Petit à petit, l'habitat participatif fait son nid.
Çà et là dans l'Hexagone fleurissent en effet des collectifs de castors en herbe, mobilisés autour d'un projet d'immeuble en commun, sans promoteur (autopromotion) mais avec l'appui sans réserve des municipalités impliquées. Le tout consolidé, nàtirlig, par les conseils avisés (et validants) d'un architecte choisi par les co-constructeurs.
Quadruple avantage : construire un type de logement sociologiquement adapté aux spécificités familiales (chaque famille dessine son plan), peu gourmand en "consommation" de surface au sol, soucieux de la donne environnementale (choix des matériaux, capteurs solaires, peintures écologiques...) et... 20% moins cher que dans une configuration classique.
Avec accessoirement en prime, l'appréciable bonus de pouvoir "dessiner" son voisinage, moyennant la bonne composition (assumée) des partenaires embarqués dans cette coquille partagée...
L'exemple évoqué ci-dessous est strasbourgeois, mais il est parfaitement déclinable dans des localités plus petites, à l'échelle d'une cité Bugatti par exemple, foncièrement corsetée de toutes parts...
-> Coup de truelle vidéo (France 2) :
(Pour zapper la pub en intro, cliquer la croix jaune en haut à droite, au terme des 5 premières secondes)...
Bref et pour conclure, si tout se passe bien, conformément à la philosophie de vie développée dans l'immeuble en question, il y a peu de chance que l'on trouve affichée dans son hall d'entrée l'une ou l'autre "sympathique" missive dans le genre de celle reproduite ci-dessous :