Alors qu'à quelques (faibles) encablures de la zone d'activités de Duppigheim, le florissant groupe pharmaceutique Merck (Molsheim) annonce la création prochaine de 300 emplois, les 261 salariés de l'usine Knorr toute proche se voient à contrario promis à un "dispositif de transition professionnelle renforcé".
Et ce pour cause de fermeture définitive, brutale et sans appel de cet outil agroalimentaire, parmi d'autres, de la société-mère multinationale Unilever.
-> La faute au "fait maison" qui siphonnerait à grandes louchées, dit-on, le segment industriel concerné.
Bref, s'il n'est scientifiquement pas établi que la soupe fait grandir, dans la configuration Knorr elle fait assurément maigrir (et même tarir)… les effectifs. En clair, la soupe industrielle boit le bouillon.
Mais pourquoi diable cette défiance croissante des mangeurs de soupe ? -> Eclairage-vidéo ci-après (La soupe, que mangeons-nous vraiment ?), extrait de la série "On n'est plus des pigeons !" (France 4) : ▼
Synopsis : La soupe fait partie des indémodables de nos repas. C'est aussi un bestseller pour les industriels. Mais savons-nous vraiment ce qu'il se trouve dans nos briques de soupe achetées au supermarché ?
Ceci posé ci-dessus et "cuisiné" en 20 minutes et 38 secondes, il reste à souhaiter solidairement bon courage à chacun des 261 salariés Knorr concernés, et surtout une "transition professionnelle" appropriée et ajustée au mieux à leurs situations personnelles, familiales et géographiques.
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