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The ultimate selfie

poleurs.jpg(Dessin Poleurs)

11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 09:41
Hébergement d'urgence : on ferme !

Appel au rassemblement contre le désengagement du Bas-Rhin de l'hébergement d'urgence, ce jeudi 11 février à 16h, place du petit Broglie (derrière l’opéra) à Strasbourg.

Cette manifestation se déroulera aux abords de la résidence du préfet, lequel recevra dans le même temps Frédéric Bierry (LR), président du Conseil départemental du Bas-Rhin, pour un "échange" très attendu sur ce sujet, que l'on espère fructueux...

A l'appui de cette démarche, le Collectif des associations unies vient, pour sa part, d'adresser la lettre ouverte ci-dessous à Frédéric Bierry :

Lettre ouverte au Président du conseil départemental du Bas‐Rhin, Frédéric Bierry

Paris, le 10 février 2016

Monsieur le Président,

C’est avec colère et consternation que le Collectif des associations unies, qui regroupe 34 associations nationales de lutte contre l’exclusion, a appris votre décision de désengager le département du financement de l’hébergement et de l’accompagnement des personnes et familles sans‐abri dans le Bas‐Rhin.

La suppression brutale dans le budget départemental des crédits à l’accueil, à l’hébergement et à l'accompagnement des personnes sans‐abri ou mal‐logées, à hauteur de 640 000 euros aura des conséquences dramatiques pour les plus démunis sur votre territoire.
Comme vous le savez, la métropole strasbourgeoise compte régulièrement près de 500 personnes à la rue, sans solution de logement, et le 115 du Bas‐Rhin ne répond qu’à une demande d’hébergement sur trois.


Alors que les besoins de logements abordables et d’hébergement sont immenses, le désengagement du département, annoncé en plein hiver, entraînera inévitablement des fermetures de places, une réduction des moyens des accueils de jour des sans‐abris, touchant une dizaine de structures, avec pour conséquence inévitable une augmentation immédiate du nombre de personnes à la rue.

Comment un territoire tel que le Bas‐Rhin, dont l’histoire est marquée par la solidarité à l’égard des plus fragiles, peut‐il s’engager dans une telle voie ? Comment justifier une décision aussi brutale qui aura pour effet d’augmenter la grande précarité et les situations d’errance sur votre territoire ?

Vous évoquez la nécessité de faire des économies en pointant la compétence de l’État en matière d’hébergement et de lutte contre l’exclusion. Le Collectif des associations unies considère qu’il serait inacceptable que la réduction des dépenses publiques et le bras de fer entre l’État et le département se fassent sur le dos des personnes les plus précaires et des associations qui les accompagnent. Ce principe nous semblait acquis dans ce département du Bas‐Rhin dont l’action en faveur des mal‐logés a longtemps été volontariste.

Les associations constatent également que la baisse des subventions touchent des activités relevant clairement de la compétence légale du conseil départemental, tel que l’hébergement de familles avec de jeunes enfants (qui relève de l’aide sociale à l’enfance), l’accompagnement d’allocataires du RSA en grande difficulté ou encore l’accompagnement des ménages dans des logements d’insertion.


Plus largement, nous considérons que les personnes mal‐logées n’ont pas à être otages et finalement victimes des désaccords entre l’État et les collectivités locales sur le financement des politiques de solidarité.

Pour ces raisons, le collectif vous demande d’engager une concertation avec l’État et les associations permettant de pérenniser les réponses en matière d’accueil d’hébergement et d’accompagnement des plus démunis dans le Bas‐Rhin.

Nous sommes à votre disposition pour échanger avec vous sur les solutions à déployer afin qu’aucune personne ou famille en difficulté ne soit pénalisée par les choix budgétaires du département.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos sentiments distingués.

Pour le Collectif des Associations Unies,


Christophe Robert, Délégué général de la Fondation Abbé 

Pierre
Florent Guéguen, Directeur général de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et
 de réinsertion sociale)

Les 34 organisations du Collectif des Associations Unies
Advocacy France
Association des Cités du Secours Catholique
Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs
ATD Quart Monde
Aurore
Centre d’action sociale protestant (CASP)
Collectif National Droits de l’Homme Romeurope
Collectif Jeudi noir
Collectif Les Morts de la Rue
Comité des Sans Logis
Croix‐Rouge française
Emmaüs France
Emmaüs Solidarité
Enfants de Don Quichotte
Fédération d’aide à la santé mentale Croix marine
Fédération des Associations et des Acteurs pour la Promotion et l’Insertion par le
Logement (FAPIL)
Fédération de l’Entraide Protestante
Fédération Française des Equipes Saint‐Vincent
Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS)
FNASAT‐Gens du voyage
Fondation Abbé Pierre
Fondation de l’Armée du Salut
France Terre d’Asile
Habitat et Humanisme
Les petits frères des Pauvres
Ligue des Droits de l’Homme
Médecins du Monde
Secours Catholique
SoliHa – Solidaires pour l’habitat
Union Nationale des Amis et des Familles de Malades Psychiques (UNAFAM)
Union professionnelle du logement accompagné (UNAFO)
Union Nationale des Comités Locaux pour le Logement Autonome des Jeunes (UNCLLAJ)
Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes (UNHAJ)
Union Nationale Interfédérale des Œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS)

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 13:11

Coup de gueule d'un travailleur social

"Travailleur social depuis près de 30 ans, je suis profondément outré par la décision du Conseil départemental du Haut-Rhin de conditionner le versement du RSA à sept heures de bénévolat par semaine.

Cela s’apparente à mon sens à du travail forcé. j’ai souvent entendu ce discours typiquement de droite qui consiste à s’indigner sur le registre des discussions de comptoir d’un prétendu phénomène d’assistanat et de proposer dans la foulée assez abruptement des chantiers de travail obligatoire pour autrefois les bénéficiaires du RMI, aujourd’hui pour ceux qui touchent le RSA.

C’est à mon sens une forme de sanction, qui découle du principe d’une perception fausse, que ceux qui touchent les minimas sociaux seraient responsables de leur propre misère, et qu’il conviendrait de les rééduquer par des sortes de chantiers d’intérêt collectif. Or, c’est ignorer que la plupart souffrent davantage de leur situation qu’ils n’en vivent, hormis quelques cas marginaux.

En outre, il existe déjà des mesures aidées qui permettent aux bénéficiaires du RSA d’accéder à une activité professionnelle rémunérée et légale par le biais des Contrats Uniques d’Insertion dans le secteur public (CUI-CAE) ou privé (CUI-CIE). Les autres seraient-ils donc pour ces réacs de simples tire-aux flancs ? Permettez-moi, compte tenu de mon expérience, d’en douter fortement. Ils ne sont simplement plus en capacité pour la plupart d’occuper un emploi, pour des raisons physiques ou psychiques.  Les stigmatiser encore plus par ce genre de mesure m’apparait donc une très mauvaise idée, et je doute en outre de la légalité de cette mesure discriminatoire.

J’espère donc que le tribunal administratif sera saisi, et retoquera cette mesure inqualifiable.

Rappelons enfin qu’un bénévolat forcé, ce n’est plus du bénévolat, mais de l’exploitation pure et simple. Quand on sait que le RSA c’est environ 450 euros par mois pour une personne seule, on ne peut pas laisser dire que ce serait du parasitage. Vous en vivriez vous ?

Marre de ce genre de discours à l’emporte-pièces complètement grotesque et absolument pas rationnel. Juste de l’idéologie de droite dure, et du mépris pour les « petites gens »."

(Infosource

Complément : réaction et contre-proposition d'ATD Quart Monde : "Monnayer la solidarité nationale ? Inacceptable !".

Le RSA condamné au bénévolat forcé
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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 11:26

Enfin si, un peu beaucoup quand même...

Le projet de modification de la constitution incluant la déchéance de nationalité déboule cahin-caha, en cette fin de semaine, à l’Assemblée nationale.

Brainstorming législatif agité en perspective, sauf que cet intempestif projet, revu et corrigé, mouliné, malaxé, trituré, remodelé, arrangé, amputé, greffé et polémiqué depuis de trop longues semaines aux quatre coins de l'arène politique… tout le monde (ou presque) s’en fiche et contrefiche ! D'autres soucis taraudent à l'évidence et prioritairement le citoyen lambda, plus tangibles et plus immédiats…

Bref, que d’énergie, de salive et d'encre gaspillées en vain pour un machin-truc dont "l'efficacité" sécuritaire reste à démontrer… Et quelle déconnexion de la réalité quotidienne des Français !

Ceci dit, une fois la déchéance de nationalité actée et gravée dans le marbre de la Constitution, on tremble malgré tout quant à l'usage extensif et biaisé que pourrait en faire une certaine droite extrême, si par malheur celle-ci s'installait dans les salons et boudoirs dorés de la République. 

Vu sous cet angle et de ce seul point de vue, il serait assurément temps de siffler la fin de cette indigne "récréation" parlementaire… et d'en revenir à de moins sulfureux mais plus essentiels sujets.

-> Suivre en ligne, si affinités( et temps à tuer) : projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation.

Plan de situation :  U+21AF.svg

Dessin de na!

Dessin de na!

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 08:57

…dites à votre député que vous refusez la déchéance de nationalité !

A partir du 5 février, le projet de réforme de la Constitution présenté par le Gouvernement et prévoyant d’étendre la déchéance de la nationalité à des binationaux nés Français sera présenté à l‘Assemblée.

En l'espace de deux minutes et trois clics, dites à votre député que vous refusez l’inscription de la discrimination et de la stigmatisation dans notre Constitution.

Procédure : il suffit de taper votre numéro de département, de sélectionner votre député(e) et de donner vos nom, prénom(s) et adresse mail, pour booster le courriel pétitionnaire.

Avec : SOS Racisme, le journal Libération, l’UNEF, la FIDL, France Terre d’Asile, la CGT, le SNES, le CRAN, la FCPE 93, Zonzon 93.

-> Argumentaire

-> Pétition

En 3 clics...
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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 10:59
Pôle Emploi, cette forteresse…

 La recherche d'emploi n'a jamais été un long fleuve tranquille. A fortiori lorsque Pôle Emploi ferme ses portes pour "plus de services personnalisés" et un "accompagnement 100 % web" (gare au bug !), faisant fi au passage de la fracture numérique encore prégnante dans les catégories sociales les plus précarisées.

En effet, la Direction Générale de Pôle Emploi a décidé, de façon unilatérale et contre l'avis des organisations syndicales, de fermer les portes de ses agences au public tous les après-midis.

Les guichets alsaciens appliquent ainsi ces nouvelles modalités "d'ouverture" depuis le 7 décembre dernier.

Seules les personnes ayant décroché (à coups de clics) un rendez-vous dans ce créneau (a-m) pourront avoir directement accès aux services Pôle Emploi. Elles devront se signaler à l'entrée via un vidéo-portier. L'accueil sera filtré...

Au fil de ses "ajustements", l'agence se fait davantage forteresse que lieu d'accueil.

Coup d'oeil comparatif sur cette "évolution"… :

Auparavant Dorénavant
BON COURAGE et BONNE CHANCE !

BON COURAGE et BONNE CHANCE !

Pôle Emploi, cette forteresse…
Pôle Emploi, cette forteresse…
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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 10:06

Tel est l'intitulé de la lettre d'un lecteur récemment adressée par courriel aux DNA, publiée dans son édition d'hier et répercutée ci-dessous. 

Un lecteur que Stierkopf s'honore de compter parmi ses amis et connaissances et dont il partage ad litteram le « sentiment d'écoeurement profond ».

Bien vu Vincent ! Et partagé :

Tous les clignotants sont au rouge

Vincent Utz, enseignant de religion à la retraite

« Un sentiment d’écœurement profond s’est emparé de moi lors de la diffusion, du débat parlementaire, le mardi 17 novembre. Nous avons pu voir l’unité nationale voler en éclats, des députés utiliser la tribune pour invectiver et huer des ministres. Nous avons pu assister à un spectacle affligeant entre des hommes politiques se comportant comme de “sales garnements”, que dire, des personnes amorales qui ne respectent même pas le temps du deuil des citoyens, quelle indignité !

Ce sont les mêmes qui osent faire la morale aux jeunes, qui osent proposer des projets pour moraliser la vie publique tout en oubliant que les citoyens attendent d’eux un comportement digne, exemplaire. […]
Mon positionnement n’est pas d’ordre politique mais d’ordre citoyen. On recherche souvent les causes à la montée du FN. Nous avons là, devant nos yeux, une des causes de cette montée. L’immense majorité des députés se comportent dignement, c’est une évidence. Mais en restant silencieux, vous devenez complices de vos collègues qui traînent leur écharpe tricolore dans la boue. Ressaisissez-vous !

Fils de déporté, je sais trop le danger que peut représenter un certain national-populisme. Tous les clignotants sont au rouge. […] Quand votre soif de pouvoir saura-t-elle se mettre au service du peuple et non de vos ego surdimensionnés ? »

Merci Vincent !

Tous les clignotants sont au rouge
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 10:21
L'Eglise et les femmes

Quelques jours après le synode sur la famille au Vatican, les évêques de France, assemblés cette semaine à Lourdes, auront à coeur d'enrichir, n'en doutons pas, leur réflexion (et leurs très théologiques ébats) par la lecture du texte protestant protestataire ci-dessous :

L’Eglise de France n’a toujours rien compris au droit des femmes

"Les associations signataires tiennent à faire connaitre leur indignation face à la prise de position de la Conférence des évêques de France (CEF) concernant la campagne d’information sur l’avortement lancée par le gouvernement. Il est inadmissible que plus de 40 ans après le vote de la loi reconnaissant aux femmes le droit à disposer de leur corps, l’Eglise de France continue à s’opposer publiquement à une loi de la République. Il est inadmissible que les évêques de France se permettent de remettre en cause la liberté d’information sur un droit fondamental alors même que des groupes catholiques anti-IVG parasitent les recherches d’informations objectives sur l’accès à l’IVG en les détournant vers des sites intégristes.

Il serait temps que l’Eglise de France cesse de considérer les femmes comme des mineures qui doivent suivre les conseils des hommes d’Eglise pour leur choix les plus intimes. Il serait temps que L’Eglise de France comprenne que toutes les femmes se sentent insultées en lisant : « Le CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave ».

Les associations signataires tiennent à apporter leur soutien total à la campagne d’information lancée par le gouvernement. Elles ajoutent, compte tenu des régressions qui s’annoncent dans d’autres pays européens (au Portugal mais aussi en Espagne, pour ce qui est des mineures) d’inscrire ce droit dans la Constitution et d’engager une véritable stratégie pour que les droits sexuels et reproductifs soient inscrits dans la Charte Européenne des droits fondamentaux."

Signataires : LDIF, La CLEF. Avec le soutien particulier de : CADAC, CNDF, CNAFA, CLR, Collectif et réseau féministe « Rupture », Encore Féministes, Femm’ecolos, Femmes Solidaires, GLMU, Libres Mariannes, Marche Mondiale des Femmes, Regard de Femmes

(Source : La CLEF)

L'Eglise et les femmes
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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 09:34

Coup de gueule, sans inutiles périphrases ni précautions de style, d'une internaute sur son compte Facebook. Une page trop souvent infestée par les intrusions racistes et xénophobes d'individus dont la médiocrité intellectuelle n'a d'égale que leur indigence morale, piteux "hérauts" d'une France qu'ils fantasment "blanche, catholaïque, hétéro et patriarcale"…

-> Lecture : U+21AF.svg

"Suite à de nombreux messages racistes qui pullulent sur ma timeline facebook, un grand nettoyage s'impose, mais avant je vais quand même me permettre de dire le fond de ma pensée avant de vous dire au revoir définitivement.

Vous qui semblez découvrir soudainement la question des réfugiés et qui déplorez que "l'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde", imaginez-vous un instant, la guerre qui survient dans votre petite vie confortable. Imaginez-vous, presque du jour au lendemain, les bombes, les snipers dans les rues, votre maison rasée. Les milices et autres organisations terroristes qui se greffent là-dessus et les exactions qui commencent. Vos amis qui disparaissent et que vous ne revoyez plus. Et puis vous entendez parler des viols. Vous pensez à votre mère, à votre soeur, à votre femme.

D'un coup, votre position sociale, votre métier ou votre argent, personne n'en a plus rien à foutre. Vous n'avez plus qu'une manière d'être protégé : fuir.

Eh bien je peux te dire que même toi, trouduc que tu es derrière ton PC, tu fuirais, avec ta grognasse et tes chiards. Tu fuirais car l'once d'humanité que tu as en toi te ferais avoir cet instinct primitif de survie. Tu te retrouverais à supplier des pays environnants ou lointains de t'ouvrir leurs portes pour vivre, tout simplement.

D'ailleurs pour ceux d'entre vous qui ont des ascendances immigrées italiennes ou espagnoles, vos grands-parents et arrière-grands-parents aussi fuyaient le fascisme et la mort dans les années 30 et vous seriez pas là pour ouvrir votre bouche si tout le monde en France avait réagi comme vous. Alors essayez deux minutes de sortir de vos assertions et vous verrez que ces gens ne sont pas si différents de vous, comme vous, ils ont un instinct de survie et comme vous, ils feraient tout pour sauver la peau de leurs gosses. 

À ceux qui soudainement se préoccupent des SDF : tu peux souscrire à l'année au secours populaire, à la fondation Abbé Pierre ou aux Restos du cœur. Si t'as pas de flouz, tu peux aussi donner de ton temps, c'est facile d'être bénévole dans ces structures. et si t'as ni thunes ni temps, tu peux toujours au moins te préoccuper du clodo en bas de chez toi, en lui amenant des couvertures, des bouillottes et des repas chauds, et en prenant régulièrement de ses nouvelles. Je t'assure que ça l'aidera plus que de cracher sur les réfugiés qui sont moins responsables de son malheur que nous tous qui par notre accoutumance avons TOUS une responsabilité passive dans ce phénomène. Oui toi petit Français moyen, quoique tu fasses pour soulager ta conscience, tu resteras toujours plus responsable de tous ces jeunes de 18 piges qui crèvent dehors que le Syrien qui vient de débouler. 

A ceux qui se la jouent économistes et nous expliquent que "l'on ne peut pas se permettre", si vous aviez pris la peine de vous intéresser un minimum à la question vous sauriez que l'immigration rapporte plus qu'elle ne coûte et que l'accueil de réfugiés à long terme rapporte un bénéfice bien supérieur aux frais d'accueil avancés dans les premières années. C'est d'ailleurs pour ça que l'Allemagne, ce grand pays de gauchistes, s'apprête à en accueillir 800 000 dans les années qui viennent.

Alors détendez votre string et arrêtez de penser que 24 000 réfugiés étalés sur toute la France vont avoir un quelconque impact sur votre niveau de vie ou votre salaire, niveau de vie et salaire qu'on ne vous entend jamais défendre autrement que pour taper sur l'immigration, d'ailleurs vous êtes les premiers à gueuler contre les grévistes et les syndicats à la première occas'. 24 000, c'est moins d'un vingtième du nombre de gens qui clamsent chaque année en France. Je pense que c'est dans nos cordes.

Bref, à vous tous qui jouez les nostalgiques d'une France que vous n'avez même pas connue, qui avez peur de perdre votre "identité" parce que submergés par une culture dont vous ne connaissez rien, ouvrez grand vos oreilles : oui votre France va disparaître, celle que vous fantasmez, la France blanche, catholaïque, hétéro et patriarcale, elle est en train de crever la gueule ouverte, et c'est tant mieux. Dans les 30 ans qui viennent, quand tu sortiras dans ta rue, y aura de plus en plus de femmes voilées, de Noirs, d'Asiats, de pédés qui se cacheront même plus. C'est pas grave. Le monde change, les hommes migrent, les choses bougent, c'est normal. Y a que les morts qui ne changent pas. 

Sérieux, réglez vos problèmes perso, vos frustrations inavouées, faites une psychothérapie, parce que nourrir autant de haine pour des gens que vous ne connaissez même pas, ça fait pitié et ça donne juste l'impression que vous cherchez absolument des responsables à vos frustrations perso. Mais coco, si t'as une vie de merde, un taff de chien ou un ŒDipe pas réglé, t'auras beau cracher ton venin pour te convaincre que le problème vient d'ailleurs, ça le réglera pas. 

Sur ce, je vous souhaite sincèrement de trouver la paix, parce que votre rancœur permanente de gros frustrés, ça fait pas envie. Je vous souhaite de voyager, d'ouvrir vos yeux, vos oreilles et vos coeurs au monde et de vous rendre compte qu'il y a une vie et une humanité en-dehors de ce pays et qu'on peut apprendre d'elles. En attendant, bon vent..."

(Source)

Voilà qui est dit, crûment certes, mais avec les tripes de la sincérité. Et de l'indignation.

Merci Pauline !

La colère de Pauline
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 22:30

Reproduction ci-dessous d'un "billet-coup de gueule" rédigé par un homme en colère, exaspéré par la "médiocratisation" ambiante et croissante du débat public, et ce jusqu'au sein de sa propre famille politique :

"Piquer une bonne colère est parfois salutaire. 
Et aujourd’hui les raisons d’être en colère ne manquent pas !

Contre l’abaissement du débat public, la course à la vulgarité, la recherche du bon mot, ou mieux encore du gros mot qui fera la une des médias… et en même temps nourrira la dérision quotidienne que ces mêmes médias entretiennent avec délectation au détriment des hommes politiques.

Contre le nouveau « politiquement correct » que nous serinent à longueur de bavardages télévisés les chantres du déclinisme, les nostalgiques d’un prétendu « âge d’or », les Cassandre qui annoncent l’effondrement de la civilisation occidentale.

Contre les partis qui jouent sur les peurs des Français et dessinent le visage d’une France ratatinée dans ses égoïsmes, frileuse devant le monde global, barricadée dans d’illusoires frontières nationales, prête à jeter aux orties l’union construite si patiemment avec nos voisins européens.

Contre les falsificateurs qui diffusent le mensonge sur les réseaux sociaux et profitent d’un lâche anonymat pour attiser les haines.

Contre la sottise qui inspire la caricature d’une France de race blanche et insulte du même coup les Français de Guadeloupe, les Français de Martinique, les Français de Guyane, la belle société multiraciale de la Réunion, je n’oublie pas les Polynésiens, les Calédoniens de toutes origines, nos compatriotes venus d’Asie, du Vietnam par exemple… pardon de ne pas citer tous les Français qui savent que la patrie française ne se définit pas par la couleur de la peau mais par le partage du bien commun que constituent les valeurs de la République, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect de la laïcité.

Contre l’arrogance des bien-pensants qui se réclament bruyamment des racines chrétiennes de la France sans y être vraiment fidèles. Certes notre pays a des racines chrétiennes, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient exclusives ! J’ai été élevé dans la religion catholique et j’y demeure attaché. C’est pourquoi j’ai retenu des Evangiles, des Pères de l’Eglise, de l’enseignement des papes que les valeurs chrétiennes, c’est l’amour du prochain, l’accueil de l’étranger, le respect de l’autre, l’attention porté au plus petit, au plus faible, au plus pauvre.

Voilà, j’avais envie de vous dire tout cela. Naturellement, on se calme. J’ai une confiance inébranlable dans le bon sens des Français. Alors, ensemble, résistons aux vents mauvais. Faisons-nous confiance."

Et c'est signé… Alain Juppé. (Source) 

Bref, une saine colère que ne renieraient pas certains responsables d'autres bords politiques, et que nous dédicaçons ex abrupto, pour édification sanitaire, au tâtonnant plombier de la rue de Vaugirard (et à ses affidés)...

Dessin-source : "L'actu de Bar en blog"

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 13:39
Le Grand Soir à vélo

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A l'affiche...

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