Fessenheim au pays des merveilles ?

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La mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim, ça démarre aujourd'hui. Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Quid de la reconversion du site et du territoire environnant ? S'Molshemer blog n'avait pas attendu que survienne cette problématique post-nucléaire pour se pencher (sans y tomber) sur le sujet. Et ce via un post mis en ligne le 19 janvier 2018 et recyclé in extenso ci-dessous sans autre forme de procès, flémingite du week-end oblige...

Fessenheim au pays des merveilles ?

Tout se recycle, même les centrales nucléaires. Une réalité à laquelle se confronte actuellement, avec les déchirements que l'on imagine, la commune de Fessenheim et toute ses composantes (salariés de la centrale nucléaire et leurs familles, élus locaux, habitants, commerçants…).

Partant du principe optimiste que rien ne se perd et tout se transforme, les hypothèses de reconversion vont bon train. Mais d'ici à imaginer l'installation de manèges ou d'un mur d'escalade à flancs de réacteurs (refroidis), il y a un pas… qui n'y sera jamais franchi, compte-tenu des caractéristiques potentiellement radioactives du site, fût-il décontaminé.

Et ce à l'inverse du parc de loisirs allemand « Wunderland Kalkar » illustré ci-dessus, implanté dans un surgénérateur nucléaire jamais mis en service à Kalkar au bord du Rhin (nord-ouest de l'Allemagne).

Recouverte d'une fresque de paysage alpestre, l'imposante tour de refroidissement regroupe autour d'elle moult manèges ainsi que des chambres d'hôtel, des restaurants et des bars aménagés dans les bâtiments des turbines et du réacteur. Sans oublier une piscine intérieure, un spa, des boutiques, un village bavarois et l'accès à de nombreuses activités sportives. A la clé des centaines d'emplois et un afflux annuel de visiteurs qui avoisine le million…

Bref, un rêve inaccessible pour la vénérable centrale (à bout de souffle) de Fessenheim. Laquelle,  faute de pouvoir se transformer en "pays des merveilles", voit cependant se dessiner l'hypothèse d'autres options, dont celle d'un laboratoire-vitrine du démantèlement nucléaire : longue vie assurée !

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