En théorie, tout électeur coupablement (ou à son corps défendant) absent le jour d'une élection (le 15 mars prochain, à tout hasard) peut néanmoins faire amende honorable et s'en déculpabiliser la conscience en votant par procuration. Si tant est qu'il en ait le réflexe citoyen.
Dans ce dernier cas (vivement recommandé), l'électeur en question est fermement invité à jeter son dévolu sur une personne de confiance et surtout de bonne volonté (on ne se défile pas !) dès lors chargée du périlleux devoir de voter en son lieu et place.
Sous peine en effet de planantes représailles, ladite victime désignée volontaire, et donc supposée consentante, se doit de glisser dans l'urne un bulletin strictement respectueux des consignes assénées par l'électeur en goguette.
Le tout sous réserve toutefois que ce dernier (de cordée) établisse au préalable le précieux parchemin de rigueur (Cerfa n° 14952*01 ), au plus tôt et sans attendre une ultime minute qui pourrait s'avérer fatale, voire source de perpétuels remords… (cf dessin en fin de post).
Voilà pour la théorie, qui présuppose que tout se passe bien. Mais dans la pratique, par curiosité et avant d'en vérifier la réalité de nos jours, ça se passait comment dans l'ancien monde d'avant Macron ? -> Plongée vintage dans les archives de l'an de grâce 2014 : ▼
Coup d'oeil comparatif dans le nouveau monde : ▼
Rien de bien neuf en somme sous le soleil préélectoral du nouveau monde. En résumé, on ripoline les formalités au format 2020 et c'est (re)parti comme en (20)14 !
Ceci posé et principe de précaution oblige, on valide la procédure via le website accrédité service-public, lequel vous réexplique tout en 5 coups de cuillère à pot + textes de référence, services en ligne et formulaires adéquats (vidéo en bonus) -> ici…
Bref et quitte à se répéter, l'abstention sans procuration, accidentelle ou délibérée, c'est ballot...
Faut vous faire un dessin ? ▼