L'ASACO de Molsheim nous propose de faire la fête, place de l'Hôtel de Ville, deux jeudis soirs par mois durant tout l'été. Au menu vespéral, des soirées à thème alliant animations musicales et gastronomie.

Cette formule se révélera-t-elle suffisamment innovante voire "magique" pour drainer en cœur de ville un public qui s'y fait souvent trop rare ? C'est l'objectif...

-> Premiers éléments de réponse jeudi prochain (14 juin à 18h), à l'occasion de la soirée italienne organisée par le restaurant molshémien "A tavola Nostra", chargé en l'occurrence d'essuyer les plâtres : pizzas garanties à la pelle (et cuites au feu de bois ?). Par contre et contrairement à ce que propageaient certaines rumeurs fantaisistes, il n'y aura pas de balades romantiques en gondole sur la Bruche ce soir-là.

Pas plus qu'il n'y aura de lâcher de vachettes dans les rues de la ville lors de la soirée espagnole + salsa du 12 juillet, mais des tapas assurément. Voire une paella géante ?

Et ne vous bercez pas d'illusions pour la soirée Loto Bingo du 28 juin -> nulle Bugatti Chiron ne devrait y être mise en jeu par la brasserie "Au Soleil", pas même en version Lego Technic. Mais sait-on jamais ?

Chassez en outre tout fantasme nostalgique concernant la soirée "Années 50" du 26 juillet, orchestrée par "Sweet Candy Shop", (boutique de mode Pin up et Rockabilly) : nuls hologrammes de Tino Rossi et de Charles Trénet n'y surgiront de l'ombre à la lumière. Mais des sosies peut-être ?

Le mois d'août, quant à lui, démarrera par la résurrection très attendue du mythique "Cheval Blanc" : "ambiance typiquement alsacienne" assurée (Oumpapa et autre blösmusik, sans doute).

S'en suivra une dégustation alliant "vins & fromages", vignerons rivés au riwerla, le 9 août, fête de la Saint Amour (et de la bonne chair chère, notamment…).

Le 23 août enfin s'annonce musicalement country, en espérant que la danse en ligne de nos cowboys locaux ne dégénère point en bataille rangée ou autre fracassante bagarre de saloon.

Ne restera plus qu'à noyer le tout dans les hectolitres de bière tirée des tonneaux sans fond du fameux bar "Notre Idée Fixe", mais sans fixation cette fois sur le quatrième jour de la semaine = ce sera un samedi, pour changer (le 8 septembre), veille du dimanche, pour écluser...

Art et Terroir sont-ils compatibles ?

Pour le vérifier et vous en convaincre, n'hésitez pas à faire un crochet (sans aiguilles) tous les prochains vendredis que Dieu consentira à nous accorder (du 8 juin au 21 septembre, de 16h à 21h), du côté de la Place de l'Hôtel de Ville (pas toujours très peuplée...) à Molsheim.
Et en plus c'est gratuit ! Que demande le peuple ?

Mathilde Golla, journaliste parisienne, s’est récemment lancée le défi de vivre 100 jours sans mettre les pieds dans un supermarché. Elle raconte son expérience dans l’univers des circuits courts :

« Après une rencontre décisive avec un producteur et la découverte des dommages causés par la grande distribution sur le monde agricole, j’ai décidé de me passer des supermarchés pour consommer exclusivement en circuits courts.

Ce qui était un défi a bouleversé mes habitudes. L’expérience m’a permis de découvrir un nouveau monde, celui des produits fermiers, des saveurs oubliées et des circuits salvateurs pour les agriculteurs. J’ai appris à me nourrir différemment pour être en meilleure santé, tout en respectant la planète. J’ai compris qu’on pouvait dépenser moins en consommant mieux.

Ce défi m’a aussi permis de découvrir des solutions alternatives partout en France, d’enquêter sur les réseaux de ventes directes du producteur au consommateur en plein essor, de dénicher les bonnes adresses et, cerise sur le panier, de me sentir en pleine forme. »

Une aventure moderne qui donne envie de consommer autrement, pour aider les producteurs tout en prenant soin de soi, des autres et du monde qui nous entoure.

Paru en février 2018 aux Editions Flammarion - Documents, témoignages et essais d’actualité - 256 pages, broché - 18,00 €

-> Extraits...

A lire en supplément sur le website wedemain.fr : "Ne plus aller au supermarché, c'est la fin de l'anonymat alimentaire".

Vacance commerciale, délocalisation des services publics, installation des professions libérales en périphérie, départ des familles vers les zones périurbaines, recul de la mixité sociale... autant de symptômes impactant nos centres-villes et/ou centres-bourgs (Molsheim incluse) et qui ont amené l'association Centre-Ville en Mouvement à créer un "Carnet de santé de votre centre-ville" prochainement envoyé à tous les Maires concernés de France et de Navarre.

Objectifs : prendre le pouls de nos centres-villes, établir un diagnostic voire formuler une ordonnance.

Au sommaire, 6 axes génériques de propositions :
- Un moratoire d’un an sur l’extension de surfaces commerciales en périphérie pour donner le temps aux villes de réfléchir à leur stratégie commerciale,
- Que l’Etat montre l’exemple en cessant de délocaliser ses administrations en périphérie,
- Adapter la fiscalité locale aux coûts réels de l’étalement urbain et alléger les contraintes fiscales du centre-ville,
- Réformer les commissions d’aménagement commercial,
- Créer une structure nationale ou régionale d’ingénierie accompagnant les stratégies des villes,
- Donner des leviers supplémentaires pour le logement.

S'ensuit une rafale de 20 questions réparties entre "diagnostic" et "ordonnance" :

Diagnostic :
- Estimation des taux de vacance (vacance commerciale / vacance des logements),
- Accessibilité (piétonnisation, modes de déplacement, types de parkings),
- Services publics délocalisés et professions tentées par l'exode,
- Utilisation ou non d'un outil fiscal (taxe sur les friches commerciales…).

Ordonnance suggérée :
- Piétonniser pour l'attractivité du centre-ville,
- Adapter la politique de stationnement,
- Repenser le fonctionnement des CDAC et des CNAC,
- Conserver les services publics dans le centre-ville,
- Soutenir la création d'une agence d'ingénierie et d'expertise dédiée aux centres-villes,
- Créer une fiscalité adaptée, incitative et profilée,
- Imposer des normes environnementales et esthétiques aux opérateurs immobiliers situés en entrée de ville,
- Mettre en place un moratoire d'un an sur les projets de création et d'extension de surfaces commerciales,
- Thérapies localement envisagées : politique de stationnement particulière, services innovants, ville connectée, animations, développeurs de centre-ville…).

Bref, des thématiques qui s'inscrivent globalement en résonance avec la problématique molshémienne, et donc du taf thérapeutique en perspective pour le docteur Jean-Michel Weber et son infirmière-adjointe ès qualité Chantal Jeanpert. Théoriquement, car pratiquement d'aucuns nous susurrent, concernant la réanimation de Molsheim intra-muros, que tout serait d'ores et déjà "dans les cartons"… Hors auscultation des premiers intéressés, les patients habitants ?

Télécharger le carnet de santé -> ici… et découvrir l'association "Centre-Ville en Mouvement" -> là…

Et avec ça, faut-il vous l'emballer ?

Bref, un panorama ci-dessus tentaculaire à mémoriser en filigrane de votre liste de courses, histoire de reparamétrer en conséquence vos achats alimentaires à venir... et tant qu'à bien faire de vous azimuter plus résolument que jamais vers les producteurs locaux -> "Bienvenue à la ferme !"