Depuis 60 jours, béret béarnais vissé sur la tête, écharpe rouge, sac à dos et déjà 1300 km au compteur (pédestre), l'imprévisible député Jean Lassalle arpente l'Hexagone à l'écoute des Français : « Plus d’une centaine chaque jour ».
Et autant de propos captés au quotidien et rapportés dans sa besace. Des propos pour le moins désabusés à vrai dire, traduisant à ses yeux un décalage croissant entre les citoyens et leurs élus.
Une rupture de confiance, selon lui, pour ne pas dire un rejet total, parfois, de la politique et de ses personnels…
Outre les échanges qui s'égrènent au fil de sa quête sur les routes de France, des "Cahiers de l'espoir", cousins des cahiers de doléances de l'Ancien Régime, recueillent en ligne sur son site les attentes et revendications formulées par tout un chacun, de manière individuelle ou collective.
Pour croiser sa route et le rencontrer, il convient de se tenir informé de l'itinéraire prévisionnel des étapes à venir, publié régulièrement online, et de le contacter suivant la procédure précisée dans la rubrique "Comment participer à la marche".
La presse se fait bien sûr l'écho de cette initiative, à l'exemple de l'article-témoignage publié hier 14 juin dans le journal Libération.
Extrait : «Une phrase revient tous les jours. Ne déformez pas ce que nous vous avons dit, dites-leur qu’on n’en peut plus, que la cocotte minute va exploser, qu’on n’a plus aucune confiance en vous, les politiques», résume l’élu de sa voix rocailleuse. «Seuls les maires sont épargnés parce qu’on les connaît et qu’on peut les engueuler tous les jours», ajoute-t-il.
Voilà pour l'ambiance...
Pour capter la suite -> accompagner son cheminement quotidien sur le site de la Marche et via les coulisses de Facebook
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