Atlas de l'extinction animale

Ce lundi 11 mai, on déconfine à pas comptés, y compris sur le front scolaire vers lequel s'acheminent cette semaine nos chères et (re)scolarisables têtes blondes. Du moins un échantillonnage "volontaire" dont on espère qu'il puisse s'aventurer sans risques sur un parcours dûment et sanitairement balisé… Especially en cette "Journée mondiale des espèces menacées" d'extinction.

Vérification faite à cette occasion, et à notre plus grand soulagement, le spécimen "écolier" n'apparaît sur aucune des listes rouges des espèces animales et végétales en péril, établies notamment en France par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Listes rouges rejoignant le sombre panorama de « la guerre que l'humanité livre à l'animalité » et du triste palmarès de l'extinction animale pointés par l'association Robin des Bois dans son récent Atlas du business des espèces menacées (Braconnage, cruauté, contrebande…) : _▼

Descriptif : "Éléphants, rhinocéros, tigres, faucons, concombres de mer, totoabas ou tortues étoilées de l’Inde… le business de l’extinction animale étend sa toile sur la terre entière avec un chiffre d’affaires annuel évalué à au moins 14 milliards d’euros et des profits qui augmentent de 4 à 5 % par an. Le marché des animaux de compagnie, la course à l’exotisme et la recherche de prétendues vertus curatives et aphrodisiaques emballent le moteur de cette apocalypse. L’ONG Robin des Bois traque dans le monde entier les actes de braconnage et de contrebande tels qu’ils sont rapportés par les rangers, les douanes, la presse internationale et locale et les institutions judiciaires pour dénoncer la cruauté, la violence, la corruption et l’inventivité des modus operandi de chaque filière. Les textes et cartes présentées dans cet Atlas démontrent sans équivoque la mondialisation et la diversification de la contrebande du vivant. 32 espèces y sont examinées, ambassadrices de toutes les autres espèces, victimes de la guerre que l’humanité livre à l’animalité."

Atlas paru début octobre 2019 chez Arthaud, 152 p., 19,50 €.