Au-delà de l'affiche -> unwebsite(programme + blog)
"10 jours de débat, musique, cinéma, spectacles, expos à Kolbsheim.
10 jours pour graver dans l’asphalte la trace de la lutte contre le GCO, l’évacuation de la ZAD, les forêts arrachées, terreau de la construction d’un avenir commun respectueux de la nature dont nous faisons partie.
10 jours pour construire un monde meilleur parce que le combat continue ici et ailleurs, pour que l’avenir soit vert et non noir goudron.
Venez réveiller votre force de vie, de résilience et de résistance. Venez faire la fête !"
La micro-brasserie "La Narcose" organise sa 1ère Fête de la Bière ce samedi 31 août (18h00) dans son village d'implantation : Scharrachbergheim.Localisation des réjouissances (tartes flambées, knacks, bières et ambiance musicale appropriée) : 12, rue Froehn (chez J.Jund).
Les bénéfices seront intégralement reversés à l'éco-association Colibri Forest dont les actions s'inspirent de la méthode du botaniste japonais Miyawaki, visant à planter des forêts primaires (*) dans le but de créer des poumons verts pour lutter contre le réchauffement climatique et favoriser la biodiversité. Une préoccupation pour le moins d'actualité... (page Facebook).
(*) En clair, des forêts qui contiennent 30 fois plus de surfaces vertes, donc 30 fois plus d'oxygène, absorbent plus de carbone et protègent de la pollution sonore. Et qui plus est, poussent 10 fois plus vite et contiennent 100 fois plus de biodiversité.
L'opportunité nous est ainsi offerte de profiter de ce rendez-vous convivial pour conjuguer célébration brassicole (avec tempérance), préservation de l'environnement (sans modération) et dégustation de la bière Colibri Forest, spécialement brassée pour l'occasion. En bouteille solo ou en coffret trio (à emporter).
Allez hop ! Quelques coups de pédale et autres foulées pédestres en deux étapes successives, pour nous soulager un peu, en nous oxygénant, de la célébration récurrente du "tout-bagnole" à Molsheim et environs...
Dimanche 1er septembre 2019 - Les Circuits de la Couronne d'Or: grande manifestation de cyclotourisme au départ de Marlenheim
Vélo de route: 15 - 30 - 50 - 75 km.
VTT 15 et 30 km.
Marche 10 km. ->En savoir plus...
Dimanche 22 septembre - 17e édition du Vélo-Tour, organisée par la Communauté de communes de la région de Molsheim-Mutzig. ->Programme et Flyer
Sans attendre l'an de grâce 2023 qui verra la fin des biodéchets dans la poubelle ménagère des particuliers non équipés d'un composteur et/ou poulailler, le SMICTOM d'Alsace Centrale (l'équivalent de notre Sélect'om local) met actuellement en place une collecte innovante de ces déchets organiques par apport volontaire, via le déploiement de conteneurs (Points d’Apports Volontaires Biodéchets) sur les 90 communes concernées.
Un bioseau est gracieusement affecté à tout un chacun, invité à y déposer au quotidien ses biodéchets avant portage volontaire jusqu'aux conteneurs, et ce aux fins de traitement par méthanisation.
Une initiative similaire est sans nul doute d'ores et déjà en phase de brainstorming au sein de l'équipe dirigeante de notre Sélect'om de tutelle. Mais en l'absence de toute communication sur le sujet (sauf inattention ou veille sélective), "S'Molshemer blog" lui a télégraphié à tout hasard la question by mail, histoire de savoir quand et à quelle sauce seront vertueusement "digérés" les biodéchets du territoire desservi.
-> Réponse du Sélect'om en date du 9 septembre :▼
*D'ici là, les usagers impatients d'en découdre avec le bioseau, peuvent tromper leur attente en se livrant (à leurs risques et périls) au jouissif tri radicalement sélectif et définitivement vertical ci-dessous : ▼
"La nature sous pression - Pourquoi la biodiversité disparaît". Tel est l'intitulé du bilan 2019 de l'Observatoire National de la Biodiversité (ONB), piloté par l'Agence Française pour la Biodiversité (AFB).
Laquelle "titraille" s'inscrit en couverture de la publication, illustrée en toile de fond d'un coup d'oeil photo sur la balafre GCO impactant, entre autres victimes collatérales, la commune de Kolbsheim. Le ton est ainsi donné et le "paysage" planté… Notamment celui de l'artificialisation des territoires présenté en tête des cinq "pressions" ou facteurs directs de changement affectant la nature.
Bref un bilan alarmant qui a conduit, le 19 juillet dernier, un citoyen molshémien à diligenter, à l'adresse des élus locaux du secteur de Molsheim, la missive ci-dessous retranscrite :
"Mesdames et Messieurs les élus,
En tant que simple citoyen je souhaite porter à votre connaissance un bilan de l'Observatoire National de la Biodiversité , Si vous ne le connaissez pas, je vous encourage à le lire, car les constats concernent aussi notre territoire.
Ce bilan identifie "l'artificialisation de notre territoire" comme "une cause majeure de la destruction et de la fragmentation des écosystèmes". Et justement, dans notre secteur, ces dernières années on observe une artificialisation galopante de terres agricoles, de prés, de zones naturelles etc. par des routes, bâtiments et parkings.
Dans les différentes publications communales et communautaires, on peut lire que ce n'est qu'un début : les collectivités planifient des extensions généreuses de "zones d'activités", des parkings démesurés (par exemple à la gare de Molsheim), un "drive" (toujours à Molsheim, au lieu de redonner vie aux commerces des centres-villes), sans parler des projets destructeurs en cours, comme le GCO et les bretelles routières qu'il risque d'engendrer sur notre territoire.
Ainsi, il n'est pas étonnant que les graphiques du bilan ONB montrent, données à l'appui, que la menace sur la biodiversité est particulièrement forte en Alsace. Sur la page de garde du bilan on peut identifier le paysage anéanti par le chantier du GCO entre Kolbsheim et Ernolsheim-sur-Bruche. Ce n'est pas anodin. Entre le GCO et les autres projets de bétonnage, nous sommes en bonne voie de créer un paysage de plus en plus lunaire sur notre territoire. Or, nous et nos enfants n'avons nulle envie de vivre sur la lune.
J'espère que vous, les acteurs politiques de notre secteur, prendrez connaissance de la situation alarmante détaillée par le bilan de l'ONB et que vous en tirez les conséquences en favorisant et en développant enfin un modèle économique et écologique durable et équilibré. Vous le ferez pour vos enfants et pour l'habitabilité du territoire à moyen terme.
Je me permets un petit rajout : le goudronnage et le bétonnage des territoires rend le dérèglement climatique en cours encore plus insupportable, surtout en été. D'après ce que j'ai compris de la conférence du météorologue Yves Hauss le 26 avril 2019 à Molsheim, arrêter d'artificialiser les sols est le SEUL moyen dont nous disposons, sur le plan local, pour atténuer les conséquences du réchauffement climatique.
Avec mes salutations distinguées"
Jan Konold
* Nota Bene : nulle réaction d'élu à cet égard n'a été réceptionnée à ce jour : le secteur de Molsheim, nouveau Triangle des Bermudes ?
Le Klevener est à la fête ce week-end dans son berceau de production vinicole (Heiligenstein), et n'aura pas trop de deux semaines à vrai dire pour s'en remettre avant l'arrivée d'une nouvelle "fiesta" d'un tout autre tonneau.
En l'occurrence le déferlement carboné dans son vignoble d'une séquence localisée du Vosges Rallye Festival (ou Vignes Rallye Festival ?) programmée le samedi 24 août aux horaires d'une précision façon SNCF (10h28 / 14h24). Sauf qu'il ne s'agira point d'une balade ferroviaire œnologique mais de la rotation moins bucolique de 120 bagnoles pétaradantes d'époque sur une boucle (vendangeuse ?) de 21,13 km (dessin signé Jean Risacher, piraté dans les DNA du 24.09.2010).
Un circuit estampillé "Klevener" dans le descriptif édité en ligne, dont on espère qu'il se contentera de l'asphalte, sans embardées intempestives sur le sentier viticole local fraîchement ressuscité… et sans risque collatéral pour les aficionados postés dans les vignes.
Quid de l'impact environnemental, direz-vous ? Bah, au point (planétaire) où nous en sommes, un pet de dioxyde de carbone de plus ou de moins, nos poumons et ceux de la nature (vigne incluse) s'en "accommoderont"… Ou pas.
Le tout de surcroît à l'amorce des pré-vendanges, voire des vendanges proprement dites, d'ores et déjà engagées çà et là au vu de la maturation précoce des grappes, réchauffement climatique oblige.
Et quid également, en conséquence, de l'impact sur le Klevener 2019 ? Ce vin blanc à la robe jaune égayée de reflets dorés, et développant des arômes délicatement fruités (abricot, pêche, bourgeon de cassis, fruits exotiques, agrumes et épices) ira-t-il jusqu'à "s'enrichir" d'effluves fossiles un tantinet plus mélangés si ce n'est plombés : CO2, dioxyde d’azote, particules plus ou moins fines, benzène et autres hydrocarbures aromatiques ? Place au fin palais des dégustateurs attitrés…
Quel que soit leur verdict in fine, et outre le bilan écologique de cette épreuve "sportive" d'un autre âge, petit aperçu vidéo ci-dessous des exploits potentiels à venir sur nos routes, dont l'exemplarité "loebotomisante" pourrait (mal) inspirer certains pilotes en herbe locaux :
Nos communes sont-elles prêtes à amortir les conséquences d’un effondrement global avec blocage des réseaux de distribution, en ce qui concerne l’eau, l’alimentation, l’électricité, l’énergie, la santé, la sécurité, les communications, l’hébergement de personnes en errance, le simple fonctionnement de l’administration communale ?
L'ouvrage illustré ci-dessus et présenté ci-dessous, un tantinet anxiogène, se veut néanmoins à vocation résiliente et vise à encourager les administrés à s'engager dans une démarche "argumentaire" auprès des maires et des élus locaux, afin de les "pousser" vers plus d’autonomie.
Présentation par l'éditeur Yves Michel :
"Selon les auteurs, la probabilité d’un effondrement augmente rapidement ; ils en développent les causes nombreuses. Crises géopolitiques, financières, économiques, sociales, écologiques et désorganisation des réseaux de distribution : d’où viendront les premiers symptômes ? Or, en cas de problème, vers qui vont se tourner les citoyens ? Vers leur maire ! C’est pourquoi il est prudent de se préparer à l’autonomie et à la résilience.
Face à l’effondrement, si j’étais maire ? est une alerte à l’intention des élus - en particulier les maires et les conseillers des communes rurales - ainsi que des citoyens : comment organiser l’autonomie des services vitaux des communes et, sans rien attendre de l’État, les rendre les plus résilientes possible ?
Les auteurs développent au fil des pages des pistes d’une autonomie locale, entre autre, l’approvisionnement en eau, en nourriture, en énergie, les services de santé, avec des annexes très concrètes.
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