Les temps sont durs, le pays (la Grèce ?) est très endetté, tout le monde vit à crédit. Arrive un riche touriste. Il arrête sa belle grosse voiture devant un hôtel de la ville-capitale.
Il y pénètre, pose un billet de 200 € sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’en choisir une pour la nuit. Pour 200 €, le propriétaire de l’établissement lui confie toutes les clés et le laisse libre de choisir celle qui lui plaira.
Sitôt le touriste engagé dans l’escalier, l’hôtelier s'empare du billet de 200 €, file chez le boucher voisin et règle la dette contractée à son égard.
Dans la foulée, le boucher se rend chez l’éleveur de bêtes à qui il doit 200 € et rembourse sa dette.
L’éleveur, à son tour, s’empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au café pour y régler son ardoise.
Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit depuis quelque temps déjà.
La fille, qui occupe à crédit les chambres de l’hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui repositionne le billet sur le comptoir, pile-poil à l'endroit où l'avait initialement déposé notre touriste. Lequel redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, récupère sa coupure de 200 € et s’en va.
Personne n’a rien produit, personne n’a rien gagné mais plus personne n’a de dette !
Bon sang mais c'est bien sûr ! Et voilà pourquoi les banques n’ont présentement nul intérêt à vous prêter de l’argent, celles-ci s’enrichissant tant que vous êtes endettés.
(Source : Altermonde-sans-frontières / Auteur anonyme)