Pour la 3e année consécutive, l'agence de conseil RESPUBLICA et l'institut Harris Interactive se sont associés pour réaliser le "baromètre de la concertation et de la décision publique".

A quelques semaines des élections municipales, cette nouvelle édition du Baromètre revient sur la perception qu’ont les Français de la concertation et de la décision publique dans le cadre municipal :
Où en est la confiance dans les élus locaux ?
Que pensent les Français des démarches participatives ?
Souhaitent-ils qu’elles se développent ?
Quelle place les promesses de concertation vont prendre dans leur choix lors du vote aux municipales ?
Qu’est-ce qu’une « bonne décision publique » ?
Quelles évolutions notoires depuis un an ?

En écho à ces questions, l'étude établit ''que davantage de Français ont participé à un processus de concertation en 2013 et que ceux-ci en tirent des conclusions très majoritairement positives... les Français accordent leur confiance aux élus qui pratiquent la concertation... En revanche, on note aussi que les personnes interrogées conservent une pointe de doute sur les finalités des processus de concertation : sont-ils réellement conduits pour instruire les décisions à prendre ou pour accompagner les décisions déjà prises ?''

En l'état actuel des modes de consultation (enquêtes publiques…) on peut effectivement se poser la question (cf les articles : "Consulter autrement, participer effectivement" et "Du consultatif au délibératif"). En outre, si 87% des sondés estiment que la concertation est une bonne chose, 69% considèrent qu'elle a pour effet de faire croire qu'on écoute les citoyens tout en décidant sans eux ! Bref, il y a encore du pain de persuasion sur la planche participative.

Ceci dit, les participants à la concertation ont une opinion très positive sur leur expérience, et considèrent très majoritairement qu'ils ont appris des choses lors de réunions de concertation.

Motifs de la participation à une concertation : majoritairement un souhait d'information. 76% des sondés considèrent qu'il faut développer les démarches de démocratie participative et ils sont de plus en plus nombreux à vouloir être impliqués sur des thèmes autres que l'aménagement et l'urbanisme, tels les débats budgétaires et les sujets de société. 

Autre indicateur : ''la confiance dans les élus connait une certaine dégradation, même si les élus qui organisent des processus de concertation inspirent davantage confiance." Laquelle se révèle plus forte au niveau local. Un élu qui a la "culture de la concertation" (à Molsheim ?) aura plus de chances d'être reconduit lors des prochaines élections municipales. Ainsi, les trois-quarts des sondés indiquent que les propositions des candidats aux municipales impacteront leur vote. On se le note...

En savoir plus :
- synthèse
- résultats plus détaillés
- Rappel d'article : "Concertation : peut mieux faire..."

Les lecteurs assidus des DNA Molsheim n'auront pas manqué d'observer ces derniers mois (avant, pendant et après la séquence thuriféraire des voeux 2014) la couverture presse pour le moins appuyée des prestations tous azimuts du député local, aux quatre coins de la circonscription.
Le tout agrémenté d'un "photomitraillage" propre à lui faire remporter haut la main, s'il existait, un éventuel concours "ma bobine partout". Noyées dans ce déferlement à sens unique, les voix dissonantes peinent à se faire entendre, à contre-courant.

Telle celle d'André Schmitt, ancien maire de Duttlenheim, auteur d'un courrier adressé en son temps au Zittung régional pour insertion dans les pages "Molsheim et environs". 
Et non publié à ce jour (sauf myopie chronique et/ou lecture sélective), car sans doute égaré quelque part dans l'escalier en colimaçon de l'agence locale, reliant la boîte aux lettres du rez-de-chaussée aux étages (décisionnels) supérieurs... (-_-)

En conséquence de quoi nous répercutons de bonne grâce ci-après, dans son jus originel, ce texte daté du 24 janvier dernier, avant qu'il ne tombe en disgrâce dans les oubliettes du 14 rue de Saverne :

(Cliquer sur la missive pour l'agrandir)
Quelqu'un a quelque chose à rajouter, ou à rétorquer ?

On se souvient qu'à l'occasion de sa première réunion publique, la liste d'opposition, actuellement en gestation en vue des Municipales 2014 à Molsheim, avait exprimé le souhait d'un débat avec le député-maire Laurent Furst.
C'était même marqué dans le Chournal (et répercuté clandestinement aux non-abonnés)...

En l'état actuel de la situation sur le terrain, nul ne sait encore s'il aura bien lieu. Mais quoi qu'il en soit et s'il se confirme, celui-ci s'annonce d'ores et déjà bigrement combatif au vu de la mise en page "sous bonne escorte" de l'article afférent, capturée sur le website DNA.fr et mouchardée ci-après.
Gilet pare-balles et casquette blindée recommandés.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir, avec les déminages d'usage :

Suite à la récente publication par l'Insee des chiffres relatifs aux populations légales 2011 (pris en compte au 01.01.2014), on sait désormais que la "petite" commune de Plaine (992 hab. dispersés sur une superficie de 2 283 hectares) n'accédera pas, lors des Municipales 2014, au mode de scrutin proportionnel de liste (liste non modifiable, parité obligatoire), réservé aux communes de plus de 1 000 habitants.

Elle continuera donc d'émarger au scrutin majoritaire plurinominal (candidatures individuelles ou groupées, panachage possible, pas d’obligation de parité).

Ceci dit, quoi qu'il en soit et sans attendre outre mesure d'en savoir plus à cet égard, certains administrés s'activaient d'ores et déjà dans l'arrière-boutique de cette  importante consultation à deux tours (23 et 30 mars). Une quinzaine d'entre eux, plus précisément, savent à vrai dire quasiment officiellement (confirmation le 12 janvier) dans quel "camp" ils officieront en la matière :Le panorama-photo ci-dessus est extrait du website "Agir autrement pour Plaine" mis en ligne ces jours-ci sous la houlette d'Astrid Scharly (tête de liste), ex-candidate PS aux Législatives 2012 (6e circ. 67) et dorénavant durablement installée dans le hameau de Champenay, intégré à Plaine.

Zone de turbulences à prévoir, donc, pour le tenant du titre, Pierre Grandadam...

Un décret signé le 12 décembre 2013 énumère les pièces à produire en vue de l'inscription sur les listes électorales (d'ici le 31 décembre prochain au plus tard, pour les scrutins 2014). 

A cet égard, notamment et par décision datée du 5 octobre 2012, le Conseil constitutionnel a annulé les dispositions de la loi du 3 juin 1969 imposant aux personnes sans domicile ni résidence fixe trois ans de rattachement ininterrompu dans la même commune pour être inscrites sur les listes électorales. 

En conséquence de quoi, tout citoyen "Voyageur" (Gens du Voyage) détenteur d'un titre de circulation précisant sa commune de rattachement (depuis 6 mois et non plus 3 ans), ainsi que les pièces habituelles attestant de sa qualité d’électeur, peut y voter.

En route vers l'isoloir (après crochet par la mairie) !