Vidéosurveillance : tous acteurs !

Sous-titre
La vidéoprotection, quel cinéma !

Deux incursions successives dans nos boîtes aux lettres nous ont permis de pré-déguster les lignes forces du menu électoral à venir des "Réveilleurs" de Molsheim. Côté "Revenants" par contre, R.A.S. dans nos BAL, leurs intentions s'embusquant encore dans les limbes. 

Qu'à cela ne tienne, il est au moins un point sur lequel devraient s'accorder les belligérants, à savoir la multiplication excessive extensive annoncée des caméras de vidéosurveillance dans notre quiète et champêtre cité. 

Bon, ceci noté, on ne va pas pour autant se prendre sempiternellement la tête sur ce très électoraliste sujet. 

Plutôt que de délayer outre-mesure notre défiance (de longue date) envers ces dispendieux outils, prétendument protecteurs et faussement rassurants (car médiocrement efficaces), nous invitons tout un chacun à éplucher objectivement (hors caméras) les pages-argumentaires de notre rubrique "Vidéosurveillance". 

Quitte à nous efforcer, pour notre part, de positiver en passant outre les dérives redoutées de cette fuite en avant techno-sécuritaire : caméras parlantes, caméras-piétons, murs indiscrets, reconnaissance faciale, drones intrusifs et on en passe... -> Technopolice…

Car il y a malgré tout matière à positiver en effet, ces "évolutions" anxiogènes ayant pour paradoxale conséquence de transformer notre banal quotidien en une palpitante et participative séquence de ciné-réalité. Et de reconvertir les artères, ruelles et venelles de Molsheim en un vaste plateau de tournage à ciel ouvert et en décor naturel, sans trucage(s).

Un studio de cinéma rurbain en quelque sorte, propulsant tout habitant au statut d'acteur si ce n'est de star en puissance.

Et ce jusque dans ses moindres et bénins agissements journaliers, moyennant, dans sa loge-chaumière, le préalable "conditionnement" qui s'impose à tout artiste avant sa prestation : _▼​​​​​​​

_▼​  Silence, on tourne ! _▼​

Oscarisable ?