s'appuyant sur 183 critères objectifs : la qualité de vie, la sécurité, les commerces et services, les transports, la santé, l'éducation, la solidarité, les sports et loisirs, etc.
Près de 35 000 communes en compétition donc, parmi lesquelles Molsheim, en lice dans la tranche des villes et villages affichant 5 000 à 10 000 habitants.
Résultat des courses pour la cité Bugatti (cliquer pour zoomer) : ▼
Cliquer ci-dessus pour zoomer
Si l'on s'en tient au seul département 67, la cité Bugatti se positionne ainsi en onzième position dans le listing ci-après des 19 communes bas-rhinoises (5 000 à 10 000 habitants) chronologiquement classées par ordre de mérite comme suit : ▼
La palme revenant à Souffelweyersheim dans cette catégorie, Molsheim n'est donc pour sa part point (encore) éligible au très disputé label "Villes et villages où il fait bon vivre". Rendez-vous à la prochaine édition…
Pour en savoir plus et creuser cette affaire (contexte et méthodologie), cliquer sur le logo ci-après : ▼