...du cinéma multiplexe (et numérisé) du Trèfle :
"La Charge Bécane héroïque"
Un petit bijou cinématographique projeté au format
"image et son submersif 4R (4 roues)"
"image et son immersif 3D",
- version "transports doux" -

Visuel-poster :

Synopsis : Progressivement acculés dans leurs "Réserves" par les Visages-Pâles-à-Moteur, les Sioux-à-Vélo et leurs frères de sang Piétons-Mohicans du Pays BMP (Bruche Mossig Piémont) tentent, au nez et à la barbe des Tuniques Bleues territoriales, une périlleuse percée dans la zone de loisirs du Trèfle (Molsheim/Dorlisheim).

Faisant fi des obstacles dressés tout au long du parcours de leur chevauchée fantastique : pistes colonisées, chausse-trappes engazonnées, mini-canyons accidentés, voies sans issue et autres infranchissables torrents-giratoires, ils s'élancent héroïquement à la conquête de contrées jusqu'alors quasi-inaccessibles...

Sans vouloir dévoiler prématurément l'épilogue de cette aventureuse équipée, S'Molshemer blog se contente d'indiquer que la coloration (Happy or Unhappy) du clap de fin ("The End") sera fonction du bon vouloir (tardif) des shériffs-aménageurs intercommunaux...

                                                                             (Photo DNA)

Une poignée d'enseignants endeuillés ont dévoilé cette semaine à Molsheim, sous les fenêtres du Palais principautaire, une stèle dédiée aux "victimes de l'Education nationale" et de ses nombreux méfaits : suppressions de postes, fermetures de classes, enseignants mal formés, enseignés impactés, parents angoissés...
Et ce en l'absence remarquée du 1er magistrat, pourtant expressément invité mais sans doute trop affairé à boucler sa triomphale tournée "saucisses de bonbons" sur le champ de bataille scolaire municipal (cf article DNA).

« Il ne faut jamais accepter les bonbons offerts par un monsieur que l'on ne connaît pas, ou peu » serinent volontiers certains parents à leur progéniture. Mais il est des circonstances dans lesquelles les bambins n'ont guère le choix. Au moins une fois l'an, neutralisés dans leurs travées certes, mais en zone pédagogique contrôlée et sous l'oeil autorisé de leurs maîtresses et maîtres mobilisés. Face à une personnalité dont on leur garantit, sans le moindre soupçon possible, l'irréfutable notoriété.

L'offrande institutionnelle s'avère en conséquence sans péril et sans risques... si ce n'est celui de s'attirer les foudres des nutritionnistes engagés dans une lutte sans merci contre l'obésité infantile et le développement de la carie dentaire.

Sans vouloir préjuger du contenu plus ou moins acidulé de la saucisse, on peut légitimement s'interroger, en effet, sur l'innocuité sanitaire de la démarche : pas de vitamines, pas d’acides gras essentiels, pas de fibres mais essentiellement des calories sous forme de sucre rapide, des conservateurs, des édulcorants, des colorants pétroliers et autres adjuvants de synthèse. Sans parler de l'emballage spécifique, un vrai-faux papier réputé mettre plus de 5 années à se dégrader naturellement. Bingo pour l'environnement !

Bref le cadeau, sans pour autant être empoisonné, n'est éco-physiologiquement guère innocent...

Mais comment éradiquer un tel rituel, ancré depuis des lustres dans les coutumes locales, en l'occurrence depuis que l'actuel bourgmestre est maire, soit plus d'une quinzaine d'années ?

En outre, le bonbon symbolisant par excellence la notion de "récompense", par quel substitut emblématique et stratégique le remplacer ? ---> Par le bonbon, tout simplement, mais biologique celui-là et sans chimie maléfique, savoureux et plus sain : sucre à base de canne biologique, de miel ou de pectine de pomme bio, sirop de glucose de blé, arômes de fruits naturels et issus d’huiles essentielles, les classiques nounours et autres « frites » étant confectionnés sans gélatine animale, supplantée par l’agar-agar, un produit gélifiant obtenu à partir d’algues.

En résumé et dans ce dernier cas, le régal est sans danger notable ni conséquentes séquelles pour nos chères têtes blondes. Pas plus d'ailleurs que pour Dame Nature, l'emballage étant constitué d'authentique papier, aisément recyclable et parfois même curieusement recyclé : coup d'oeil "design". 

La copie est donc à revoir dare dare par nos plus hautes autorités, changement de fournisseur(s) à la clé, d'ici la rentrée 2012 si ce n'est dès le prochain passage du prélat Saint-Nicolas, autre pourvoyeur patenté de friandises saccharosées.

... ça coule de source !
C'est le slogan-glouglou de l'actuelle campagne de communication diligentée par le Syndicat Départemental des Eaux et de l'Assainissement (SDEA), qui se « mobilise pour valoriser l’eau du robinet, une eau d’excellente qualité, équilibrée en sels minéraux et qui contribue à la préservation de l’environnement. »
Une offensive promotionnelle menée à coup de carafes estampillées "Eau du Bas-Rhin" et décorées au choix de cigognes, de gouttes ou de poissons.


Acheminés dans un premier temps dans les collectivités, les communes et les cantines scolaires, ces précieux flacons peuvent être acquis par tout buveur intéressé au prix modique de 5 €, les bénéfices étant intégralement reversés à l’IRCOD, association qui agit pour l’amélioration de la qualité de l’eau et de l’assainissement au Cameroun...

De quoi donner des idées à certains. Car point n'est forcément besoin de pagayer jusqu'en Afrique pour s'investir dans la coopération solidaire. A 15 petites minutes de Strasbourg (par train direct), la ville de Molsheim et plus précisément ses « quartiers situés au Nord de la voie SNCF » présentent également d'irrigables opportunités.

Titillés par l'exemplaire et très "solidariste" initiative du SDEA, certains élus-coopérateurs locaux se seraient en effet plongés, dit-on, dans l'étude et la réalisation d'une cruche complémentaire, décorée de souris et autres spécimens de la famille des Muridés.

Objectifs géostratégiques :

- sa commercialisation territoriale d'une part, le produit de la vente étant prioritairement destiné à financer dare-dare le colmatage du plus vénérable des 3 réservoirs du Stierkopf, passagèrement squatté par une flotille de rongeurs en goguette, vecteurs désignés de la récente « dégradation de la qualité bactériologique de l'eau » que l'on sait. 

- le dédommagement en nature des habitants sinistrés d'autre part, héros malgré eux d'une asséchante séquence de « restriction d'usage de l'eau », à raison d'une cruche par foyer. Un précieux écrin à vrai dire, censé redonner ses lettres de noblesse à l'eau du robinet (molshémien), désormais (re)purifiée, assure-t-on. Donc à nouveau buvable et domestiquement consommable, insiste-t-on....

Objet usuel et de proximité, la cruche "Eau de Molsheim", si elle voit le jour, représenterait en fait, selon ses ingénieux concepteurs, plus que la remise en valeur de cette eau dans toutes ses variantes gustatives, mais éminemment un outil de reconquête des buveurs effarouchés, en proie au doute si ce n'est "désamourés" (robinet, boirai-je encore de ton eau ?).

Bref, y a du boul'eau...

Ambiance de rentrée... 

Enfoncé l'iPad ! Ringardisée la tablette électronique tactile !
En cette veille de week-end, S'Molshemer blog vous invite à explorer, en 3 minutes et 20 secondes, le concept révolutionnaire BOOK (Bio-Optic Organized Knowledge), une audacieuse (r)évolution technologique à (re)découvrir sans plus tarder... :