Faire violence à la Nature, à la Terre et à la Création, bref se rendre coupable d'écocide, fût-ce inconsciemment, serait un péché méritant confession et contrition assumée. Telle est la conviction du pape François selon un article publié ce jour en ligne par le website Novéthic (accélérateur de transformation responsable).
L'évêque de Rome et chef de l'Eglise catholique n'y va en effet pas par 4 chemins : l'habituelle litanie-palmarès des péchés "traditionnels" (l'envie, l'orgueil, la paresse et on en passe...) souffrirait encore, selon lui d'un absent de marque : l'écocide. En clair le péché environnemental dont ses paroissiens n'auraient pas clairement conscience, regrette le pontife qui enfonce le clou en confirmant qu'il est rare que ceux-ci en fassent pénitence dans l'intimité feutrée du confessionnal.
Evoquant via ce constat "le cri de la terre, violée et blessée de mille manières par une exploitation égoïste", il rappelle en point d'orgue que "la dimension écologique est une composante imprescriptible de la responsabilité de chaque personne et chaque nation".
Sus à l'écocide donc, et cap sur la sauvegarde de la planète, ou "maison commune", moyennant les appels successifs du pontife (outre son encyclique "Laudato si"), à des mesures concrètes et immédiates sur "l'agroécologie, le respect de la connaissance des peuples autochtones, la justice climatique, la mise en œuvre d’un changement de paradigme financier ou encore la fin des combustibles fossiles".
Autant de réflexions à intégrer dans les contributions au volet "Transition écologique" de l'actuel Grand Débat National... si tant est que celles-ci soient ultérieurement prises en compte, par-delà l'isoloir clos du confessionnal et hors de portée des griffes lobbyistes de certains démons terrestres...
-> Pour aller plus loin, c'est par ici…