Etat des Lieux de la Sûreté Nucléaire en France : une analyse objective et sans complaisance, limite anxiogène, de l'état des centrales françaises et des risques d'accidents collatéraux, par la spécialiste Bridget Kyoto.
Internautes angoissés et tempéraments bileux s'abstenir... :
Ceci étant et compte-tenu : - des actuels et sulfureux débats entourant ce très sensible et atomique sujet, - et tout particulièrement desincertitudespesant sur l'avenir de la vieillissantecentrale de Fessenheim, on imaginerait bien volontiers l'ouverture et le développement, localement et alternativement au chantier-école "d'excellence" précité, d'un autre chantier-école tout aussi "remarquable" consacré... auxénergies renouvelablesainsi qu'à l'incontournable étape de transition à venir.
Et tant qu'à faire aux réajustements professionnels et nouveaux métiers liés à lacroissance verteen gestation.
Histoire de ne plus mettre tous les oeufs énergétiques(et d'ouverture professionnelle)dans le même panier...
Ce court métrage a été réalisé dans le cadre du concours "Changeons d'ère, sortons du nucléaire" organisé par le Réseau "Sortir du nucléaire", basé à Lyon.
En 4 minutes maximum, les candidats-vidéastes sont invités à laisser libre cours à leur imagination en s'emparant de ce thème, aucune contrainte de style ou de genre n’étant imposée et la vidéo pouvant donc prendre toutes les formes du langage audiovisuel.
Les vidéos participantes pré-sélectionnées sont progressivement mises en ligne et proposées au vote des internautes : coup d'oeil.
Huit prix (d'un montant de 150 à 1 000 euros) seront décernés en février 2012 aux lauréats sélectionnés.
Objectif : illustrer et dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept "durable" qu'elles utilisent abondamment.
Afin de dénoncer publiquement ce décalage entre les "beaux discours" d'un côté et la réalité des actes de l'autre, les Amis de la Terre s'apprêtent à décerner trois nouveaux prix Pinocchio, dans les trois catégories suivantes : - Catégorie « Plus vert que vert » : prix décerné à l'entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles. - Catégorie « Une pour tous, tout pour moi ! » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation et de surexploitation des ressources naturelles. - Catégorie « Mains sales, poches pleines » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus aboutie en terme d’opacité et de lobbying.
Résultats des courses : le 17 novembre prochain (-> lauréats des années précédentes).
Parmi les nominés 2011 apparaît la très réputée Société Générale, qui se positionne au 4e rang mondial des banques finançant le secteur nucléaire.
Présentation par les Amis de la Terre :
«La banque à "l’esprit d’équipe" est ainsi le coordinateur du consortium de banques privées à l’origine d’un financement de 1,1 milliard d’€ pour la construction du réacteur nucléaire Angra 3 sur la côte de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil.
En cas d’évacuation nécessaire, la route de secours la plus importante est souvent bloquée par des glissements de terrain et des éboulements, ce qui a été souligné à de nombreuses reprises par les collectivités locales proches du site. Sans succès. Ce réacteur de 1 350 MW serait situé à 130 km à l’ouest de Rio de Janeiro et à 220 km à l’est de Sao Paulo, les deux villes les plus importantes du Brésil. Les conséquences d’un accident majeur seraient donc dramatiques.
Basé sur un modèle de réacteur dépassé des années 70, Angra 3 reste loin de derniers standards du secteur. Des études sérieuses de 2009 concluent en plus que recourir aux énergies renouvelables au Brésil générerait plus vite une électricité moins chère.
La licence de la construction d’Angra 3, confiée au constructeur français Areva, viole les statuts de la Constitution brésilienne, qui spécifie bien que toute construction de réacteur nucléaire doit être approuvée par le Congrès, ce qui n’a jamais été le cas.
Pour aggraver son cas, la Société Générale est pressentie pour participer au financement de la construction de la centrale nucléaire de Jaitapur en Inde, également confiée à Areva. Le site est pourtant situé sur une zone à la limite de trois failles tectoniques, avec de potentiels tremblements de terre pouvant atteindre le niveau 7 sur l’échelle de Richter. Les multiples répressions des manifestations des communautés locales ont déjà fait un mort et de nombreuses arrestations arbitraires.
Un bien bel "esprit d’équipe" ! »
Et un édifiant coup de projecteur sur cette utilisation quelque peu hasardeuse des fonds confiés à la SocGen par ses clients-épargnants, sans parler de la singulière "déontologie coopérative" qui caractérise ce très atomique investissement... -> En savoir plussur les prix Pinocchio en général :clic !et sur les autres nominés 2011 en particulier : reclic !
En 14 minutes et 10 secondes, Alex, citoyen français expatrié au Japon, nous livre son témoignage brut de décoffrage sur la situation chaotique générée dans l'île du Soleil Levant par le désastre nucléaire de Fukushima. Et s'applique à nous "réveiller", avant qu'il ne soit trop tard... Sera-t-il entendu... en France ? = le premier qui s'endort réveille l'autre...
Sous le titre "L'avenir sera atomique", iconoclaste par les temps anti-nucléaires qui courent, le site Owni.fr se livre à un irradiant exercice de style en se faisant, l'espace d'un article,l'avocat du diable...
S'amorçant sur la réalité du "tout nucléaire" français (75 % de l'électricité consommée dans l'Hexagone), l'affirmation s'ancre, avec aplomb, sur l'argumentaire actuellement développé par les partisans de l'atome : - Le revirement d'Angela Merkel ? Pur opportunisme électoraliste... - La dangerosité présumée de la radioactivité ? Billevesée face aux ravages(cancers...)induits par l'exploitation des énergies fossiles. - Les énergies alternatives ? Du vent ! - Sortir du nucléaire ? Bonjour la grande panne électrique ! - Diminuer drastiquement la consommation ? Adieu la tarification "bon marché" (en France). - Vers d'autres solutions ? Bienvenue à l'infaillible ITER... - Le nucléaire fait peur ? Un "simple" problème de communication.
Décoiffant dans son insolent déroulé, l'argumentaire, qui ne reflète en rien les opinions personnelles de l'auteur, a le mérite d'interpeller et de "convoquer" à la réflexion sur l’utilité de l’atome à l’heure des énergies renouvelables. Opération réussie au vu des commentaires (étayés) qui se bousculent en queue d'article. ---> Lire le "pensum" dans son intégralité... A (re)découvrir par ailleurs :"négaWatt", un scénario réactivé
... ou Fukushima expliqué aux enfants japonais. Le réalisateur Kazuko Hachiya (八谷和彦) a réalisé un dessin animé pour expliquer aux plus jeunes la situation de la centrale nucléaire de Fukushima.
Synopsis : "Le personnage principal est Genpatsu-kun (c'est-à-dire Monsieur Centrale nucléaire) qui a mal au ventre à cause du tremblement de terre. Les docteurs (les experts en nucléaire) lui viennent en aide en lui donnant de l'eau borique froide afin qu'il ne défèque pas (qu'il n'expulse pas de radiations). Le mal de ventre de Genpatsu-kun ne faiblit pas mais sa santé est constamment surveillée, et au bout d'un moment, seules quelques petites crottes (des émissions de fumée) ont été recensées". On se rassure comme on peut...
Le dessin animé explique également en quoi, même si le pire scénario venait à se réaliser, la situation de Genpatsu-kun (la centrale de Fukushima) diffère de celle de Monsieur Tchernobyl lorsqu'il porte une couche-culotte. Cependant, au cas où Monsieur Genpatsu en viendrait à déféquer (c'est-à-dire que la centrale nucléaire explose), les effets sur la santé de la population vivant dans les environs de la centrale seraient très graves durant des décennies". Pour le moins (cf MOX)....
D'aucuns se risquent à décrypter dans cette vidéo une esquisse de réplique exutoire, parmi beaucoup d'autres... plus telluriques.
-> Quoiqu'il en soit, coup d'oeil confiné (4:34) :
Notre registre lexical s'est brutalement "enrichi", ces derniers jours, d'un nouvel acronyme : MOX (abréviation de "mélange d'oxydes"), désignant le combustible (oxydes d'uranium et de plutonium issus de déchets nucléaires recyclés) alimentant les réacteurs en folie de Fukushima.
Jusqu'ici dialectiquement manipulé par les seuls initiés aux rouages complexes du débat nucléaire (scientifiques, décideurs plus ou moins technologues, écologistes et réthoriciens éclairés), le terme/concept "MOX" fait son entrée fracassante au coeur de nos conversations lambdas. Et nous dévoile tout à trac sa potentielle nocivité, au fil du délitement anxiogène de la centrale japonaise en perdition, et des infos perlées qui filtrent çà et là dans les médias.
De source dominante, pourtant, et théoriquement "sûre" d'elle-même (AREVA, fournisseur du Japon), l'utilisation du MOX engendrerait une économie d'uranium et supprimerait le coût de l'enrichissement tout en garantissant des performances et un niveau de sûreté équivalents à celles d'un réacteur fonctionnant à l'uranium naturel enrichi.
Mais de source plus militante et non moins assurée (RSN), le MOX serait en fait un matériau particulièrement toxique, hautement cancérigène et dangereusement « plus réactif que les combustibles standard » souligne Jean-Marie Brom, ingénieur atomique et directeur de recherches au CNRS. Lequel précise en sus que« leplutonium, qui n’existe pas à l’état naturel, est un poison chimique violent. Le mieux aurait été de ne pas en mettre du tout ».
Bref, nul besoin d'investiguer plus avant les entrailles de cette périlleuse alchimie pour finir d'alimenter notre défiance envers ce MOX, dont l'utilisation inconsidérée nous tétanise un MAX. Outre qu'il menace désormais, s'il se répand, l'existence de centaines de milliers de Japonais (voire davantage), précipités dans ce cauchemar, et pour lesquels la solidarités'organise.
Plus près de nous, MOX ou pas MOX et sans attendre le "retour d'expérience" (!) de la tragédie japonaise, une pétition en ligne appelle à la fermeture immédiate de la centrale alsacienne :"Ils n'ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim !" Sans parler de laproblématiquedésormais réactivée et amplifiée, d'une modification en conséquence de notre MIX énergétique, en clair le désengagement (ou non) planifié, organisé et compensé de l'option nucléaire.
A noter enfin que desrassemblementssont organisés dans toute la France, à Paris et en régions (notamment le dimanche 20 mars), en hommage aux victimes japonaises et pour dénoncer les risques encourus.
Les tremblements de terre ne sont guère prévisibles.
Pas plus ni moins que le rejet, par le tribunal administratif de Strasbourg, de la demande de fermeture de la centrale de Fessenheim (formulée par l'ATPN) 48 heures à peine avant le séisme majeur qui vient de frapper le Japon, assorti des conséquences chaotiques et éminemment nucléaires que l'on sait.
Fâcheuse coïncidence... ou déclic salvateur ?
Au regard de la dangerosité de la centrale nucléaire alsacienne (construite en 1977) et voulant croire à une prise de conscience conséquente des autorités françaises, Jean-Marie Brom et Rémi Verdet, membres de l'association "Stop Transports-Halte au Nucléaire", rappellent dans un communiqué "que la centrale nucléaire de Fessenheim est située en zone sismique avérée, qu’elle se situe en-dessous du niveau du Canal d’Alsace, et que EDF a reconnu que plus de 200M€ par réacteur seraient nécessaires pour la rendre mieux résistante aux séismes... "
Ils précisent en outre que "le Tribunal Administratif de Strasbourg, a entre autre reconnu, ce mercredi, que la résistance aux séismes de Fessenheim n’était pas établie, mais que ce fait n’était pas suffisant pour fermer la centrale.
Le tremblement de terre au Japon et ses conséquences dramatiques sont là pour faire la preuve de l’aveuglement coupable des autorités françaises dans le domaine de la sécurité nucléaire.
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En guise de clin d'oeil à la fameuse marionnette en bois et à sa très personnelle conception de la vérité, les 
En 14 minutes et 10 secondes, Alex, citoyen français expatrié au Japon, nous livre son témoignage brut de décoffrage sur la situation chaotique générée dans l'île du Soleil Levant par le désastre nucléaire de Fukushima.
