Imaginez en surplomb de l'A35 un réseau innovant de transport public aérien, en silence et calibré "zéro carbone", gyroscopique en l'occurrence et constitué de véhicules en forme de disques survolant la circulation, alimentés par des panneaux solaires et se chevauchant en plusieurs couches de déplacements.

Des véhicules adaptables à toutes les configurations urbaines et pouvant se glisser sous les ponts et les viaducs (ou atteindre des étages supérieurs), mais aussi en milieu plus rural, en surplomb des autoroutes, des zones balnéaires et à flanc de montagne.

Au creux des nacelles-cocons, les passagers sont assis en rangées, comme dans le métro ou le bus, ou plus mobiles dans l'espace de cabines luxueuses comprenant des canapés confortables, des coins-bars, des téléviseurs and so one...

Tel est le rêve des ingénieurs de la firme russe Dahir Insaat, à l'horizon 2050… ou jamais.

Vidéo-valse :  _▼

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La vallée de la Bruche en l'occurrence, où des habitants de plusieurs communes adressent à leurs maires respectifs un appel à interdire l'usage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations.

Et invitent leurs concitoyens, in situ et au-delà, à signer en nombre la pétition ci-dessous, adressée aux maires de Dinsheim-sur-Bruche (Marie-Reine Fischer), Grendelbruch (Jean-Philipe Kaes), Gresswiller (Pierre Thielen), Heiligenberg (Guy Ernst), Mollkirch (Daniel Degrima), Mutzig (Jean-Luc Schickele) et Still (Laurent Hochart) : _▼

Pour un arrêté anti-pesticides dans ma commune !

"Plus de 50 maires en France ont fait le choix courageux d’interdire l’utilisation de pesticides à moins de 150 mètres des habitations.

Nous vous demandons d’être le prochain.

L’impact nocif des pesticides sur la santé n’est plus à démontrer. Or, il n’existe aujourd’hui aucune distance minimale de sécurité entre les habitations et les zones d’épandage de pesticides.

Les agriculteurs ne sont pas aussi en reste, car l’exposition à ces produits augmente leur risque de développer des cancers ou d’autres maladies graves.

Nous exigeons le droit de vivre loin de ces produits toxiques.

Et, puisque le ministère de l’Ecologie reste muet sur la question, nous vous demandons de répondre à cette carence de l’Etat et de protéger votre population.

Nous n’avons plus le loisir d’attendre sagement que l’Etat légifère, nous devons mener nous-mêmes ce combat contre les pesticides au niveau local.

En comptant sur votre soutien,

Les _________ habitants de votre commune"

En savoir plus (argumentaire) -> ici…

Le dimanche 13 octobre prochain, les paroisses protestantes du secteur Molsheim-Mutzig et environs proposent une Balade méditative à la découverte des beautés du Jesselsberg. Cette colline, qui surplombe Molsheim, est placée sous la protection du conservatoire des sites alsaciens.

"L'objectif de cette rencontre est de se mettre à l'écoute la nature, d'apprendre à respecter la vie qu'elle porte, et de partager l'expérience qu'elle nous donne de vivre ensemble dans un esprit de gratitude et de reconnaissance. Au travers d'une promenade accessible à tous publics et à tous les âges, l'occasion est proposée de conjuguer convivialité, partage d'expériences et spiritualité" (contact : tél. 03 88 38 11 44 - Website).

Affiche-programme : _▼

C'était fatal… L'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, classée "site Seveso seuil haut", ne pouvait manquer de susciter de légitimes inquiétudes quant aux risques encourus sur d'autres sites du même type.

Et sur leur localisation en France, notamment en Alsace qui compte une trentaine de sites à risques industriels majeurs, parmi lesquels l'entreprise Safran Landing Systems (anciennement Messier-Bugatti-Dowty) à Molsheim, centre de production, de maintenance et de réparation de roues, freins, équipements des systèmes hydrauliques de freinage et de grands trains d'atterrissage.

Un site aujourd’hui soumis à la directive Seveso et à la directive IED pour son potentiel de pollution important du fait de la manipulation de substances très dangereuses, à savoir des bains au cadmium et chrome VI, métaux très toxiques et cancérigènes.

Lesquels devraient cependant être progressivement remplacés d'ici 2022 par des bains au zinc-nickel, métaux moins toxiques, via l'exploitation in situ de nouvelles lignes de traitement de surface et de peinture. Un projet dont l'acceptation par la sourcilleuse "autorité environnementale" devrait de facto permettre le reclassement de Safran LS Molsheim en site Seveso seuil bas (en savoir plus ici et surtout là).

Il n'empêche que l'interrogation se fait récurrente quant à la protection des populations riveraines concernées (et des salariés), à Molsheim/Dorlisheim où l'on se souvient de l'alerte incendie survenue en 2014 (info DNA).

Un évènement fort heureusement sans gravité qui a cependant surligné le fait que tout pouvait arriver, le risque zéro n'existant pas, mais qui avait également permis de tester incidemment et "mettre en lumière la bonne coordination de la chaîne de secours mise en place dans le cadre du classement Seveso du site". Ouf…

Pas complètement rassurés ? Le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) concernant le site Safran Landing Systems de Molsheim vous est accessible sur le website de la DREAL du Grand Est -> ici…

-> Contact DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement du Grand Est)