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The ultimate selfie

poleurs.jpg(Dessin Poleurs)

26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 09:00

toqdgxoe.pngPhilippe Spitz, Président de l’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace, adresse ce jour une dense et conséquente lettre ouverte aux élus d'Alsace ainsi qu'à tous les Alsaciens :

Extrait :

"Que ferons-nous si nous n’avons plus de commerce de proximité…

Dans mon village de 2 800 habitants, à Weitbruch, entre Brumath, Haguenau et Bischwiller, nous avons deux boulangeries, une boucherie et une Coop. Nous sommes enclavés, nous n’avons pas de gare, un service de bus anémique et nous avons perdu notre Poste il y a 3 ans.

La Coop n’est pas rentable mais de peu, nous dit-on ! Mais qu’est-ce que la rentabilité ? Nombre de personnes âgées viennent y faire leurs courses, nombre d’autres gens aussi d’ailleurs. Chantal, Clarisse et Sylviane nous y accueillent avec convivialité. Elles sont un lien social fort, elles donnent des nouvelles de chacun, s’inquiètent quand quelqu’un ne vient pas, propose des produits locaux, sont à l’écoute de chacun. La rentabilité de notre région n’est-il pas aussi le lien social qui nous réunit ? Dans ce monde si troublé ces jours ci et dans un proche avenir, dans ce changement de société qui se déroule devant nos yeux, devant ces bouleversements économiques dont nous sentons bien que nous n’avons pas de prise, la rentabilité économique n’est pas toute la solution. Sachons réinventer ce que nos aînés ont déjà réalisé il y a un siècle.

Comme dit mon amie Huguette Dreikauss : « Que veut-on ? C’est vrai ! On peut laisser les personnes âgées chez elle, toutes avec une perfusion. Elles n’auront plus besoin alors de magasins de proximité. Mais qui leur parlera alors ? Et qui les écoutera. » Une dame aussi m’a dit « Si on sauve la Coop, on sauve le monde…! » Cette femme avait compris que l’enjeu de la Coop dépasse la Coop. Le comprenons nous aussi ?

Si notre coop disparaît, alors nos deux boulangeries et notre boucherie disparaîtront aussi ! Car personne n’ira faire ses courses ailleurs et ne reviendra au village, à la boulangerie et à la boucherie pour compléter ses emplettes. Est-cela que nous voulons ?


Alors notre village enclavé déjà deviendra un village dortoir, une belle endormie sans liens sociaux, sans lieu d’échanges, sans lieu de vie, sans lieu qui structure. Il en est ainsi de nombre de villages ou de quartiers alsaciens. Est-cela que nous voulons ?

Si nous sommes légitimes pour porter ce combat,
- c’est aussi parce que nous voyons le profond émoi et le fort désarroi suscités par la disparition d’un emblème du mouvement coopératif, une idée forte et typiquement alsacienne,
- c’est aussi parce que nous voyons la forte inquiétude des salariés du Groupe Coop et le tourment que ressentent les nombreux fournisseurs et entrepreneurs régionaux,
- c’est aussi pour marquer notre préoccupation morale engendrée par la disparition des Coop ou leurs changements d’enseigne, et lors, le problème posé en termes de déséquilibre des territoires et de désertification des communes et des quartiers.

Nous déclarons que nous voulons un groupe Coop fort, 
- pour que l’utilisation citoyenne et la répartition des résultats de cette coopérative se fasse dans le tissu économique alsacien,
- pour que cette coopérative puise dans les bénéfices de ses grandes surfaces pour entretenir ses magasins de proximité,
- pour que cette coopérative privilégie les fournisseurs régionaux et les entrepreneurs locaux,
- pour que cette coopérative apporte une facilité d’accès et une proximité, et de ce fait de fortes économies de déplacement,
- pour qu’elle nous donne la possibilité d’acheter des produits locaux dans un espace primordial de convivialité et de rencontres..."

La suite de la lettre s'articule autour des trois questions suivantes :
- Où sont les sociétaires ?
- Où sont les alsaciennes et les alsaciens ?
- Où en est le groupe Coop ? Et son devenir ?
avant d'en appeler au sursaut solidaire des Alsaciens, des élus et des collectivités locales et territoriales, hors tous clivages politiques, pour une réflexion oecuménique sur un avenir commun, et de solliciter en urgence un entretien en ce sens avec les grands élus...

Lire l'intégralité de la lettre ouverte sur le site de l’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace : ---> COOP !

Posts publiés précédemment sur le même sujet :
- Coop Alsace : faites vos jeux !
- Ch'aime la Coop !

- Manif pour sauver la Coop
- GDK à la rescousse !
- Touche pas à ma Coop !


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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 14:30

...en rangs dispersés !

desunion-copie-1.jpgLa fragilité du commerce de proximité au centre-ville de Molsheim n'est plus à démontrer. Phénomène nullement spécifique à la seule cité Bugatti, les fermetures de "petits" magasins s'y égrènent, comme ailleurs, au fil des ans malgré les initiatives de revitalisation (type FISAC mais pas seulement) lancées conjointement par la commune et l'ASACO

Agissant jusqu'à présent de façon quelque peu exclusive (sans mauvais jeu de mots), cette association de commerçants et d'artisans locaux (minoritaire en effectifs, dit-on) est désormais concurrencée par une nouvelle "entité", un collectif opérant en parallèle et pour l'heure sans "jonction" avérée avec l'ASACO sur un terrain professionnel qui leur est pourtant commun. Celui-ci se réduisant comme peau de chagrin, on peut toutefois se laisser aller à imaginer que les deux organisations, quoique non convergentes, finiront fatalement (accidentellement ?) par s'y croiser un jour...

En attendant, convenons que l'actuelle configuration fait pour le moins désordre, l'atomisation progressive des énergies étant trop souvent synonyme, in fine, de pulvérisation définitive.
Et d'écartèlement périlleux, à l'occasion (qui fait le larron...), du 1er magistrat molshémien, improbable "ombudsman" (auto)propulsé dans ce kaléidoscope singulier.

Se mêlant modérément de ce qui le regarde en sa qualité d'usager occasionnel du bourg-centre, Stierkopf se souvient à bon escient d'un post publié le 8 mars dernier dans le présent blog sous l'intitulé : Un Town manager pour Molsheim ? 

De plus en plus perçus comme un remède opérationnel efficace au double phénomène de mitage et de désertification du coeur des villes, ces nouveaux managers au profil particulier, appelés à jouer « le rôle d’intermédiaire entre les commerçants et la municipalité », essaiment en effet dans un nombre croissant de localités de toutes tailles.

Pour mémoire, rappel de leur feuille de route telle que déclinée dans le post précité : "établir un diagnostic (état des lieux), amorcer des pistes de réflexion avec les acteurs publics et privés mais aussi associatifs, créer une dynamique de gestion collective, développer une vision globale des problématiques et fédérer tout ce joli monde autour d'un plan d'action et d'animations visant à rendre le centre-ville plus attractif pour les habitants et les consommateurs... Ouf ! Vaste programme englobant de surcroît, au-delà du commerce, tous les volets d'activités liés à la (re)dynamisation d'un centre-ville : aménagement urbain et foncier, accessibilité (en voiture ?) et donc circulation (à pied ?) + stationnement (des vélos ?), artisanat, immobilier, tourisme, culture… Bref, de quoi largement squatter l'emploi du temps (et le cerveau) d'un Town manager, et même de plusieurs, selon la taille de l'unité urbaine considérée...
Ceci posé, Molsheim est-elle une "Ville", justifiant pareil investissement ? s'interrogeait alors S'Molshemer blog, dans le doute...

Au vu de "l'évolution" de la situation et du panorama dispersé que l'on sait, la question ne se pose plus, objectivement. Ou plus précisément une réponse s'impose à l'évidence, fût-ce encore au conditionnel : la cité Bugatti serait bien inspirée de dénicher, quelque part dans son package budgétaire, de quoi financer dans la durée l'intervention d'un Town manager ès qualité, le plus à même de retricoter "serré" dans l'urgence, en toute neutralité et dans un climat d'unité, le maillage un tantinet distendu du tissus commercial (et périphérique) molshémien.

Un voeux (pieux ?) parmi d'autres, à l'horizon 2
012...


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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:42

roulette.jpg
Dès le début 2012, les aficionados de Coop Alsace pourraient bien voir leurs magasins de proximité de moins de 1 000 m² se métamorphoser sous l'enseigne
Casino. Et s'y ravitailler non pas en jetons d'accès à quelque vorace machine à sous, mais en produits estampillés par ce groupe mondial de distribution, actuellement en négociation "exclusive" avec l’Union des Coopératives d’Alsace (UCA). 

Un communiqué publié sur le site-mère de ce réseau tentaculaire (11 663 magasins, dont 9 461 en France : Géant Casino, Casino supermarché, Franprix, Leader Price, Monoprix, Petit Casino, Spar, Vival et Cdiscount) annonce en effet qu'un contrat d'approvisionnement pourrait prochainement s'appliquer à 141 magasins Coop, notamment à Molsheim, fort probablement.

Au menu, la fourniture durant sept ans d’une gamme de produits diversifiés, soit 2 500 à 15 000 références (selon la surface du point de vente, de 80 à 800 m²) réparties en marques nationales (40 % contre 90% aujourd'hui chez Coop Alsace) et marques du distributeur Casino (60 %), l’intégralité des produits régionaux alsaciens étant maintenue, Gott säi Dànk !
 

Un bouleversement de "catalogue" et d'atmosphère auquel certains clients-sociétaires, parmi les plus anciens, auront sans doute quelque difficulté à s'acclimater...

Mais au-delà de ce passage obligé, nous assure-t-on, pour un maintien consolidé du réseau de proximité :
- quid de l'avenir des personnels, embarqués (ou débarqués ?) dans cette nouvelle aventure (rachat avant terme du capital ?), additionnée à celle, controversée, du mariage avec Leclerc ?
- quid de la "philosophie Coopé" qui nous est chère, de son alsacianité, de ses valeurs mutualistes et du lien social qui la particularisent ?
- de quel poids la culture Coopé pèsera-t-elle face au veau d'or de la "rentabilité" ?

Autant d'interrogations adressées brut de décoffrage à la branche Casino Proximité, acteur majeur de ce redéploiement et qui n'aura pas trop des "valeurs de service et de satisfaction clients" dont elle se prévaut pour formuler une réponse calibrée sur mesure, dépassant de loin le strict va-et-vient du tiroir-caisse... 
Si elle y consent...

Posts publiés précédemment sur le même sujet :
- Ch'aime la Coop !

- Manif pour sauver la Coop
- GDK à la rescousse !
- Touche pas à ma Coop !


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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:55

affiches-d'Alsace-4x3;h=506,w=1123
Ce cri d'amour mutualiste s'affiche en exergue de la page d'accueil du
site internet de l'Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace en voie de création.

Cette initiative citoyenne, née d’une façon informelle le soir d’un apéro de soutien aux salariés du Point Coop de Weitbruch, sera portée sur les fonts baptismaux le 8 décembre prochain à 18h30 en la Salle des Fêtes de la ville de Reichstett, et inscrite dans la foulée au registre des Associations auprès du Tribunal de Haguenau.

Les clients-sociétaires-fondateurs "placent cette association, outre l’aspect économique évident, dans la vision d’une belle initiative, juste, populaire et nécessaire. Et tiennent à ce que cette association soit un rassemblement de tous, œcuménique, hors clivages politiques et syndicaux. Ensemble pour sauvegarder cette idée forte d’une Coopérative appartenant à tous."

Et lancent à cette occasion un appel aux adhésions ainsi qu'à la signature de la motion de soutien suivante :

Que ferons-nous si nous n’avons plus de commerce de proximité… ?

Je désire soutenir l’Association Régionale de Soutien aux Coop d’Alsace, belle initiative citoyenne, juste, populaire et nécessaire.

Je désire mettre mes compétences et m’associer à tous ceux qui ont décidé d’étudier et de mettre en œuvre les conditions nécessaires à la pérennisation du Groupe Coop si cher aux alsaciens et à son avenir.

Je veux encourager cette coopérative qui puise dans les bénéfices de ses grandes surfaces pour entretenir des magasins de proximité et qui privilégie les fournisseurs régionaux et les entrepreneurs locaux.

Je tiens à rappeler mon attachement, dans ce monde si troublé, à cet esprit solidaire, d’indépendance, de proximité, d’humanisme et de coopération.

Je revendique le droit à un commerce de proximité : la Coop du coin qui allie, outre une facilité d’accès et de ce fait de fortes économies de déplacement, la possibilité d’acheter des produits locaux dans un espace primordial de convivialité et de rencontres.

Je tiens à défendre l’utilisation citoyenne et la répartition des résultats de cette coopérative dans le tissu économique alsacien.

Et pour ce faire -> je signe !

Ailleurs au fil du site et pour le fun, au delà de la lecture toujours utile des statuts (provisoires), les amateurs de dessin apprécieront les créations graphiques contributives progressivement publiées on line, tandis que les fans d'Huguette Dreikaus ne manqueront pas de se délecter des deux textes proposés par l'humoriste alsacienne : Requiem pour une Coop et Coop c’est fini. Vraiment ?

A lire par ailleurs :
-
Coop Alsace : faites vos jeux !

Posts publiés précédemment sur le même sujet :

- Manif pour sauver la Coop
- GDK à la rescousse !
- Touche pas à ma Coop !


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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 17:28

... et l'esprit coopérateur.

nouveau-1.jpg
De rumeurs en rumeurs, d’annonces de cessions de Mutants ou de filiales en fermetures de Leclerc Express et de magasins de proximité, la liquidation progressive de l’ensemble du groupe centenaire COOP Alsace et de ses 3500 salariés ne semble plus faire de doute aux yeux de nombreux Alsaciens.
Et ce dans la plus illégale discrétion, l'actuelle direction (très "mouvante" ces derniers temps) n'informant nullement les instances représentatives du personnel et en particulier le Comité Central d'entreprise sur la réalité de la situation.


Au total, 1000 emplois seraient rapidement menacés selon les syndicats qui en appellent aujourd'hui directement aux pouvoirs publics, et particulièrement aux collectivités territoriales, pour conjurer cette menace.
Mais aussi pour sauvegarder plus généralement le commerce de proximité, certains acteurs sociaux et politiques prônant en ce sens l'octroi de prêts à 0% voire la municipalisation de certains magasins.


Le groupe COOP Alsace, partie intégrante du paysage alsacien depuis… 1902 (il y a toujours une Coop « près de chez vous » : 6 hypermarchés sous enseigne Leclerc, 27 magasins Leclerc express, 66 supermarchés et supérettes Coop, ainsi que 87 Points Coop) a en effet perdu 17,8 millions pour un chiffre d'affaires de 665 millions et une vingtaine de magasins du groupe ont été fermés ces derniers mois. D'autres devraient "suivre"...

Expressément les plus petits et donc les plus fragiles, contrevenant ainsi à l'esprit de mutualité prévalant jusqu'alors, qui solidarisait petits et gros points de vente en une même démarche coopérative (et donc compensatrice). Et mettant ainsi en péril cette véritable mission publique de proximité, vecteur de lien social (éminemment pour les personnes âgées ou dépourvues de moyens de locomotion) et modèle d’organisation économique et sociale (150 000 familles sociétaires) face aux grands distributeurs à l'emprise anonymement tentaculaire. Et aux implacables et froids calculs de "rentabilité".


Cette situation, dévastatrice sur le moral des salariés de la COOP et sur leur espoir de voir leur emploi pérennisé, porte en outre atteinte à l’ensemble des filières agricoles locales (circuits courts, sources d'équilibre écologique) et plus généralement à l’économie de la région Alsace.

A ce jour, aucun élément ne venant contredire ces rumeurs désormais envisageables, les organisations syndicales appellent à une large mobilisation des personnels, sociétaires et clients :
- contre les fermetures de magasins,
- pour la défense des emplois,
- pour la défense d’une proximité de qualité,
et à leur participation massive à la manifestation organisée le lundi 7 novembre 2011 à Strasbourg, place de Lattre de Tassigny (départ à 11 heures), suivie d’un rassemblement unitaire de 12h à 14h, place Broglie ou place de la République selon disponibilité (pique-nique sur place, dans la foulée).

-> Archives du blog sur le même sujet :
- Coop Alsace : GDK à la rescousse ! 
- Touche pas à ma Coop ! 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 09:10

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La nouvelle (très attendue) est tombée hier soir à 22h22 sur nos téléscripteurs via la rubrique "Actualités" du site Internet du Trèfle : chose promise, chose due, le cinéma multiplexe, muni de son précieux sésame (le feu vert de la commission de sécurité) ouvrira les portes de ses 9 salles (1729 fauteuils), comme prévu, le mercredi 19 octobre 2011, à 10h30. Après une séquence "avant-goût" organisée la veille à 18h.


Communiqué de la direction :

« Qu’on se le dise, le cinéma du Trèfle est enfin prêt à vous accueillir.
Mardi 18 octobre dès 18 heures, toute l’équipe vous attend pour une soirée portes ouvertes : vous pourrez allez et venir à votre guise, découvrir les lieux, visionner les bandes-annonces de nos prochains films. Soyez les premiers à profiter d’une technologie audio unique en France, le son immersif ! Ecoutez et plongez dans un autre monde de cinéma…
Mercredi 19 octobre dès 10h30, le cinéma ouvre officiellement ses portes : la fin d’un grand chantier, le début d’une grande aventure… »

Si aucune programmation de films n'apparaît pour l'heure dans la rubrique "A l'affiche cette semaine", les DNA de ce jour entrouvrent le rideau sur l'événement phare sunlight de cette première journée : l’avant-première du film d'Anne Fontaine « Mon pire cauchemar » en présence de l’acteur Benoît Poolevorde (bande-annonce et synopsis).

-> Pour en savoir un peu plus, au fil des jours (interminables) à venir : moteur !


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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 16:44

trefle-a-quatre-feuilles.23248623-81390089Nous étions sans doute quelques-uns à nous frotter les yeux au saut du lit, le vendredi 7 octobre de bon matin... 

Non par manque de sommeil mais de stupéfaction, à la lecture incrédule du compte-rendu DNA de la séance de rentrée de la com'com Molsheim-Mutzig et plus précisément de son introduction : « La Région Alsace peut subventionner l'aménagement de salles de cinéma et la numérisation des écrans, à la condition que les collectivités concernées apportent elles aussi une participation financière. Afin de débloquer ces aides régionales, la CCMM a voté l'attribution au projet de 66 500 euros au titre de l'aménagement de salles et 13 500 euros pour la numérisation des neufs écrans ».

Soit un total de 70 000 euros de fonds publics accordés sans trop d'états d'âme semble-t-il, par l'ensemble des élus communautaires, à ce fort sympathique mais très privé cinéma multiplexe.

On attend avec impatience de connaître le montant du pactole, non moins public, octroyé dans la foulée par la Région Alsace aux heureux "gagnants" du Trèfle... à quatre feuilles, en l'occurrence porte-bonheur.

Gageons qu'une manne équivalente viendra bientôt abonder, si ce n'est déjà fait (?), les comptes des "petits" cinémas fragilisés alentour : le Rohan à Mutzig, l'Adalric à Obernai et le Royal à Rothau. Ne serait-ce que par souci de justice, d'équilibre et de rejet de toute concurrence déloyale...

Ceci dit, nous étions et sommes toujours quelques-uns, mais manifestement pas les seuls, à nous interroger sur le bien-fondé financier pour ne pas dire la bonne moralité politique et comptable de la démarche com'com. La presse locale elle-même exprime en effet, ce dimanche, sa perplexité à cet égard, sous la plume d'Hervé Miclo dans sa chronique hebdomadaire "A la petite semaine" :

sc007f1580


C'est une bonne question, et l'on remercie notre "Zitung" local de l'avoir ainsi clairement formulée...


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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 09:02

plan-situation-letrefle
Zone de loisirs et de commerces en gestation à Dorlisheim (lieu-dit "Burgweg"), le Trèfle s'affiche d'ores et déjà en ligne via son site internet flambant neuf (en construction progressive depuis le 24 août, semble-t-il...).


Au menu de l'arborescence :

- Une page d'accueil, of course, ouvrant ses premières fenêtres sur les composantes de l'espace de loisirs :
  ° Cinéma multiplexe du Trèfle (9 salles ouvertes le 19 octobre),
  ° Laser Game, 
  ° Best Western Hôtel Le Rhénan (3 étoiles ouvert en novembre),
  ° Pizzeria del Arte (véritable « ristorante italiano », ouvert le 20 octobre),
  ° La Pataterie (Pom’au four, fondues, gratins... ouvert le 21 novembre),
  ° Bowling (28 pistes ouvertes le 16 octobre),
  ° Fun City, 
  ° Quick (concurrent du Mc Donald's de Dorlisheim ?)...

- un plot de présentation "Découvrir le Trèfle",
- une rubrique "Actualités",
- une boussole d'accès,
- un précieux espace "Recrutement" (pour l'heure, 3 offres d'emplois affichées),
- un point contact.

Selon la note de présentation, l’Espace de loisirs Le Trèfle a été conçu "à contre-courant des zones de loisirs et commerciales", en "trois cercles concentriques" : le cercle périphérique (aires de stationnement), le cercle médian (l’ensemble des bâtiments), le cercle central (place de l’Eléphant, terrasses de restaurant, guinguette au bord du bassin, petite plage).

Le Trèfle affirme en outre faire "la part belle aux piétons" : "une fois le véhicule déposé sur une aire de stationnement, la circulation est assumée par une série de traverses piétonnes créant ainsi une ambiance paisible et décontractée". ---> Question iconoclaste : outre l'accès automobile, sésame pour la déambulation dans les cercles intra muros, quid de l'accessibilité en toute sérénité à vélo ou à pied ? Les modalités d'aménagement dédiées aux modes de transport "doux" n'apparaissent en effet pas clairement sur la page  "Accès". Du moins pas encore...

Si la rubrique "A l'affiche cette semaine" ne mentionne pour l'heure "Aucun film" (patience !), les "Dernières Actualités" annoncent pour leur part l'inauguration de la "Place de l’Eléphant", le dimanche 11 septembre 2011 à 11 heures (boum !), dans le cadre de la réunion annuelle des Enthousiastes Bugatti, devant le cinéma multiplexe. Parade de voitures emblématiques et... surprise à la clé !

Enfin, toujours en page d'accueil, il est possible de s'e-abonner aux news du Trèfle en mentionnant son adresse courriel dans le créneau prévu à cet effet.

En attendant de pouvoir fouler, physiquement, le sol de l'Ile aux Plaisirs ---> exploration virtuelle en avant-première...


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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 12:04

... ou inversement, les deux pouvant interagir, mais pas pour tout le monde (*).

L’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie vient de publier en ligne son baromètre trimestriel (janvier-mars 2011) mesurant l'audience du e-commerce en France.
Résultat : un record de confiance, plus de 2 internautes sur 3 (66,8% soit 25,8 millions d'internautes) s'adonnant désormais sans réticences à l’achat en ligne.
Progression des cyberacheteurs recensés : + 11% en un an, soit près de 3 millions de Français supplémentaires.

En résumé, près de 28 millions d’internautes (27 961 000) achètent en ligne soit 72,5 % des internautes.

Un constat de nature à inquiéter légitimement les commerçants "traditionnels", dits de proximité (essentiellement en centre-ville), parmi lesquels ceux de Molsheim intra-muros dont certains redoutent à terme l'arrêt cardio-respiratoire


Une inquiétude captée 5 sur 5 par deux travailleurs indépendants associés, installés dans le Bas-Rhin et initiateurs d'un nouveau site internet mis en ligne le 1er février dernier pour les professionnels, et ouvert aux particuliers depuis le 5 mai.
Ce site, intitulé "Manger-Moins-Cher.Com" met en place un système (évolutif) de coupons de réduction susceptibles de "booster" la fréquentation des restaurants et commerces des métiers de la bouche en Alsace.

Un début de solution numérique locale, parmi d'autres plus nationales, à la problématique de "survie" des commerçants de la cité Bugatti, notamment ?
A vérifier globalement au fil du temps et des expériences pratiquées ici ou là...

Quoiqu'il en soit, l'ASACO (Association des Artisans et Commerçants de Molsheim), dont aucun membre "alimentaire" n'apparaît présentement sur le site précité, se déclare néanmoins parfaitement consciente des enjeux TIC à venir et travaille activement à l'élaboration d'outils web de marketing (publipostages...) et de "fidélisation".
En l'occurrence un site Internet (vitrine dans un premier temps et marchand par la suite) animé par un webmaster et permettant aux membres de vendre en ligne leurs produits.
Objectifs : élargir la zone de chalandise et, last but not least, revitaliser en conséquence le chiffre d'affaires. Logique.

Un financement d'aide au démarrage de ce site est escompté, parmi d'autres mesures, dans le cadre du fameux dossier FISAC (Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce) en cours de finalisation à Molsheim.

Mais précisément, le FISAC à Molsheim, quèsaco ?
Patrick Feidt, président de l'ASACO, nous en restitue ci-dessous les traits saillants :

"Ce dispositif consiste à entreprendre une démarche marketing visant à sauvegarder l'artisanat, le commerce et les services en centre-ville, à l'exclusion (*) de tout autre secteur tels la viticulture, le tourisme ou la restauration.

Ne se limitant bien évidemment pas au seul constat restrictif de "ce qui ne va pas", la démarche, qui associe l'ASACO à la municipalité + l'Etat, s'attache à y remédier en 3 étapes successives :
- l'étude proprement dite (forces/faiblesses, opportunités/menaces),
- le diagnostic,
- la médication appropriée (actions spécifiques).

Le cabinet spécialisé chargé de l'étude à Molsheim, a rédigé sur cette base une "bible" recensant 3 types d'actions à mettre en oeuvre in situ :
- les investissements (voirie, éclairage, infrastructures....),
- les animations (foires, salons, quinzaines commerciales),
- les modalités de fonctionnement.

Le trio partenaire assure conjointement le financement des opérations, les aides FISAC se traduisant sous la forme de subventions variant de 20 % minimum pour les dépenses d’investissement matériel à 50 % maximum des dépenses de fonctionnement et d’investissement immatériel.

Suite à sa validation par le conseil municipal, le 8 avril dernier, le chantier FISAC molshémien amorce sa première phase (durée 1 an renouvelable) par le calage du plan de financement déterminant les budgets respectifs des actions envisagées, celles-ci s'étalant sur 3 tranches de 3 ans maximum chacune."

Résultat des courses après transmission prochaine du dossier aux services de l'Etat : septembre 2011, les commerçants impliqués disposant dès lors d'une année "top chrono" pour concrétiser les mesures retenues, avant mise sur orbite de la phase 2, plus conséquente.

S'Molshemer blog s'engage pour sa part à observer, comme le lait sur le feu, cette encore frémissante affaire...

-> En savoir plus sur le FISAC : présentation
-> Lire en complément les articles DNA :
- "Attirer les flâneurs au centre-ville",
- "Chaque commerce est une pièce d'un puzzle",
- "Le commerce au scalpel",e-commerce-300x291.jpg

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 23:35

Jusqu'à présent peu étoffée, la balbutiante blogosphère molshémienne s'est récemment enrichie d'un nouveau blog, alimenté par l'ASACO, l'Association des Commerçants et Artisans de Molsheim.
Bienvenue à bord ! S'Molshemer blog s'y sent désormais un peu moins seul... (-_-)

Au sommaire, 3 articles postés depuis le 20 avril dernier :

- Le match Vélo vs. Voiture se jouerait à Mosheim ?
Echos de la première rencontre "brainstorming" ASACO / MVPV (Molsheim Ville à Pied et à Vélo), le 13 avril à la Maison Multi-Associative. Thématique : imaginer des actions, porteuses et peu coûteuses, pour revitaliser les commerces du CV de Molsheim, notamment via la fréquentation accrue de clients cyclistes ou piétons.
---> Le point ASACO sur les échanges...

- Procès-verbal de l’AG de l'ASACO du 26 janvier 2011
Au menu, globalement : définition des nouvelles orientations de l'association, état des finances et recherche de nouvelles ressources, coup d'oeil rétrospectif sur les réalisations 2010, rapport de compte du trésorier, renouvellement du comité directeur, les perspectives 2011, le point sur le dossier FISAC, interventions diverses (le mot de la CCI, le commerce et l'intérim, le mot de la municipalité), nomination de membres d'honneur, élection du bureau.
---> Compte-rendu détaillé...

- Note relative à l'assemblée générale 2011 des Commerçants et Artisans de Molsheim : évocation du bilan de la première année de fonctionnement sous la présidence de Patrick Feidt et balayage panoramique des nouvelles orientations (organisation, structures, objectifs, moyens, méthode et prospective...).
---> Coup d'oeil synthétique...

Un prochain topo devrait faire le point sur l'avancement de l'important dossier FISAC, finalisé d'ici peu et censé déboucher dans quelques mois sur le financement de mesures concrètes et déterminantes pour l'évolution du commerce au centre-ville de la cité Bugatti.

A noter enfin que l'ASACO anime par ailleurs un compte sur le réseau social Facebook : ---> connexion.

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A l'affiche...

...du cinéma Le Rohan - Mutzig
-> Programmation

le_rohan__470.jpgSoutenez les petites salles !

Observatoire citoyen

Pour suivre votre député à la trace (parlementaire) :
-> cliquez "coucou.je-suis-là.fr"

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vache-loul.gif- Spécimen de Stierkopf -