"Non, les députés n’ont pas voté le doublement des indemnités des élus battus aux élections.

Depuis quelques jours circule sur les réseaux sociaux la rumeur selon laquelle les députés ont voté le doublement des indemnités des élus battus aux élections. Cette rumeur, totalement fausse, a été diffusée par l’association Contribuables et associés.

Rétablir la vérité :

La mesure visée est l’allongement de l’allocation que perçoivent certains anciens élus à la fin de l’exercice de leur mandat.

Cette allocation ne concerne que :

• -  les exécutifs locaux, les maires et les présidents d’EPCI de + de 1 000 habitants ainsi que les adjoints aux maires et vice-présidents de communes/EPCI de + 20 000 habitants -10 000 à partir de 2016 ;

• -  qui, pour exercer leur mandat, ont dû cesser leur activité professionnelle ;

• -  en recherche d’emploi ou ayant repris une activité professionnelle leur procurant des revenus inférieurs aux indemnités de fonction qu'ils percevaient au titre de leur dernière fonction élective (dans ce cas, l’indemnité est proportionnellement inférieure);

• -  il faut qu’elle soit demandée par l’ancien élu.

  Elle fonctionne :

- par le financement par cotisation des communes, des départements et des régions.

Contrairement au chômage qui dure 24 mois, cette allocation a actuellement une durée maximale de 6 mois aujourd’hui. Elle représente au maximum 80% de l’indemnité perçue. Au 1er janvier 2016, date à laquelle s’applique la loi, la durée de l’allocation passe de 6 mois à 1 an et devient dégressive à compter du 7ème mois -40%.

En 2008, l’allocation ne concernait que 134 anciens élus."

Dont acte.

(Source)

C'est France 2 qui l'affirme via son regard décalé sur l'actualité ("L'Oeil du 20 heures") : le Conseil Supérieur du Notariat (CSN), farouchement opposé à la loi Macron, aurait téléguidé le stylo (ou la souris) de 174 députés pour la rédaction des amendements concernant les dispositions réformant les professions réglementées : ces parlementaires, sans doute surbookés, auraient en effet tout bonnement intégré mot pour mot, dans leur batterie d'amendements, l'une ou l'autre voire plusieurs des treize propositions d'amendements prémâchées par le tout-puissant CSN.

Diable, mais qui donc ? -> Le website de la chaîne publique France 2 propose un outil en ligne qui fonctionne comme un petit moteur de recherche et permet de détecter les députés (dont le vôtre ?) ayant déposé un tel "amendement copié-collé".

Extrait sélectif (capture d'écran) :

Bref, la pratique du lobbying, fût-elle "encadrée", n'a pas fini de s'épanouir dans les travées du Palais Bourbon -> Bonus vidéo.
Dessin de Ray Clid

En l'absence de toute annonce officielle via les médias locaux (DNA) et/ou municipaux (Molsheim-Infos, site internet, panneaux électroniques, affichage...), S'Molshemer blog se substitue au service Com de la ville de Molsheim pour informer les Molshémiens que le 1er magistrat de la cité Bugatti, M. Laurent Furst, leur présentera ses voeux 2015 aujourd'hui même (après le ramassage des sapins) à 19h30, à l'Hôtel de la Monnaie.

Nonobstant ce déficit d'information et la non-réception par tout un chacun d'une invitation explicite si ce n'est collective, il est rappelé que les citoyens de la commune, fussent-ils "lambdas" et non "forces vives", ont accès de plein droit, en leur qualité de résidents-contribuables, à cette manifestation publique et donc financée par le produit fiscal de leurs impôts.

Gageons qu'ils y seront accueillis à compte-chèques bras ouverts ! (-_-)

Qu'on se le dise...

Une démarche ci-dessus qui n'a manifestement pas été nécessaire dans la configuration ci-dessous, à Kingersheim (12 000 habitants), une planète un bessele plus participative dont tous les habitants sont clairement car officiellement conviés aux voeux du maire (Jo Spiegel), convertis en fête populaire :
(cliquer pour agrandir)
 -> En savoir plus...

Celui d'Obernai en l'occurrence, qui tient concomitamment boutique sur Facebook et s'aventure parfois à y poster, à l'occasion qui fait le larron, l'un ou l'autre commentaire traduisant le fond de sa pensée sur l'état du monde en général, et de l'Hexagone en particulier. 

Tel celui, fort peu chrétien, récemment formulé et reflété (en 5e rang) au bas de la capture d'écran reproduite ci-dessous, en écho à un article commis en ligne par un sulfureux webzine, stigmatisant notre actuelle (et vaillante) ministre de l'Education.

Coup d'oeil incrédule :

Sainte Odile, Patronne de l'Alsace et Princesse de la Lumière, s'en voile la face...