…et plus précisément de leur dépôt sauvage n'importe où dans la nature : bosquets, forêts et autre rase campagne… via le recours aux images fournies par la vidéoprotection des espaces publics. Protection en terme environnemental, cela va sans dire, mais aussi social et économique.
C'est le sens d'un amendement vertueusement adopté le 24 janvier, prudentiellement sous-amendé dans la foulée et cosigné notamment par plusieurs députés alsaciens dans le cadre du débat législatif portant sur la création de l'Office français de la biodiversité.
Pas sûr cependant que la vidéosurveillance, dont l'efficacité s'avère fréquemment aléatoire au gré des circonstances, suffise à circonscrire le phénomène.
A fortiori sachant que, sauvages par définition, ces dépôts s'opèrent le plus souvent dans la plus discrète mobilité, et non forcément au sein des espaces publics vidéosurveillés. Difficiles donc à géolocaliser préventivement, hormis dans les zones réputées "propices"…
Un repérage efficace de ces dépôts clandestins « d’ordures, déchets, matériaux ou autres objets » supposerait-il en conséquence une démultiplication tout aussi sauvage des caméras ? Plutôt qu'à un renforcement conséquent du maillage de déchèteries aisément accessibles, actuellement en nombre insuffisant et au fonctionnement parfois excessivement contraignant pour ne pas dire dissuasif ?
Dans l'espoir d'une souhaitable et salutaire réflexion en ce sens , "S'Molshemer blog" suggère le recours provisoirement alternatif à l'affectation de cigognes-drones à la traque aéroterrestre des contrevenants :
-> Note pour mémoire et pour le fun : on se souvient, dans un cadre thématiquement similaire, d'une proposition de loi (rejetée en 2013) censée autoriser l'utilisation des caméras de surveillance pour "la prévention et la répression de toutes les infractions punies par une contravention… -> que ce soit le fait de déposer illégalement des ordures, d'uriner sur la voie publique, de dégrader un abri-bus, de ne pas ramasser une crotte de chien, etc.," (cf le post : "Ces invasives caméras"). Bis repetita...