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  • : Contemplation + ou - critique d'une belle assoupie dans son alcôve territoriale, assortie de coups d'oeil ailleurs...
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The ultimate selfie

poleurs.jpg(Dessin Poleurs)

5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 13:44

...le bassin d'emploi alsacien.

get.jpeg
Selon le webzine Rue89 Strasbourg, la firme automobile Mercedes conduirait actuellement des opérations de recrutement au sein des lycées techniques alsaciens. Notamment pour alimenter son usine de camions localisée à Woerth, en Allemagne, où des centaines d'emplois peinent à trouver preneurs.


D'où les safaris-recruteurs "expéditionnés" de ce côté-ci du Rhin, au grand dam du landerneau industriel local qui galère itou pour trouver chaussure(s) à son pied sur un marché du travail hypertendu.

L'usine-filiale de transformation molshémienne, localisée rue Mercedes-Benz dans la cité Bugatti, est elle-même impactée par ce contexte ultra-concurrentiel, convient Estelle Oehri, DRH in situ : 
« Actuellement, nous sommes à la recherche de cinq salariés. Il va falloir qu’on lance une campagne de recrutement et faire de la publicité à la radio, parce que sinon, on ne les trouvera pas. On est aussi allés voir les entreprises en difficulté pour savoir s’ils seraient d’accord pour nous prêter les leurs. »


"La bonne idée serait peut-être d’aller recruter en Allemagne ?" suggère Rue89 Strasbourg, en conclusion de son article daté d'aujourd'hui et accessible dans son intégralité ici...


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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 14:46

...ou l'art de tirer des plans sur la comète le COS.

foncier.jpg
Les associations d'élus locaux n'ont pas manqué de réagir à l’annonce par le prestidigitateur de l'Elysée, sans consultation préalable, d’une hausse de 30% du coefficient d’occupation des sols (COS), censée booster l'offre de logement dans l'Hexagone.

En particulier les maires regroupés dans l'Association des petites villes de France (*) qui s'interrogent légitimement sur plusieurs points générés en pointillés par cette périlleuse initiative, à savoir :

- le caractère unilatéral de la mesure décidée sur tout le territoire sans tenir compte des objectifs de mixité sociale et de la diversité des collectivités, et qui ne prend pas en considération les précautions nécessaires à prendre pour préserver la qualité du bâti existant ou des paysages, notamment en zones de montagne ou sur le littoral ; 

- les risques de contentieux importants dans les communes en l’absence d’une réelle concertation (bonjour les conflits de voisinage...) ; 

- les risques évidents d’augmentation généralisée des prix du foncier (et donc des loyers) bien au-delà des centres villes et qui s’étendront au périurbain et à l’espace rural ; 

- et enfin, dans l'hypothèse d'une augmentation de l’offre effective de logements dans certains secteurs, la faible probabilité d'un accroissement significatif du nombre de logements sociaux, type d’habitat précisément et cruellement déficitaire dans notre pays aujourd’hui.

L’APVF souhaite en conséquence, dans un communiqué daté du 2 février, que les pouvoirs publics prennent le temps :
- d'organiser une réelle concertation avec les collectivités locales directement concernées sur le terrain,
- d'évaluer objectivement et dans toutes ses dimensions l'impact induit par cette mesure,
- et de produire toutes simulations et éléments chiffrés disponibles, permettant de mieux apprécier les résultats escomptés.

Ce qui nous projette très au-delà des prochaines échéances électorales, les 3 à 4 petits mois à venir ne suffisant manifestement plus à compenser le retard sédimenté au fil des 4 à 5 dernières années, et antérieurement.

Seul subsiste l'effet d'annonce en définitive, mais c'est sans doute l'exclusif souci électoraliste des scénaristes élyséens... sans traduction garantie dans les urnes ! Et surtout sans solution tangible dans un proche avenir pour les millions de Français précarisés par la crise du logement (**).

Bref, pour l'heure c'est du pipeau, en béton désarmé... s
auf pour quelques-uns, toujours les mêmes d'ailleurs :
crise-logement-nicolas-sarkozy-propose-daugme-L-Jx9lbD

(*) L’Association des petites villes de France fédère depuis 1990 les petites villes de 3.000 à 20.000 habitants, pour promouvoir leur rôle spécifique dans l’aménagement du territoire. Association pluraliste présidée par Martin Malvy, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, elle compte aujourd’hui plus de 1100 adhérents, présents dans tous les départements de France métropolitaine et d’outre-mer.
 
(**) -> Complément d'information : François Hollande, François Bayrou, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon ont signé le "Contrat social pour le logement" élaboré par la Fondation Abbé Pierre.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:00

occisjpgOn se souvient avoir exploré dans ce blog les subtilités de la xyloglossie, cet "art" consommé de la langue de bois. 
Voici venir à nous, à présent, l'oxymore ou oxymoron, du grec ὀξύμωρος (oxúmōros - de ὀξύς, « aigu, spirituel, fin » et de μωρός, « niais, stupide », mot qui en grec signifie « malin stupide
»), cette figure de style réthorique qui associe en une même expression contradictoire deux termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient théoriquement opposer (source Wikipédia).

Exemples parmi d'autres : clair-obscur, silence assourdissant, flexisécurité, marché civilisationnel, moralisation du capitalisme... et TVA "sociale" !

Cette manipulation lexicale nous renvoie à un récent ouvrage de Bernard Méheust ("La politique de l'oxymore") dans lequel le philosophe dénonce l'utilisation stratégique des oxymores "forgés artificiellement pour paralyser les oppositions potentielles..." et qui "favorisent la destruction des esprits, deviennent des facteurs de pathologie et des outils de mensonge", poursuivant : "Plus l’on produit d’oxymores et plus les gens sont désorientés et inaptes à penser. Utilisés à doses massives, ils rendent fou. Ainsi, si le pouvoir de Sarkozy fait rupture, c’est par la production et l’usage cynique, sans précédent dans la démocratie française, d’oxymores à grande échelle" (lire par ailleurs l'excellent article également intitulé "La politique de l'oxymore" publié dans la revue Politis).

Pour en revenir à cette TVA majorée, censée contribuer au financement de la protection sociale, mais sans nous éterniser en de trop longs discours pour en démontrer l'évidence brute antisociale (
TVA majorée = ponction aggravée sur le budget des ménages, éminemment les plus modestes et les retraités, hausse des prix à la clé sans parler des turbulences périphériques...), résumons le tout en le contractant dans le dessin-slogan ci-dessous :
screencapture2iy1-> Le dicton oxymorique du jour : "La reprise n'est pas pour plus tard que dans pas longtemps".


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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 09:13

...via la Chine

cigogne_chinoise.jpgLe site GraphiLine.com (quotidien des arts graphiques) répercute en ligne, in extenso, un courrier envoyé par les imprimeurs alsaciens (regroupés au sein de l'UNIC Alsace) à Philippe Richert, ministre et président de la région Alsace, dont les services ont subventionné un livre (Alsace, le dictionnaire du patrimoine) édité par deux éditeurs privés (dont les DNA - Editions de la Nuée Bleue) et réalisé... en Chine !

Exprimant leur « stupeur » à la lecture de l'article paru dans un Zitung régional (DNA) sous l'intitulé "Alsatique, les trésors des communes" (15.11.2011), les imprimeurs se sont déclarés particulièrement indignés par cet « éloge » d'une opération présentée comme un « événement éditorial d’importance », source de « bonheur » pour Philippe Richert, et qui précise notamment que « même si la couleur maïs du papier et la mise en page peuvent paraître un peu surannées, rien à dire pour la qualité de l’ouvrage : les chinois savent travailler et ce livre a été imprimé là-bas. En France, c’est trois fois le prix de la Chine… »

Une formulation pour le moins maladroite, à tous égards, sachant d'une part les conditions de travail infligées aux salariés chinois (16h/jour) et leurs "émoluments" au lance-pierre, sans parler de la problématique environnementale... et qui a résonné d'autre part comme une « véritable provocation » au sein de la profession du livre en Alsace, ainsi « déconsidérée ».
Bingo perdant sur toute la ligne !


-> Texte in extenso du contre-feu des imprimeurs, un cas d'école alsacien, mais pas si particulariste que cela en ces temps de repli frileux stratégique sur le "Made in France" : clic !

On imagine que la réponse du ministre-président, qui ne saurait "électoralement" tarder, sera décryptée à la loupe par tous les acteurs de la branche professionnelle impactée.

-> En savoir plus :  Comment la Région Alsace subventionne l'imprimerie chinoise.


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 11:50

32723771_8129389.jpg
Trop de fonctionnaires en France ? Cela reste à démontrer, particulièrement en Alsace qui
figure en effet au rang des régions françaises comptant le moins d'agents de la fonction publique par rapport à sa population.

C'est ce que révèle, en chiffres et en lettres,
 l'Insee-Alsace dans son étude "Profils de la fonction publique en Alsace" réalisée en partenariat avec l'OREF Alsace , le Sgare  et Direccte Alsace, et publiée dans le n° 23 du périodique "Chiffres pour l'Alsace" (novembre 2011).

Fin 2008, la fonction publique représentait 21 % de l'emploi salarié régional. L'emploi public s'est stabilisé en 2008 après une hausse de 7,2 % en cinq ans. Parmi les agents civils, 64 % sont des femmes, contre 47 % parmi les actifs ayant un emploi. Le vieillissement des agents de la fonction publique se traduira par de nombreuses fins d'activité.

A noter que dans quatre des six territoires emploi-formation de la région, notamment celui de Molsheim-Sélestat, la moitié des effectifs relève de la fonction publique d'État.


Vérification graphique (répartition des 3 fonctions publiques par territoire emploi-formation) :

carte3 alsace-copie-1

Sommaire de l'étude :
 

- Un salarié sur cinq dans la fonction publique en Alsace
En Alsace, 137 600 agents travaillent dans la fonction publique au 31 décembre 2008, au sein de 3 composantes : la fonction publique d'État qui comprend les agents des ministères et les agents des Établissements publics administratifs (Épa), la fonction publique territoriale qui compte les fonctionnaires travaillant auprès des collectivités locales, et la fonction publique hospitalière qui regroupe les personnels de santé des hôpitaux publics.
-> lire la suite...


- Un faible taux d'administration territoriale

Avec 38 200 agents, soit en moyenne 20,7 fonctionnaires territoriaux pour 1 000 habitants, la région compte le plus petit nombre d'agents territoriaux par habitant de France.
-> lire la suite...


- Dans la fonction publique, une majorité de femmes

En Alsace, 64 % des agents civils de la fonction publique sont des femmes (47 % parmi les actifs ayant un emploi). Comme au niveau national, leur présence est forte dans la fonction publique hospitalière et dans l'Éducation nationale. La fonction publique hospitalière est la plus féminisée (80 % des effectifs).
-> lire la suite...


- Effectifs stables dans la fonction publique

Pour la première fois depuis 1980, le nombre d'agents des trois fonctions publiques n'a pas augmenté en 2008. Les emplois territoriaux sont les seuls à progresser encore sur l'année. Le nombre d'emplois hospitaliers se maintient et celui des emplois d'État - les plus nombreux - diminue de 1 %.
-> lire la suite...


- Effectifs en baisse dans les ministères

Les effectifs des ministères, stables de 2002 à 2006, ont diminué, entre 2006 et 2008, d'environ 7 %, soit dans les mêmes proportions en Alsace que sur le territoire national, y compris les DOM.
-> lire la suite...


- Un vieillissement progressif

Dans les dix ans à venir, près du tiers des salariés de la fonction publique devrait cesser leur activité contre un quart des salariés alsaciens. Le non-remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux limite le nombre de jeunes entrant dans la fonction publique d'État. En conséquence, la moyenne d'âge augmente.
-> lire la suite...


- Près d'un emploi public sur deux à Strasbourg

Le territoire emploi-formation de Strasbourg rassemble 45 % des emplois publics alsaciens. Les services déconcentrés de l'État, les structures décentralisées du territoire et l'hôpital universitaire sont implantés dans la capitale de région. Avec l'importance de ses effectifs dans la recherche publique, les universités et les fonctions supérieures de l'État, mais aussi avec l'expansion des effectifs des collectivités territoriales (près de la moitié des agents territoriaux de la région y travaille), Strasbourg reste le pôle principal de concentration de l'emploi public.
-> lire la suite...

-> Accès global à l'étude en ligne : version html - version pdf - données complémentaires.


 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 06:39

arton2510.jpg
La 5e édition du baromètre du
Secours populaire sur la perception de la pauvreté, élaboré par Ipsos (*), témoigne en effet d'une "pression atmosphérique" sociale pour le moins... dépressionnaire : « Avec la crise, une majorité de plus en plus nette de Français (57%) déclare désormais avoir fait l'expérience de la pauvreté (35%), ou y avoir échappé de justesse (22%). »

Signe alarmant, soulignent les auteurs de l’enquête, «la part des jeunes parmi ces Français qui ont connu la précarité s’est accrue de manière significative : les 15-34 ans représentent désormais 29% d'entre eux, en progression de 7 points par rapport à 2010. »
85% des Français jugent ainsi le "risque de pauvreté" plus menacant pour leurs enfants que pour leur génération (+ 1 point).

Si la pauvreté progresse, « la crainte de la pauvreté n'est pas en reste. En 2010, 53% des Français déclaraient qu’il leur était déjà arrivé "d'être à un moment de leur vie sur le point de connaître une situation de pauvreté" (que cette crainte se soit ensuite matérialisée ou non) Ils sont désormais 57% à le dire (+ 4 points). »

Les observateurs inquiets notent en outre que « les Français établissent désormais le seuil de pauvreté à 1.031 euros, presque au niveau du SMIC », soit un montant sensiblement supérieur au seuil de pauvreté officiel (norme Eurostat) calculé sur la base de 60% du revenu médian national (949 euros en 2008 selon l’INSEE).

A quand l'ouragan ?


-> Résultats de l’enquête Ipsos : téléchargement (PDF, 848 Ko).

(*) Enquête réalisée auprès de 1.016 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, interrogées par téléphone les 19 et 20 août 2011. Méthode des quotas: sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d’agglomération et région.

(Source : Maire-info.com)


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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 14:55

actu_5823_vignette.jpg
Une fois n'est pas coutume, le très atomique atonique
blog UMP de la 6e circonscription n'aura guère lambiné pour répercuter online le compte-rendu synthétique de la réunion regroupant, le 5 mai dernier, élus et militants umpistes du secteur autour de leur tutélaire député. Plat de résistance au menu : "Réforme de la dépendance : enjeux et perspectives".

Une vaste problématique pour un débat globalement pétri de considérations toutes plus vertueuses les unes que les autres, naviguant de la revalorisation souhaitée du statut de l'infirmière au nécessaire renforcement du lien social et intergénérationnel (vie associative, services locaux, lutte contre l'isolement...), en passant par le souci d'une meilleure anticipation-prévention dans l'organisation des "parcours" (maintien à domicile, accueil en structure médicalisée...), sans oublier le développement des nouvelles technologies ou l'aménagement d'espaces-quartiers dédiés aux personnes dépendantes...

Bref, un patchwork d'échanges qui eût pu se tenir en des termes quasi-similaires au sein de telle section du PS, par ex. et faire socio-politiquement illusion... jusqu'à son épilogue (volontairement elliptique ?), lequel a le principal mérite de nous réinjecter dare-dare dans les clous de la "réalité sociale" assaisonnée à la sauce UMP : "Enfin, s’agissant du financement de ce « risque nouveau », tous (les participants, ndlr) se sont accordés sur la nécessité d’une plus grande prise en compte des revenus des bénéficiaires s’agissant de l’attribution de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), servie par les Conseils Généraux, et sur une évolution vers un système d’assurance privée... (obligatoire ? ndlr)". ---> Bingo pour le Medef en général et pour Guillaume Sarkozy en particulier, parmi d'autres assureurs à l'affût !

Car nous y voilà enfin : quid du financement, en effet, de cette complexe affaire, nerf sensible si ce n'est motivation-phare de la réforme en cours ? Un délicat sujet, fondamental mais stratégiquement paradoxalement traité expédié par les caciques locaux en toute fin de réunion, juste avant le verre de l'amitié...

Et dont il leur faudra bien pourtant s'expliquer, à terme et sur le fond, auprès :

- de leurs "alliés" centristes, entre autres, qui rejettent la notion même d'assurance privée universelle pour le financement de la dépendance : "une question de solidarité nationale", disent-ils en estimant que "la mise en place d'une telle assurance aura pour effet de créer injustice et inégalité tout en ne résolvant pas le problème du financement". Pour eux, "les publics les plus fragiles seront les plus défavorisés car ils seront dans l'impossibilité de souscrire cette assurance" (source L'Express.fr),

- de Roselyne Bachelot qui défend "un socle massif de solidarité",

- des 57% de Français âgés de 45 à 75 ans, globalement hostiles à l'idée d'une assurance dépendance obligatoire sur le mode des assurances auto ou habitation (sondage CSA publié le 21 avril 2011),

- et du nombre croissant d'organisations signataires de l'appel : "Exigences citoyennes sur la prise en charge de la perte d’autonomie", toutes autres considérations n'étant à leurs yeux qu'habillage pseudo-argumentaire et/ou blabla-alibi... *

En clair, le "débat" continue, quand bien même certains jugent l'affaire d'ores et déjà ficelée pré-cousue de fil d'or sarkozien...

* ---> Lire en complément : "Dépendance, la fausse réforme".
- A (re)découvrir dans ce blog, l'article : "Seniors et dépendance, un marché porteur d'avenir(s)"
.
- Billets postés sur le blog "Différences" : "L'UMP de la circonscription Molsheim-Villé rêve de privatiser l'APA" et sur celui de Bruno Freyermuth : "L'UMP de la 6e circonscription prône la privatisation de la dépendance".


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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 12:54

28151324.jpgPassés maîtres-voltigeurs dans l'art de jongler simultanément sur toutes les "latéralités", nos stratèges gouvernementaux seraient sur le point de finaliser l'un de ces scénarios emberlificotés à souhait (et à dessein) dont ils ont le secret. Et la fâcheuse coutume, depuis 2007, d'en décliner ex abrupto le script à l'insu du plein gré des partenaires sociaux et de leurs mandants, syndiqués ou non.

Source-soupçon : la conjonction de deux infos, l'une officielle et l'autre beaucoup moins.

Examinons ci-dessous l'officielle d'abord, signée de la main droite (séquence dextre), l'officieuse ensuite, ourdie via la main gauche (séquence senestre) et le résultat potentiel final (ambidextre) mixant le tout en un ébouriffant tour de passe-passe fiscal et financier : 

- séquence dextre : les pensions de retraite (régime général, régimes alignés et fonction publique) seront revalorisées de 2,1% le 1er avril 2011, et le minimum vieillesse augmenté de 4,7 % à la même date. Fort bien ! En voilà des mesures qu'elles sont bonnes et socialement justifiées, quoiqu'encore clairement insuffisantes au regard des pensions les plus modestes (encore un effort !).
Ceci dit, un tiens valant toujours mieux que deux tu l'auras, on encaisse sans rechigner. En appréhendant  attendant la suite... Car dans l'ombre de la bonne nouvelle précitée s'en tisserait une autre, moins réjouissante, subodore-t-on en coulisse, un train (de mesures) étant toujours susceptible d'en cacher un autre.

- séquence senestre : si l'on en croit, en effet, l’Union SNUI-SUD Trésor Solidaires et la Fédération générale des retraités de la fonction publique, l’abattement de 10 % sur les pensions de retraite ferait actuellement l'objet de toutes les (mauvaises) attentions gouvernementales. En termes moins précautionneux, "l'abattage" de l'abattement serait sérieusement envisagé, seule la date de l'exécution proprement dite restant à déterminer (avant 2012 ?).

- mix ambidextre :  la fourberie senestre, si elle se concrétise, se traduirait par exemple, pour un retraité déclarant 18.000 euros de pension annuelle, par une hausse d'impôt de 300 euros environ, soit la quasi-totalité du "gain" annuellement généré par la revalorisation évoquée dans la séquence dextre.
Chapeau (troué) l'artiste !
Et bingo assuré (pour les caisses de l'Etat) !


Ceci advenant, gageons pour conclure que le gros du cheptel électoral potentiellement concerné (et de moins en moins captif), pourrait fort mal bien être tenté de réfréner, davantage encore qu'il ne l'a fait récemment, ses élans civiques voire de s'en aller vaquer en des pâturages moins républicains.

Mauvaise pioche (fiscale électorale)...


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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 09:05

... et contenue voire hoquetante pour l'Alsace.

Car non contente d'être la région la plus endettée de l'Hexagone (cf "De l'insularité alsacienne"), l'Alsace pédale également dans la choucroute en matière de croissance économique.

Elle émarge à fond de cale, en effet, parmi les 11 régions françaises qui ont vu s'évaporer, sur fond de crise et de désindustrialisation, 340 000 emplois industriels depuis 2002, dont un tiers durant la seule période 2008-2009. Loin derrière le duo Corse (eh oui !) et Midi-Pyrénées qui caracole en tête du palmarès établi dans le cadre d'une étude réalisée par le cabinet Asterès.


Avec respectivement 2,4 % et 2,3 % de taux de croissance annoncé, la Corse (dopée par le tourisme et... par l'Etat -subventions-) et Midi-Pyrénées sèment en effet leurs consoeurs dont le taux moyen de croissance avoisine 1,6 % pour 2011, l'Alsace espérant pour sa part un taux "hissé" à 1,5 %.

Guère rassérénant mais progressif tout de même, nous dit-on.
Car de nature à permettre à notre région de s'extirper un tantinet de la queue du peloton, où elle lanternait depuis l'an 2000 avec les régions Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne et Bourgogne. Trois autres autres territoires industriels qui, avec l'Alsace, n'auraient pas disposé, durant la crise, d'amortisseurs adaptés pour rebondir (selon Laurent Davezies, professeur à l'université Paris XII).


Thérapie préconisée en conséquence par les experts d'Asterès (dont Nicolas Bouzou) pour maintenir la tête alsacienne hors du tonneau : diversifier les activités industrielles et s'abreuver sans retenue (et sans schnaps) aux mamelles salvatrices de la formation et de l'innovation.

Philippe, Charles et Guido savent désormais où donner de la... tétée ! (mais chacun son tour... en attendant la fusion matricielle).

(Source Localtis).
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:44

Une enquête chiffrée récemment mise en ligne sur le site Capital.fr détaille le montant actualisé de la dette de chacune des régions françaises et le poids de l'endettement conséquent par habitant.

Ce dernier varie globalement de 90 € par habitant en Aquitaine à 1060 € en Corse. Entre 2001 et 2009 seules deux régions ont diminué le niveau de leurs dettes.

Dans ce contexte, les citoyens alsaciens qui se tiennent régulièrement informés de l'état des finances publiques en général et de ses répercussions sur leurs feuilles d'impôts en particulier, ne seront pas surpris d'apprendre qu'entre 2001 et 2009, la dette de l'Alsace a augmenté de 360 % !
Et que celle-ci, d'un montant de 383 €/habitant, place désormais l'Alsace en tête des régions les plus endettées de l'Hexagone.


ruwConsidérant l'ensemble du territoire national (Corse et Dom-Tom inclus), l'Alsace pointe au 5e rang des collec-tivités les plus impactées, dans le droit sillage de la Corse, de la Guyane, de la Guadeloupe et de la Réunion, régions insulaires s'il en est... Rien d'étonnant à cela, réflexion faite, car quelque part... l'Alsace n'est-elle pas une île

L'insularité alsacienne : 
une spécificité particulariste complémentaire à intégrer et à mouliner dans le
brainstorming identitaire en cours ? 

-> Coup d'oeil détaillé sur l'endettement des régions françaises.

Dessin Pascklin 


 

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A l'affiche...

...du cinéma Le Rohan - Mutzig
-> Programmation

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