Un récent article pour le moins anxiogène du Chournal évoquait le spleen actuel et millésimé des viticulteurs molshémiens, lié à l'état de crise affectant la profession avec pour conséquence, parmi d'autres, « les gestes désespérés de certains vignerons » dont les suicides se multiplieraient…
Bigre ! En cause, l'état tristounet du marché et les turbulences concomitantes affectant la filière, en l'occurrence une commercialisation « compliquée » et le difficile écoulement des stocks. Bref, à la clé un "rabiot" d'invendus dans les barriques et sur les bras…
Boucs émissaires notamment désignés : les restaurateurs et la coupable étanchéité de leurs cartes des vins, limitant à 40 % le « taux de pénétration » des crus d'Alsace.
Quelque temps auparavant cependant, on apprenait via le Journal L'Alsace que l'étanchéité présumée ci-dessus serait également à l'oeuvre dans le gosier des buveurs français, dont la consommation se tarit : ▼
Regain de sobriété, consommation qualitativement plus sélective ou prix dissuasifs pour les budgets corsetés des ménages ? Sans doute un peu des trois, à la décharge partielle des restaurateurs brocardés, dont l'étanchéité locale a sans doute ses raisons : -> prochainement explicitées (droit de réponse) ?
(Image-source : journal L'Alsace)