Plus on laisse de place à l’automobile et plus il y aura d’automobiles… qui auront besoin de toujours plus de place (voir illustration circulaire en fin d'article).
Exemples :
- plus on aménage de voies de circulation pour résoudre les problèmes de congestion automobile, plus la congestion se démultiplie... : "Ajouter des voies de circulation pour faire face à la congestion du trafic, c’est comme desserrer sa ceinture pour soigner l’obésité" Lewis Mumford - 1955 (clin d'oeil au GCO),
- plus on crée de parkings en coeur de ville, plus la voiture joue des coudes et des pistons pour s'y tailler une (mauvaise) place de choix (clin d'oeil à la cité Bugatti).
Le tout, bien sûr, au détriment des autres modes de déplacement :
C'est ce que d'aucuns appellent le cercle vicieux de l'automobile, ensemble de causes et d’effets qui forment une boucle dégradant la situation, car l’effet négatif nourrit et amplifie les causes qui lui donnent naissance.
Un système auto-renforçant très puissant car il s’auto-justifie et s’auto-renforce, porté par le plus grand nombre, depuis les automobilistes aux politiques, en passant par les ingénieurs, les technocrates et même les commerçants (clin d'oeil à l'ASACO).
La bonne nouvelle, c’est qu’un cercle vicieux peut aussi devenir un cercle vertueux, lorsqu’un même mécanisme de rétroaction amplificatrice entraîne des effets positifs ou bénéfiques.
La question est alors de savoir comment briser un cercle vicieux pour le transformer en cercle vertueux...