Mais quels sont donc les citoyens ci-dessus agrégés en une grappe solidaire sur les marches escarpées de la Metzig ? -> Un échantillon représentatif d'habitants de Molsheim (et environs) qui répondent le 1er vendredi de chaque mois, place de l'Hôtel de Ville, à l'Appel "Nous voulons des coquelicots" exigeant l'interdiction des pesticides de synthèse en France.

Communiqué de presse :

Des coquelicots encore et toujours à Molsheim vendredi 1er mars 2019 !

68 000 tonnes de pesticides vendus en France en 2015 (source), 25 à 75 % des épandages qui ne se déposent pas sur les surfaces traitées (source), les brumes, brouillards et rosées 30 à 60 % plus chargés en pesticides que l'eau de pluie (source), ... Tel est le constat alarmant de l'utilisation des pesticides en France.

Lancé en septembre 2018 par Fabrice Nicolino et François Veillerette, l'appel de l'association « Nous voulons des coquelicots » demande l'interdiction des pesticides de synthèse en France et invite tous les citoyens à se rassembler devant les mairies chaque premier vendredi du mois à 18h30. A l'heure actuelle, l'appel, signé par plus de 517 000 personnes, a reçu le soutien de nombreuses personnalités comme Alain Baraton (Jardinier en chef au Château de Versailles, Chroniqueur France Inter) ou encore Yann Arthus-Bertrand (Photographe, Fondation Good Planet), mais aussi d'enseignes comme "Artisans du Monde" et "Nature et Découvertes", et de réseaux comme "Accueil Paysan".

En soutien musical au mouvement, la chanteuse Emily Loizeau a pour sa part écrit et composé l'hymne "Viens avec moi mon vieux pays" dont le clip a été tourné par Cyril Dion, réalisateur du film documentaire Demain.

Depuis le début du mouvement, des Molshémiens, toutes générations confondues, se retrouvent chaque mois dans la joie et la bonne humeur pour faire entendre leur demande.

Le groupe "Nous voulons des coquelicots à Molsheim" donne à nouveau rendez-vous à tous ceux qui veulent continuer à agir contre les pesticides le vendredi 1er mars 2019 de 18h30 à 19h30 sur la place de l'Hôtel de Ville de Molsheim.

Au programme de ce rassemblement citoyen et convivial : échanges autour du thème des pesticides, informations sur le mouvement des « coquelicots », mise à disposition de feuilles d'émargement pour signer l'appel, distribution de cocardes et de patrons pour les fabriquer, et des chansons !

Rejoignez l'Appel "Nous voulons des coquelicots"
Contact à Molsheim -> ici...

Dans son livre « Sauvons les oiseaux », Danièle Boone présente dix actions à la portée de tous pour enrayer le déclin dramatique des oiseaux de proximité.

Présentation par l'éditeur :

En moyenne, 30 % des oiseaux de proximité ont disparu de la surface de la Terre. C’est 80 % pour certaines espèces d’oiseaux. L’extinction des espèces d’oiseaux de proximité nous touche de plein fouet. Il faut prendre conscience de façon ferme de la situation de crise que nous vivons.

Où sont passées les hirondelles, les moineaux, les alouettes, les perdrix ? Où sont passés les chants des oiseaux ?

À travers ce manifeste pour sauver les oiseaux, nous prenons tous conscience que la situation est urgente et que nous pouvons tous à notre niveau et à un degré d’engagement qui nous est propre faire quelque chose pour sauver les volatiles de notre jardin.

Dix solutions concrètes sont expliquées dans ce livre : favoriser la biodiversité dans son jardin ou sur son balcon, lancer des bombes à graines, construire un nichoir et adapter une mangeoire, végétaliser ses murs, bannir les pesticides... -> (ré)action !

Sauvons les oiseaux : 10 actions pour (ré)agir !, de Danièle Boone, préfacé par Allain Bougrain-Dubourg, éditions Rustica, 2019, 64 p., 7,95 €.

Sur le site du Grand Débat National, nombre de contributeurs proposent de rendre les transports publics gratuits, via des messages formulés en ce sens au fil des thématiques “Transition écologique” et “Organisation de l’État et des services publics”.

Les contributions préconisant la “gratuité des transports publics”, les “bus gratuits” et autres “transports en communs gratuits pour tous” s'y singularisent en effet pour inciter notamment les citoyens, espèrent-ils (c'est pas gagné), à laisser plus souvent leur voiture au "repos" et rendre ainsi les déplacements plus “verts”, moins polluants.

Une mesure qui pourrait en partie répondre vertueusement à l'enjeu du pouvoir d’achat lié, entre autres causalités, à l'effet yo-yo du prix de l’essence, facteur-starter du surgissement éruptif des “gilets jaunes”.

Mais qui pourrait paradoxalement coûter cher selon certains contributeurs, d'autres appelant à s'inspirer en conséquence de certaines expériences de gratuité type "Dunkerque".

Bref, autant de contributions partagées en ligne et à dénicher au sein des rubriques précitées (mots-clés : transports publics gratuits), voire à enrichir -> ici…

(Infosource)

-> A lire par ailleurs : "Transports publics gratuits : chimère ?"

Un cri du coeur capté dans la rubrique "Courrier des lecteurs" du quotidien Ouest France, et partagé dans toute sa désespérance ci-après :

Contexte : Environnement. L'utilisation des pesticides* est un désastre écologique, comme en témoigne la raréfaction des volatiles.

Alain Garnier (courriel) :

[...] J'ai pris pour habitude, chaque hiver, de mettre une mangeoire remplie de graines en tout genre à disposition de tous les petits oiseaux qui nous entourent au quotidien.

Jusqu'à il y a deux ou trois ans, c'était une volée permanente d'oiseaux de jardin (rouge-gorge, roussettes, fauvettes, mésanges, piafs...) et des champs (verdiers, pinsons, bruants...) autour de la mangeoire, mais depuis l'hiver 2017, c'est un désastre !

Plus aucun oiseau des champs, les oiseaux de jardin se raréfient, d'ailleurs, je n'ai même plus besoin de remplir la mangeoire tellement j'ai peu de visiteurs. J'ai également remarqué qu'au printemps, le concert des petits oiseaux nicheurs s'est quasiment éteint.

Je suis complètement désespéré, j'en ai les larmes aux yeux, tout est passé sous silence. Quel est encore ce nouveau produit ou substance dispersé sur nos champs ? Empoisonne-t-il ou rend-il stériles nos oiseaux ? Des néonicotinoïdes* semblerait-il !

Nos oiseaux, nos abeilles sont exterminés, mais la nature et l'environnement n'appartiennent pas au monde agricole, c'est notre bien commun ! Après les oiseaux et les insectes, qui viendra ensuite ? Alors, les responsables, réagissez, prenez les choses en main...

J'ai 62 ans et issu de la campagne et je peux vous affirmer que je connais très bien l'environnement qui nous entoure, j'en ai vraiment très gros sur le cœur pour vous décrire ce constat.

Ce monde qu'on nous impose, nous n'en voulons plus. J'ai même honte de voir mes petits-enfants arriver sur cette planète que nous détruisons au quotidien. »

(Infosource)

* Rejoignez à Molsheim les Coquelicots qui appellent à l'interdiction de tous les pesticides de synthèse (cliquer pour agrandir) :

Point de demi-mesures pour Attac France (cliquer ci-dessous pour agrandir et transiter - Source)

(Cliquer ci-dessus pour agrandir)