Dans sa lettre électronique du mois de juillet 2016, le député Laurent Furst affirme qu'il est de ceux qui ne "baisseront jamais les bras pour l'unité de l'Alsace" (cf extrait ci-dessus - Cliquer pour agrandir).
Tant qu'à ne pas les baisser (les bras), autant qu'il s'en serve également pour chausser ses lunettes et relire attentivement (et objectivement) les résultats du piteux référendum 2013 que l'on sait… avant d'affirmer, dans la même missive, sans ciller et brut de décoffrage, que 58 % des électeurs se sont prononcés en faveur du Conseil Unique d'Alsace (point barre ?).
Car ce disant dans une formulation pour le moins globalisante, il omet (benoîtement ?) de préciser qu'il s'agissait plus exactement de 57,65 % des suffrages exprimés (34,81 % des inscrits), soit 20,07 % du corps électoral alsacien. Et donc en l'occurrence une fort modeste portion (255 403 électeurs) des 1 272 848 électeurs inscrits (cf tableau en bas de page).
En clair, ce ne fut pas le triomphe régionaliste suggéré, assurément, un peu à l'image de sa récente pétition "Rendez-nous l'Alsace" ("Les cigognes sont de retour ?") qui vient de franchir laborieusement la barre des 3 000 signatures, 12 jours après son lancement.
Mais sans doute l'enjeu réside-t-il moins dans cette quête pétitionnaire d'une Alsace enfin "retrouvée" (puisque "disparue" ou en voie de l'être, répète-t-il à l'envi) que dans celle d'un graal stratégiquement beaucoup plus égocentré.
Cela dit et pour aller de l'avant, il est encore temps de s'inscrire solidairement dans le mouvement Grand Est, et de contribuer à y booster l'Alsace en pole position, ouverte et partageuse. Un challenge autrement "bâtisseur" que la bunkérisation rot un wiss...
Nota bene : du rififi "républicain" en perspective...