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  • : S'Molshemer blog
  • : Contemplation + ou - critique d'une belle assoupie dans son alcôve territoriale, assortie de coups d'oeil ailleurs...
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The ultimate selfie

poleurs.jpg(Dessin Poleurs)

18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 08:28

tomate
Caméra au poing et trois années durant, la cinéaste Coline Serreau a parcouru le monde à la rencontre des acteurs de l’agroécologie qui font fructifier les sols aux quatre coins des continents, des femmes et des hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d'une terre trop longtemps maltraitée.

Il en résulte un documentaire engagé : "Solutions locales pour un désordre global" qui sera projeté au cinéma Le Royal à Rothau, ce vendredi 19 novembre à 20h00 (durée : 01h53min), dans le cadre d'une séance-débat proposée par le collectif SEPT Bruche et l'association SEL de la Bruche (SEL-Système d'Echange Local).

Ce film «radical» qui donne «des pistes de révoltes» dénonce haut et fort les méfaits de l’agriculture intensive et démontre qu’une autre voie est possible. Dépassant la simple dénonciation d’un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, il nous invite à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne.

Au-delà des films catastrophistes qui ont eu leur utilité "alarmiste", tel Home par exemple, Coline Serreau nous montre "qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film".

Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, l'association Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine et bien d'autres sont ces résistants, ces amoureux de la terre, dont le documentaire porte la voix. Ils apportent une réponse concrète aux défis écologiques et plus largement à la crise de civilisation que nous traversons.

Et donnent envie d'agir sans culpabiliser, dans le cadre d'initiatives alternatives locales, pour un meilleur partage des avoirs et des savoirs.

---> Site du film (avec bande-annonce).

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 06:09

Qui a dit, courant décembre 2005, devant l'association des maires des grandes villes de France : « Les habitants pourraient utilement participer à la conception et à la réalisation des projets. Il est temps de jeter les bases d'un urbanisme plus participatif, qui favoriserait l'avènement d'un cadre de vie choisi et non subi », rajoutant : « On ne peut laisser, quelles que soient leurs qualités, les architectes et les experts des cabinets d'études décider seuls de la configuration de quartiers dans lesquels ils ne vivent pas et ne vivront pas » ?
---> Réponse...
Bluffant, non ?

Depuis lors, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Sarkozie, emportant dans les flots de l'oubli sélectif ces virtuelles incantations parmi tant d'autres...
Sans indéfiniment attendre que se traduise dans les faits et gestes présidentiels cette décoiffante conversion idéologique, aventurons-nous plutôt sur le terrain du réel, à 20 km d'ici, du côté de Strasbourg qui s'apprête à expérimenter, clés en mains, le concept d'habitat participatif. Et à accueillir dans cet état d'esprit, du 12 au 21 novembre 2010, le Forum des éco-quartiers consacré au débat sur la construction d’une ville solidaire et durable. 
Plat du jour : co-construction de la ville de demain, adaptée aux besoins des habitants et proposant des logements de qualité pour tous en limitant son impact sur l’environnement et la consommation des ressources naturelles.
Menu à la carte : ateliers participatifs, conférences, expositions, projections de films, visites, théâtre-forum, cafés-débats, jeux de rôle, etc.
Ces manifestations locales s’articuleront avec les Journées européennes des éco-quartiers * et les Rencontres nationales de l’habitat participatif **.

* Les Journées européennes des éco-quartiers (du 17 au 19 novembre 2010) traiteront des thématiques suivantes : nouvelles mobilités dans l’éco-quartier et dans la ville de demain, nouveaux modes de vie dans la ville durable et désirable, sa dimension sociale, nature et biodiversité en ville, Éco-quartiers, nouvelle illusion de la ville idéale ?
Publics : collectivités, promoteurs, bailleurs, architectes, habitants, groupes d’autopromotion, associations, conseils de quartier…

** Les Rencontres nationales de l’habitat participatif se dérouleront du 19 au 21 novembre 2010 : en réaction à l’individualisme, à l’explosion de la sphère familiale, aux défis sociaux et écologiques, il s’agit de réinventer notre façon d’habiter et de vivre ensemble, d'imaginer un nouveau type d'habitat participatif, solidaire et durable.
Sensibilités alternatives débattues : l'auto-promotion (promotion immobilière autogérée à plusieurs familles), les coopératives d’habitants (propriété collective de logements conçus et gérés de façon démocratique par ses habitants, dans une logique non spéculative) et l'habitat groupé (terme générique désignant un projet d'habitat conçu et géré par plusieurs ménages, avec des espaces partagés, parfois en coopération avec un bailleur social). 

---> Présentation globale 

affiche.jpg

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 09:19

images-copie-1.jpegPour nos managers municipaux, la cause est entendue : de la "coulée" du Muehlweg (au sud) au square Gerbrunn (à l'ouest), en passant par le lotissement des Prés (au nord-est) et par le parc des Jésuites remodelé (au centre), sans oublier la "trame" longeant la RD 93, le vert est mis.

De trame écologique en barrière végétale, on respire la chlorophylle à pleins poumons aux quatre coins de la cité Bugatti. On y baigne tous azimuts au gré d'une "palette végétale diversifiée" où par exemple "les charmes, les cornouillers blancs et les hêtres pourpres s’associent aux érables champêtres, aux chênes, aux tilleuls et aux sorbiers des oiseleurs" et où encore "les bourdaines, noisetiers et autres viornes s’épanouissent aux côtés des buddléia du père David plus connus sous le nom évocateur d’arbres à papillons aux longues branches florifères et odorifères." (cf n° 58 du bulletin "Le Molshémien", pages 16 et 17). 

Bref, un bien joli panorama, qui nous ferait presque douter de la subsistance ici ou là d'un quelconque espace réservé à notre sacro-saint cheval mécanique, la bagnole et à son pâturage favori : le bitume.
Et un fort bucolique tableau, en somme, qui paraîtrait idyllique s'il n'était sérieusement écorné par la "schnapsidee" que l'on sait, le néfaste projet LIQ en l'occurrence, pilonneur de passerelle et prédateur d'un site jusqu'alors épargné par le fléau automobile.

Après un premier tir à blanc (dispendieuse plaquette à l'appui) au printemps dernier, une enquête publique relative à cet "aménagement" est désormais ouverte en mairie de Molsheim (bureau 3 B) jusqu'au 6 décembre inclus.

Le dossier d'enquête y est accessible tous les jours de 8h15 à 12h et de 14h à 17h15, sauf les samedis, dimanches et jours fériés, offrant ainsi à tout un chacun l'opportunité d'exprimer ses observations et légitimes inquiétudes via le registre d’enquête ouvert à cet effet.

tract

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 21:14

Antenne_relais-f3412.jpgLe principe de précaution n'est pas une idée neuve en matière d'urbanisme. Mais il fait à nouveau couler beaucoup d'encre (et pas mal de salive) dans le landerneau des commentateurs juridiques et autres observateurs spécialistes patentés depuis que le Conseil d'Etat a rendu, le 19 juillet 2010, un arrêt relatif à l'implantation litigieuse d'une antenne-relais, reconnaissant l’opposabilité générale du principe de précaution aux autorisations d’urbanisme. Et modifiant sensiblement par ce fait la jurisprudence en se référant à la Charte de l’Environnement (art. 5).

Or c'est là que tout se complique...

Si l'arrêt en question stipule que le principe de précaution s’impose aux autorités administratives lorsqu’elles se prononcent sur l’octroi d’une autorisation d’urbanisme, notamment en matière de téléphonie mobile, le jugement a cependant débouté l’association plaignante, le juge administratif considérant qu’en l’état des connaissances scientifiques, le maire de la commune n’avait pas commis d’erreur d’appréciation en accordant le permis de construire pour l’implantation d’une antenne-relais (excellent sujet d'examen pour des étudiants en droit, ndlr).

La reprise de l’information par des sites plus ou moins proches des institutions fait apparaître à cet égard une diversité d'interprétation : la Gazette des Communes y voit en effet un revirement de jurisprudence qui ne pourra cependant pas conduire à l’annulation d’installation d’antennes tant qu’il n’y aura pas d’étude scientifique majeure attestant de la dangerosité des ondes électromagnétiques des antennes.
Le site Localtis estime de même que la décision ne fait pas obstacle à l’installation d’antennes. Alors que le Journal de l'Environnement y consacre un article intitulé "Le principe de précaution s'applique aux antennes-relais".
L'association Robin des Toits y met également son grain de sel, bien sûr, estimant qu'en l'espèce le principe constitutionnel de précaution est "applicable" (mais pas encore méconnu) aux antennes relais de téléphonie et au droit de l'urbanisme.

Il suffit en fait de taper sur Google les mots clés "antenne-relais, principe de précaution, urbanisme" pour se retrouver enseveli sous une avalanche de références ad hoc, textes, articles, analyses, avis juridiques et réactions militantes de tous horizons...
Bref même une chatte, fût-elle électromagnétique, n'y retrouverait pas ses petits...

Dans l'immédiat et quoiqu'il en soit, avancée pour les uns ou recul pour les autres, seul reste en lice et en première ligne, l'élu local, le maire en l'occurrence, toujours confronté au casse-tête que l'on sait : "Comment concilier équipement du territoire et risque sanitaire... et ce, avec des pouvoirs limités concernant l'implantation des antennes ?" (Le courrier des maires.fr).
Seul sur le terrain donc, dans l'espoir d'une percée dans cette nébuleuse juridique, et surtout de retombées concrètes du rapport de l'Opecst ("Incidences éventuelles sur la santé de la téléphonie mobile" - Novembre 2009) qui préconise de conférer aux maires des pouvoirs accrus en la matière et de soumettre systématiquement l'installation des antennes-relais à un permis de construire au lieu d’une simple déclaration de travaux. Une procédure plus contraignante certes, mais censée favoriser une meilleure traçabilité des implantations et débroussailler, en le recodifiant, le périmètre d'action des élus.

Wait and see...

- Dossier spécial du Courrier des Maires.fr
- Le principe de précaution s’applique enfin en droit de l’urbanisme - Interview de Céline Lherminier avocat à la Cour, cabinet Seban.  



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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 14:45

L-acces-aux-soins-des-plus-demunis-en-2010 mediumPassé relativement inaperçu dans l'actuel maelström socio-politique, le rapport 2010 de l’Observatoire de la Mission France de Médecins du Monde (MdM), récemment publié, souligne une dégradation brutale de la santé des exclus dans notre pays, alors que plusieurs projets de lois menacent de restreindre gravement l'accès aux soins des plus vulnérables : « ...La crise économique et les politiques de sécurité et d’immigration menées par le gouvernement viennent aggraver la situation sanitaire déjà très difficile de ces populations, soumises à une triple peine : exclues, premières victimes de la crise et désormais cibles désignées des politiques sécuritaires. »

Expulsions répétées, restriction des droits, démantèlement des lieux de vie, peur de se déplacer... entravent les soins et le travail de suivi médical, conduisant MdM à mettre en place, dans l'Hexagone, des réponses habituellement utilisées à l’international en situation d’urgence humanitaire : installation de camps pour sans-abris, distribution régulière de matériel de survie et aménagement de latrines, douches et citernes pour améliorer l'hygiène des migrants etc. Des réponses parfois mises à mal, sans états d'âme, par les pouvoirs publics eux-mêmes : assignation en justice de MdM après l’implantation d'un camp Rrom à Saint-Ouen, expulsion pendant une campagne de vaccination en Seine-Saint-Denis, destruction de matériel et d'équipements à Calais...

Cette politique de « criminalisation de la pauvreté », selon MdM, a des répercussions immédiates sur la santé et les conditions de vie, physique et psychologique, de ces populations comme en témoigne le bilan 2009/2010 qui sonne l'alarme via 3 chiffres clés :
- Augmentation de 17 % des patients reçus en 2 ans
- Augmentation de 30% des enfants et adolescents concernés
- Doublement du retard aux soins entre 2007 et 2009

Une situation qui ne peut qu'être davantage plombée par certaines dispositions du projet de loi sur l’immigration et du projet de loi de finances 2011 « s’ils sont votés en l’état (limitations du droit au séjour pour raisons médicales, restrictions de l’Aide Médicale d'Etat ou AME). Sans AME (dispositif de prévention, soit-dit en passant, notamment des risques d'épidémie ou de propagation de virus résistants, ndlr), les patients ne pourront faire soigner des pathologies simples qui peuvent dégénérer en complications graves et coûteuses », s’est inquiété le président de MdM qui refuse cette remise en cause d’un système de santé solidaire : « Au moment où la volonté affichée de la Ministre de la Santé est de réduire les inégalités en santé, les choix du Gouvernement excluent des soins les plus précaires. Les questions sécuritaires ne peuvent s’imposer aux questions sanitaires ».

Pour couronner le tout, certaines "bonnes âmes" de l'UMP, peu séduites par l'AME, envisagent sans rire l'instauration d'une cotisation forfaitaires de 30 euros, imposées aux immigrés illégaux. Créant ainsi un facteur supplémentaire d'éloignement sanitaire des populations les plus fragiles (et les plus volatiles). 
On imagine l'accueil triomphal d'une telle mesure par les professionnels de la santé qui bataillent, jour après jour, pour une optimisation de l'accès aux soins pour tous.

Pour conclure, le mot de la fin revient paradoxalement, une fois n'est  pas coutume, au ministre de l'Immigration soi-même, lequel convient objectivement que « de toute façon, on ne peut pas laisser des gens agoniser en France. Et ce n'est pas en réduisant les droits des sans-papiers sur place que l'on stoppera l'immigration clandestine... »

C'est capté, noté et colporté !

---> Dossier de presse, téléchargement du rapport, interviews et infographie sur le site Médecins du Monde.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 00:12

menu_chef-copie-1.jpgHaro sur les knackies, cordons bleus, steaks hachés, nugget’s et autres produits transformés à base de béchamel, conservateurs, panures et graisses polysaturées ! 
Sus à la restauration "à boire" : yaourts, soupes, purées, produits hachés, bolognaise !

Dévoilant les coulisses de la restauration collective, Philippe Durrèche, co-auteur avec Jacques Pélissard d'un livre-entretien intitulé "Cantine, le règne de la mal-bouffe ?" (Editions Mordicus), n'y va pas avec le dos de la cuillère dans deux interviews accordées respectivement à la Gazette des Communes* et au site Elle.fr**.

Apôtre de la cuisine collective bio et conseiller de nombreuses collectivités, véritable "Monsieur Propre" de la restauration scolaire, il y exhorte les maires à faire preuve « d’audace » en faisant « plus de bio et moins de viande ! » et plaide pour le retour de « l'affectif » dans la préparation des repas.

Coup de fourchette parmi d'autres : « Réintroduisez de l’affectif dans la restauration scolaire et tous les problèmes se règleront naturellement. Car s’il y a quelqu’un de compétent en cuisine, il refusera de servir de la "cochonnerie" aux enfants », rajoutant : « L’amélioration de la qualité des repas ne passera pas par une décision technocratique. Chaque maire doit être sensibilisé à ces questions. En définitive, pour que les chose bougent, il faut "bien voter" ».
Et boum !


Réagissant à l'évocation d'une enquête UFC-Que choisir révélant que 45% des villes ne respectent pas la moitié des critères nutritionnels définis par l’Education nationale, Philippe Durrèche estime « qu'effectivement, les normes définies résultent en partie des lobbies agricoles. Ce fut le cas du verre de lait distribué dans les écoles, à partir des années 70 (et même avant, ndlr). Sous couvert de couvrir les besoins en calcium des enfants, et de participer ainsi à de meilleurs résultats scolaires, on a instauré le verre de lait en France. Ce qui permettait surtout de liquider une partie de la production laitière. Aujourd’hui, à la table du Conseil national de l’alimentation est venu s’ajouter le GECO, rassemblant des industriels qui se disent "au service de la restauration scolaire" mais sont en fait des représentants des industries agricoles, les "lessiviers" et les marchands d’inox ».
Et reboum !


Estimant en outre que la moitié des marchés n’est pas attribuée en fonction du rapport qualité/prix mais en fonction du copinage, favoritisme et corruption, il enfonce le clou concernant la commission d'appels d'offres en affirmant que « bien souvent, le maire place à la tête de cet organe l’homme qui lui est le plus dévoué pour la présider ».
Et superboum !


Quant à l'argument "garde-fou" tablant sur le fait que le marché est voté par le conseil municipal, l'auteur en fait table rase : « ...c’est une grande tartufferie ! Le conseil municipal, c’est une chambre d’enregistrement ; aucun membre du conseil ne connaîtra le fond du dossier ! ». Un positionnement franco de port et brut de décoffrage que tempère toutefois le co-auteur de l'ouvrage, Jacques Pélissard.

L'estocade finale, relative à une nécessaire éducation au goût dès le plus jeune âge, nous est portée via le site Elle.fr : « Je suis assez effrayé de voir ce que l'on sert aux enfants dans les crèches. Mettre les tout petits à l’abri des méfaits de la restauration collective devrait être un impératif pour tous les maires et toutes les mères. Commençons donc par sauver les générations futures. Pour le reste, je suis convaincu que si l'on parvenait à suivre le parcours des produits industriels servis, de la dinde jusqu'à la paupiette qui se retrouve dans les assiettes de nos enfants, plus personne n'en mangerait ! ».

Bref, ce livre mérite qu'on s'y attarde et qu'on s'en imprègne, avec discernement. Notamment dans la perspective de la création vivement espérée, au collège Rembrandt-Bugatti de Molsheim (en 2013 peut-être), d'une cantine que les parents d'élèves et leurs représentants (par ailleurs électeurs et contribuables) souhaitent authentiquement bio, tant qu'à faire...

* Intégralité de l'interview sur la Gazette.fr
**Entretien publié sur le site Elle.
- Commentaire sur le site Maire-info.com
- Analyse sur le site consommer-responsable.fr

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 12:43

Audrey-2-216x300-copie-1.jpgEt surtout, abstenez-vous d'aboyer au passage annoncé de la Caravane du tri dans les 68 communes gérées par le Select’om de Molsheim, auquel cas vous vous priveriez, en l'effarouchant, du sourire enjôleur et des conseils avisés d'Audrey, ambassadrice du tri, chargée de vous rafraîchir la mémoire en la matière et de vous (re)sensibiliser aux charmes discrets du recyclage et du compostage.

Bardée d'outils pédagogiques, de supports d’information et de jeux, Audrey animera son stand lors d’évènements particuliers sur le secteur. Elle remettra, à qui en voudra, des plaquettes récapitulatives des "écogestes" appropriés, et répondra sans détours aux questions des habitants sur ce régénérable sujet.

Dans la (fébrile) attente d'Audrey-l'ambassadrice, astiquez nickel vos poubelles et faites-lui une fleur en guise de bienvenue : triez mieux !

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 07:56

ondinbusDepuis 2010, Strasbourg participe en qualité de ville-pilote à une expérimentation nationale sur les ondes électromagnétiques. Sélectionnée sur le volet technique, la municipalité strasbourgeoise met délibérément l'accent sur le volet concertation par la mise en place, notamment, d’un atelier de projet dont les travaux alimenteront la réflexion nationale. 

Composé d’habitants, d’associations, d’élus mais aussi de professionnels et d’experts, cet atelier accompagne le suivi de l’expérimentation de la baisse des seuils et ses conséquences sur la qualité du service, tout en favorisant la diffusion de l'information, la concertation, et la réflexion sur des solutions communes.
Objectif : fusionner « débat d'experts » et « dialogue d'usagers » pour constituer un outil d'aide à la décision.

Une démarche intéressante à méditer, en terme de démocratie locale, et qui pourrait s'appliquer ailleurs et à d'autres thématiques, notamment sur les rives de la Bruche... pour peu que la volonté politique s'y manifeste (Obernai, sur les berges de l'Ehn, avait fait acte de candidature sans être au final retenue, mais au moins l'intention y était !).

Au-delà de sa démarche et des travaux menés depuis avril 2010, la ville de Strasbourg souhaite à présent ouvrir le débat au plus grand nombre et informer les citoyens. Et accueillera à cet effet, du 28 septembre au 2 octobre 2010, place d'Austerlitz, une exposition intitulée « Un monde sans fil ; les ondes en question ? » conçue par l’ABRET (Association Bretonne pour la Recherche et la Technologie) et la Fondation santé et radiofréquences (entrée gratuite). 

Horaires :
Du 28/9 au 01/10 : de 9h à 12h et de 14h à 18h30
02/10 : De 10h à 12h30 et de 14h à 17h

Des séances d’animation sont proposées pour les groupes scolaires. Réservation obligatoire au 03.88.60.95.76

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Complément d'information :
- Un débat citoyen sur les ondes
- Une professeur électro-sensible
- Ondes électromagnétiques : Strasbourg veut être ville-pilote



 

 

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 14:41

 

coloriage-peter_pan-1238180949.gifAinsi donc une bonne fée, missionnée par le Select'om de Molsheim, est désormais appelée à se pencher non pas sur nos berceaux mais sur nos poubelles, pour en sonder et décrypter le mystérieux contenu. A coup de baguette magique sans doute et tant qu'à faire sélective, moyennant bien sûr les précautions psycho-diplomatiques d'usage à ce niveau d'intervention (è pericoloso sporgersi !).

Coeur de cible : les plus distraits et négligents d'entre-nous, graines de pollueurs en puissance.
Objectif : réinculquer à tous ces étourdis et autres têtes de linotte les bons "écogestes" en la matière et réintégrer dare-dare tout ce joli monde dans les clous du recyclage et de l'écocitoyenneté.
Vaste (et nécessaire) chantier...

Mais au-delà de ce faisceau de bonnes intentions en amont des parcours de recyclage (et outre une sympathique rencontre avec notre charmante ambassadrice du tri -fiche métier-), qu'en est-il exactement en aval ?
"Et si le tri sélectif ne servait à rien..." s'interroge en effet le site "Le Point.fr" à la veille des Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets (16 et 17 septembre à Paris). Assises durant lesquelles l'accent devrait être mis sur la réduction de la production d'ordures, mais également sur le recyclage, une pratique qui ne convainc pas tout le monde : "Sur les 561 kilos de déchets générés chaque année par chaque Français, seul un tiers est finalement recyclé".
A l'origine de cette contre-performance sont entre autres pointées la complexité du tri ainsi que la non-harmonisation des règles d'ici 2015, mais pas seulement : --->  explications...

Bref, il y a encore du chemin à parcourir, et en ce sens la démarche molshémienne est parfaitement louable = séduire avant de... sanctionner, en attendant que soit levée, à l'instar de Besançon par exemple, une  redevance incitative sur le principe "pollueur-payeur" : plus le contribuable produit de déchets, plus sa taxe est élevée. Un impôt généralisable d'ici 2014, dit-on...

En amont comme en aval ?

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---> A compter du 9 octobre 2010, la Caravane du tri va démarrer ses interventions au sein des 68 communes gérées par le Select’om. Elle sera menée par Audrey, l’ambassadrice du tri nouvellement arrivée au Select’om, afin de rappeler les consignes de tri sur le secteur et sensibiliser les usagers au recyclage et compostage. Astiquez vos poubelles !
En savoir plus...
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- En ligne sur le site de la ville de Strasbourg : Mémotri, testez vos connaissances sur le tri des déchets.
- A lire sur le site e-alsace : "Des puces à la CUS".
- Une "super trieuse" de déchets emballés mise en service à Strasbourg.
- Un clic pour la planète sur le site "courriervert.fr" qui souhaite lutter contre la déforestation, le transport de prospectus source de pollution ainsi que leur production.

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