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  • : S'Molshemer blog
  • : Contemplation + ou - critique d'une belle assoupie dans son alcôve territoriale, assortie de coups d'oeil ailleurs...
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The ultimate selfie

poleurs.jpg(Dessin Poleurs)

14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 09:04

...une pompe à fric ?

On n'osait l'imaginer à ce point, tout en le subodorant.

Ils sont près de 600 000 élus locaux en France à pouvoir disposer d’un droit légitime à la formation (sessions, séminaires ou ateliers) pour parfaire leurs connaissances sur le budget, la législation en matière de logement, les réglementations européennes, etc. Et ce aux frais de leurs collectivités locales et donc aux frais itou de nous autres, contribuables. 

Un marché annuel florissant, à vrai dire, évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros par an, une manne d'argent frais (pompe à fric ?), objet de toutes les convoitises et sujette à dévoiements, éminemment au sein des mouvements politiques, toutes chapelles confondues.

Financement des partis, conflits d'intérêts... la Cellule Investigation de Radio France a mené son enquête, et ce n'est pas triste ! Bref de quoi largement faire fructifier votre/notre capital d'indignation.

Synthèse vidéo ci-dessous, investigation détaillée -> ici…

- A noter à ce propos la récente émergence d'un nouveau service de l'Association des Maires de France, dédié à la formation des élus. Sans doute un gage, dans ce cadre, d'une plus grande probité que dans certaines officines idéologiques -

La formation des élus locaux...
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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 07:09

Ceux du nouveau maire de Molsheim, bien sûr, formulés lors de la très sélective cérémonie du 3 janvier écoulé, face à une assemblée triée sur le volet.

Il est vrai que l'on ne saurait accueillir, dans un tel cadre suranné (à épousseter), tout le vulgum pecus de la cité… A l'inverse de Kingersheim où c'est toute la population (12 000 hab.) qui est ouvertement invitée à fêter les vœux 2018, collectivement et participativement, dans le cadre d'une formule résolument dépoussiérée : y vient qui vœu..., un autre monde décidément.

Qu'à cela ne tienne ! On se la souhaite tout de même chaleureuse en bord de Bruche, quoiqu'en marge. Et sans tirer la tronche, s'il vous plaît, vous êtes filmés ! Et le serez davantage encore : c'est voté et budgété, à l'insu de votre contribuable plein gré.

- En bonus, un lot de consolation pour vous dérider, glissé sous le riant cartoon ci-après :

Ces vœux auxquels vous avez échappé

Lot de consolation : les vœux virtuels 2018 de François Fillon (président fictif de la République), auxquels on ne se félicitera jamais assez d'avoir échappé :

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 08:24

...ou la continuité sans le changement ?

Pas grand chose à tirer des comptes rendus momentanément accessibles de la récente séance du conseil municipal de Molsheim, consacrée pour l'essentiel au budget 2018. Pas grand chose mais néanmoins 2 chiffres (65 000 et 150 000 €) qui renvoient à d'anciens et récurrents débats :

- 65 000 € budgétisés pour "revoir" (?) un système de vidéosurveillance vidéoprotection « fatigué ». Sans doute l'était-il déjà, « fatigué », en mai 2015. Au point de s'être alors contenté de filmer passivement, en différents lieux vidéoprotégés de la cité, la séquence "crémation de onze véhicules" dont les auteurs-acteurs courent toujours. En attendant de sévir à nouveau ? Une fatigue chronique semble-t-il, et qui en dit long sur l'efficacité et donc l'utilité du système. Sans parler de son coût exorbitant mais pas perdu pour tout le monde. Un investissement dispendieux mais politiquement utile, faut-il croire, pour justifier un passage à la vitesse supérieure = davantage de caméras ? Sauf que de l'aveu même de certains lobbyistes ad hoc, les caméras c'est carrément ringard -> place aux drones ! Mais alors, nous direz-vous, quelle autre alternative face aux incivilités ? -> Le Pacte Civique : un processus de longue haleine, mais un "investissement" plus sûr que la multiplication des caméras. Nous en reparlerons.

- 150 000 € consacrés à la démolition du centre équestre au profit de l'extension du camping voisin… Une opération dont on sait qu'elle était sourdement ourdie et planifiée de longue date, une condamnation programmée mais sans alternative de survie clairement définie (ni même réfléchie). Un suicide assisté en quelque sorte, avec pour issue "logique" la disparition pure et simple de ce qui fût autrefois un pôle d'attractivité équestre régionalement connu, reconnu et apprécié. En savoir plus sur cette triste saga locale : Le club hippique de Molsheim… désarçonné.

Un ressenti global tout de même, au-delà des chiffres : pour l'heure, la nouvelle gouvernance municipale ne tranche guère de manière significative sur la précédente. Certains impatients iront jusqu'à dire, en jargon macronien, que le nouveau maire "n'imprime pas". Plus explicitement et question "style", la marque "Weber" tarderait à se démarquer de celle, encore prégnante, de son (encombrant ?) prédécesseur... = sans nul doute et objectivement une affaire de temps auquel il faut savoir donner… du temps pour couper le cordon -> « Patience et longueur de temps, Font plus que force ni que rage » (La Fontaine : Le Lion et le Rat).

 

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 08:20

Nos chournalistes-politologues locaux ont encore frappé !

Vers un quatrième mandat pour Bernard Fischer, maire d'Obernai ? Extrait d'un article paru hier à ce sujet dans l'édition DNA locale : « Au début du mois, Yetis Somuncu, le nouvel animateur du comité Obernai En Marche !, disait pour sa part ne pas encore savoir si le parti souhaitait présenter un candidat à Obernai en 2020. Ce qui est sûr, c’est qu’avec en face un poids lourd comme Bernard Fischer, En Marche ! aurait désormais peu de chance de sortir vainqueur ».

En clair, on voudrait désamorcer d'emblée certaines aspirations démocratiques, déstabiliser les challengers potentiels et booster dans la même foulée une abstention déjà fort prégnante qu'on ne s'y prendrait pas autrement…

Ainsi donc le picrate serait d'ores et déjà tiré, resterait plus qu'à le boire sans attendre ? Voire à terme opter tant qu'à faire pour la tacite reconduction ?

En ces temps chagrins pour les deniers publics, ce serait à la réflexion bingo pour le sport municipal actuellement le plus en vogue : la chasse au gaspi budgétaire tous azimuts. Point ne serait besoin en effet (en 2020 ou 2021) de se fatiguer à véhiculer des urnes aux quatre coins de la cité Sainte-Odile, de mettre en branle tout le toutim logistique ad hoc, de claquer bêtement tant de pognon pour des quetsches et de tirer du lit les électeurs obernois pour des prunes… le vainqueur étant dès à présent quasi-couronné.

On se souvient d'une "prophétie" du même acabit à la veille du 1er tour local (6e circ.) des Législatives 2017 (art. DNA "Le sortant reste favori"), avec en prolongement le ballotage anxiogène que l'on sait ! Bref, rien n'est gravé dans le marbre (fût-ce en salle de rédaction), cf notre post prémonitoire : Une très électorale prophétie.

 

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 08:47

Le groupe local « Bruche aval » d’Alsace Nature diffuse sa Lettre n°1 axée sur la thématique : "5 milliards pour transformer l’agriculture : pour en faire quoi ?" Une question pour le moins sensible qui fera l'objet d'un débat organisé le jeudi 30 novembre à 20h au Caveau Coulaux, Hôtel de la Monnaie à Molsheim.

Contexte : le Président Macron avait promis 5 milliards pour assurer des revenus aux agriculteurs, mais aussi des améliorations pour l’environnement et le bien-être animal. Une raison d’être optimiste(s) ?

Le débat se déroulera avec la participation de Marie-Madeleine Braud, présidente du Réseau Environnement Santé en Alsace (RES), de Julien Scharsch, président de l’organisation professionnelle de l’agriculture biologique (OPABA), d'Edmond Wolff, président de la CSF du Bas-Rhin, d'Anne Vonesch, vice-présidente d’Alsace Nature, et du groupe Jeunes.

Dans sept communes situées en aval du secteur Molsheim-Mutzig,  5 000 exemplaires de la lettre invitant au débat seront distribués dès ce week-end dans les boîtes à lettres par les membres du groupe local « Bruche aval ». Lesquels veulent manifester ainsi leur présence et la diversité de leurs intérêts et engagements : de l’huile de coude à la sauvegarde des zones inondables, de la protection de la faune et flore aux enjeux emblématiques comme le GCO.

Des passions à partager, des défis à relever...

Jeudi 30 novembre 2017 à 20h au Caveau Coulaux, Hôtel de la Monnaie à Molsheim.

Contacts : Anne Vonesch (06 89 66 71 50) et Bruno Ulrich (06 49 75 28 60).

- Cliquer pour localiser -

- Cliquer pour localiser -

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8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 10:26
 - Source "courrier des lecteurs" (DNA 8.10.2017) -
Pour une Alsace DANS le Grand Est !

Mme S., habitante de la région de Molsheim, qui fut professeur d'allemand :

« J’aimerais poser une question aux cent signataires (de l’appel pour une Région Alsace ; ndlr) : Mesdames, Messieurs, pourquoi ne pas dire clairement les choses, plutôt que de les noyer sous des considérations culturelles, linguistiques ou de “disparition institutionnelle” ?

“La coopération transfrontalière” désirée, tout comme “la vocation rhénane et européenne”, évoquées par les signataires (DNA du 27/9), ne veulent-ils pas dire, en bon français, “création d’un Land : Elsass am Rhein mit Rheinlandpfalz, Saarland und Baden-Württemberg” ? Ou encore mieux, une petite “Alsasse” sur le modèle suisse, bien indépendante ? Qu’attendez-vous pour nous proposer un référendum ? Surtout maintenant que M. Richert, défenseur de la grande région, a laissé sa place vacante ?

Quant à une population alsacienne “humiliée et frustrée”… Vous parlez de qui, au nom de qui ?

Je me sens plutôt en colère, et honteuse, lorsque je vous entends vociférer sur les marchés de Noël déguisés en Alsacien(ne)s ou que je lis des tribunes aussi hypocrites.

Car au fond, ce qui vous pose problème n’est ni culturel, ni linguistique, ni institutionnel, ni compassionnel, c’est juste que vous ne voulez pas partager un peu de notre richesse, de notre dynamisme, de notre image ; ça s’appelle de l’égoïsme !

Plutôt que de traiter avec une telle condescendance le Grand Est, ne pourriez-vous pas utiliser tous nos atouts pour insuffler une énergie régénératrice dans toute la Région ? Créer des ponts avec la prospère région champenoise pour entraîner, revitaliser les Ardennes et la Lorraine (régions riches il n’y a pas si longtemps… ?)"

Signé : une Alsacienne de souche […] JE NE VEUX PAS d’un retour en arrière, d’une région Alsace ostracisée par le reste de la France pour son égoïsme, son égocentrisme, ses aspirations germanophiles. »

(Source)

Le bon sens finira par l'emporter (-_-) :

(Source : le blog de Régis Hector)

Capté via Facebook

Capté via Facebook

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 11:51

Alain Ferry, anciennement député et présentement maire de Wisches, prend la défense de Philippe Richert dans un "point de vue" répercuté par le Chournal du jour (cahier Molsheim-Obernai, page 33). N'ayant pu dénicher, malgré tous ses efforts, le lien URL permettant d'accéder en ligne à cet intéressant document, S'Molshemer blog s'est pénalement risqué à le "photocopiller" pour le restituer in extenso ci-dessous.

Les "Catalans" du Grand Est, mais pas seulement, en prennent gentiment pour leur grade au fil des tacles subliminaux nichés en filigrane de ce texte que nous livrons ci-après à l'imaginaire exploratoire et fertile de tout un chacun... (-_-)

-> Séquence lecture (activez votre zoom) :

A suivre...

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 16:32

Rencontres de l'Interrogation Démocratique
à Kingersheim (du 2 au 7 octobre 2017)

  (Source Facebook - Cliquer pour agrandir)  

RID Kingersheim
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14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 13:55

Présentation par l'éditeur :

"Ce livre est la mise en récit de l’initiative en matière écologique, sociale et démocratique de six maires et de leurs communes.

Six villes de tailles diverses, qui occupent des positions très différentes sur le territoire, ont été choisies. Deux sont des villages en territoire rural : Puy-Saint-André (Hautes-Alpes) et Trémargat (Côtes-d’Armor). Deux sont des petites villes en zone périurbaine : Loos-en-Gohelle (Nord) et Ungersheim (Haut-Rhin). Deux sont des métropoles : Paris et Grenoble (Isère).

Depuis quelques années, la paralysie institutionnelle des États, leur difficulté à engager des changements en profondeur, la défiance que les électeurs nourrissent à l’égard de leurs élus, fait réémerger un courant un peu oublié : le municipalisme (*).

La cité, l’endroit où nous vivons, ce que l’on appelle de plus en plus fréquemment “l’échelle locale”, offrirait un espace où l’innovation sociale et écologique, où la pratique démocratique seraient plus faciles et plus efficaces. Le maire, ce personnage politique encore très populaire, serait plus digne de confiance que nos ministres, députés ou président…

À travers sa rencontre avec ces six maires, se dessinent les ressorts des dynamiques locales, des différences entre villages, villes et agglomérations et, surtout, l’espace des possibles. Partout, ces hommes et ces femmes, malgré les difficultés, transforment leurs territoires et, par contagion, leur pays, leur continent…"

Une suggestion de lecture d'automne (au coin du feu) pour le fraîchement élu 1er magistrat de Molsheim... ?

Mise en bouche PDF -> ici…

Editions Actes Sud
Collection Domaine du possible
Septembre 2017 / 336 pages
ISBN 978-2-330-07802-7
Prix indicatif : 21, 80€

(*) "Par municipalisme, il faut entendre la théorie et la pratique qui fait de la municipalité le coeur d'une transformation démocratique de la vie sociale, économique et politique. Cette perspective ne prend pas comme point de départ l'État ou la souveraineté nationale, mais la souveraineté populaire basée sur l'autogouvernement des communautés locales. [...] le municipalisme plonge ses racines dans l'histoire de l'Antiquité avec le modèle athénien de la cité, les communes autonomes et les ligues de villes de l'époque médiévale, ou encore d'autres expériences historiques comme les town meetings de la Nouvelle-Angleterre du dix-huitième siècle, ou la Commune de Paris de 1871." (Jonathan Durand Folco, « Les villes contre la Constitution canadienne ? », in Argument, vol. 19, n° 2, printemps-été 2017, pp. 36-38).

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7 septembre 2017 4 07 /09 /septembre /2017 08:38
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