On remercie le website "Vers une Ville Ecomobile (Vve)" de nous interpeller ainsi (élus, techniciens, citoyens intéressés…) via son outil de diagnostic et d'aide à l'élaboration d'une stratégie de mobilité territoriale.

Ce module d'autodiagnostic (gratuit) invite en effet à renseigner différents thèmes axés sur l'amélioration des déplacements, de l'environnement et du cadre de vie concerné (plan vélo, trajets piétons, trottoirs, ville à 30 km/h, sensibilisation en milieu scolaire, alternatives à la voiture, partage de l'espace public, stationnement, redynamisation du coeur de ville, logistique urbaine, maillage végétal, véhicules municipaux à faibles émissions…).

Objectifs :
- visualiser le degré d'écomobilité du territoire ausculté,
- valoriser les actions réalisées in situ,
- définir les priorités en termes de mobilité et d'aménagement.

Le thème "Réduire et apaiser la circulation motorisée" invite par exemple à s'interroger comme suit :
- le 30 à l’heure est-il généralisé dans ma ville ?
- les trottoirs sont-ils suffisamment larges pour y circuler en famille ?
- l’écomobilité est-elle promue en milieu scolaire ?

…et ainsi de suite pour le vélo, les alternatives à l’autosolisme, le stationnement, les livraisons, la végétation etc.  Le tout assorti de courts textes ad hoc.

Au terme de cette première et rapide auscultation en ligne, il suffit de s'enregistrer pour accéder gratuitement au diagnostic local complet, enrichi de bons exemples, liens utiles et chiffrés clés.

Les plus "accros" peuvent en outre étoffer leur démarche de 40 critères complémentaires et multi-sectoriels touchant à la diversité complexe des thèmes qui concourent à faire d’une ville un cadre de vie agréable et durable.

-> Et c'est par ici que ça se mouline…

Vidéo de lancement : _▼

Coronavirus : porter des gants, est-ce bien raisonnable ? -> A vrai dire, les gants ne sont clairement pas une bonne idée, le Covid-19 pouvant s'y fixer et vous contaminer à votre insu, alors que vous pensiez pourtant augmenter votre sécurité : _▼

Déconfinement oblige, fût-il progressif, les sentiers de randonnée et la forêt redeviennent accessibles... sur la pointe des pieds (et sous réserve de décisions préfectorales contraires ou de nouvelles annonces gouvernementales).

Cela étant, c'est un soulagement pour les randonneurs, coureurs et autres amoureux des espaces naturels… Mais que peut-on faire (ou pas) ?

Rappel de quelques pratiques (cliquer pour agrandir) : _▼

En savoir plus : -> ici…

...ou le cataplasme honorifique

Le gouvernement annonce la résurrection prochaine d'une "médaille de l'engagement", destinée à « récompenser les personnes qui se sont dévouées pendant la crise du Covid-19 »: _▼

- Clap de fin -

Ce lundi 11 mai, on déconfine à pas comptés, y compris sur le front scolaire vers lequel s'acheminent cette semaine nos chères et (re)scolarisables têtes blondes. Du moins un échantillonnage "volontaire" dont on espère qu'il puisse s'aventurer sans risques sur un parcours dûment et sanitairement balisé… Especially en cette "Journée mondiale des espèces menacées" d'extinction.

Vérification faite à cette occasion, et à notre plus grand soulagement, le spécimen "écolier" n'apparaît sur aucune des listes rouges des espèces animales et végétales en péril, établies notamment en France par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Listes rouges rejoignant le sombre panorama de « la guerre que l'humanité livre à l'animalité » et du triste palmarès de l'extinction animale pointés par l'association Robin des Bois dans son récent Atlas du business des espèces menacées (Braconnage, cruauté, contrebande…) : _▼

Descriptif : "Éléphants, rhinocéros, tigres, faucons, concombres de mer, totoabas ou tortues étoilées de l’Inde… le business de l’extinction animale étend sa toile sur la terre entière avec un chiffre d’affaires annuel évalué à au moins 14 milliards d’euros et des profits qui augmentent de 4 à 5 % par an. Le marché des animaux de compagnie, la course à l’exotisme et la recherche de prétendues vertus curatives et aphrodisiaques emballent le moteur de cette apocalypse. L’ONG Robin des Bois traque dans le monde entier les actes de braconnage et de contrebande tels qu’ils sont rapportés par les rangers, les douanes, la presse internationale et locale et les institutions judiciaires pour dénoncer la cruauté, la violence, la corruption et l’inventivité des modus operandi de chaque filière. Les textes et cartes présentées dans cet Atlas démontrent sans équivoque la mondialisation et la diversification de la contrebande du vivant. 32 espèces y sont examinées, ambassadrices de toutes les autres espèces, victimes de la guerre que l’humanité livre à l’animalité."

Atlas paru début octobre 2019 chez Arthaud, 152 p., 19,50 €.